Se basant sur son expérience professionnelle et sa connaissance des textes de loi, Léopoldine Settama-Vidon est certaine "de faire lever des leviers qui permettent que les lois soient plus justes et adaptées pour répondre à la souffrance des Réunionnaises et des Réunionnais" et ce, dans plusieurs sujets de société qui touchent la circonscription.
À commencer par celui du retard pris par la micro-région Est dans plusieurs domaines, "une anomalie" pour la candidate "alors que c'est la région la plus riche dans le domaine de l’agriculture et qui possède la meilleure vanille, le meilleur ananas ou encore le meilleur letchi du monde". Élue, elle compte se battre aussi bien pour l'accompagnement des agriculteurs pour leur permettre d'écouler plus facilement leurs produits "dans une région qui ne devrait pas avoir ce problème", souligne-t-elle.
Des spécificités pour les ultramarins
La jeunesse est un autre de ses chevaux de bataille. Des jeunes actuellement "laissés sur le bord du chemin" et qui n'ont que pour seule feuille de route "l'obtention du RSA sans aucune perspective d'avenir". "Il n'est pas normal de parler d'égalité sociale alors qu'ils vivent cette situation", regrette-t-elle, en raison notamment de formations inexistantes dans l'île ou pas adaptées à leur situation. "Nos enfants doivent quitter leurs familles pour se rendre en métropole sans prise en compte des contraintes qui sont multiples : prix du billet d'avion, difficulté à se loger sans compter l'éloignement géographique et familial", rappelle l'ex-conseillère régionale, qui demande au futur gouvernement d'apporter des réponses comme la possibilité que des formations aient lieu dans l'île.
"Qu'on ne vienne pas me dire "vous êtes Français, les territoires ne doivent pas revendiquer des spécificités". Or, le code maritime prévoit bien des spécificités pour l'océan Pacifique, Atlantique et Indien, où l'on n'exploite pas les ressources de la même manière", tient-elle à rappeler, avant d'enfoncer le clou : "Si on prévoit des règles pour les poissons ou la surface des océans, pourquoi pas des spécificités pour les ultramarins ? Nous n'en pouvons plus d'être considérés comme des sous-Français".
À commencer par celui du retard pris par la micro-région Est dans plusieurs domaines, "une anomalie" pour la candidate "alors que c'est la région la plus riche dans le domaine de l’agriculture et qui possède la meilleure vanille, le meilleur ananas ou encore le meilleur letchi du monde". Élue, elle compte se battre aussi bien pour l'accompagnement des agriculteurs pour leur permettre d'écouler plus facilement leurs produits "dans une région qui ne devrait pas avoir ce problème", souligne-t-elle.
Des spécificités pour les ultramarins
La jeunesse est un autre de ses chevaux de bataille. Des jeunes actuellement "laissés sur le bord du chemin" et qui n'ont que pour seule feuille de route "l'obtention du RSA sans aucune perspective d'avenir". "Il n'est pas normal de parler d'égalité sociale alors qu'ils vivent cette situation", regrette-t-elle, en raison notamment de formations inexistantes dans l'île ou pas adaptées à leur situation. "Nos enfants doivent quitter leurs familles pour se rendre en métropole sans prise en compte des contraintes qui sont multiples : prix du billet d'avion, difficulté à se loger sans compter l'éloignement géographique et familial", rappelle l'ex-conseillère régionale, qui demande au futur gouvernement d'apporter des réponses comme la possibilité que des formations aient lieu dans l'île.
"Qu'on ne vienne pas me dire "vous êtes Français, les territoires ne doivent pas revendiquer des spécificités". Or, le code maritime prévoit bien des spécificités pour l'océan Pacifique, Atlantique et Indien, où l'on n'exploite pas les ressources de la même manière", tient-elle à rappeler, avant d'enfoncer le clou : "Si on prévoit des règles pour les poissons ou la surface des océans, pourquoi pas des spécificités pour les ultramarins ? Nous n'en pouvons plus d'être considérés comme des sous-Français".
"Critiquer pour critiquer, ce n'est pas la peine"
Dans le domaine du logement, Léopoldine Settama-Vidon demande la révision d'un certain nombre de normes européennes pas adaptées au territoire. Elle prend pour exemple l'obligation faite aux agriculteurs "de mettre du carrelage dans leurs poulaillers alors qu'ils n'ont pas les moyens de le faire chez eux". "Les agriculteurs nous ont fait remonter plusieurs contraintes qui les maintiennent dans des conditions de vie précaire, avec parfois des retraites mensuelles de 80 euros".
Si elle est amenée à être élue en juin prochain, la Saint-Andréenne assure qu'elle ne sait pas encore où elle siègera, alors qu'elle était pourtant une marcheuse assumée en 2017. Une époque désormais révolue, ne se retrouvant plus "dès 2018" dans la politique faite par Emmanuel Macron. "Nous ne savons pas ce qui sortira des urnes le 19 juin prochain", déclare-t-elle prudemment. "Nous sommes sans-étiquette et c'est assumé : les électeurs désertent les urnes car ils ne se retrouvent plus. Ce qui est sûr, c'est que nous ne serons pas des députés bénis oui-oui", assure Léopoldine Settama-Vidon, qui souhaite néanmoins que le président élu "entende les difficultés des Réunionnais".
Néanmoins, ne comptez pas sur elle pour être une députée "d'opposition systématique". "Critiquer pour critiquer, ce n'est pas la peine. J'ai toujours été dans une opposition constructive parce qu'on n'obtient rien quand on insulte les gens et si on contredit systématiquement", mettant en avant son travail entre 2015 et 2021 dans l'opposition régionale. "La posture que nous adopterons sera celle de travailler pour faire en sorte que ce que nous souhaitons pour les Réunionnais soit obtenu et réalisé".
Dans le domaine du logement, Léopoldine Settama-Vidon demande la révision d'un certain nombre de normes européennes pas adaptées au territoire. Elle prend pour exemple l'obligation faite aux agriculteurs "de mettre du carrelage dans leurs poulaillers alors qu'ils n'ont pas les moyens de le faire chez eux". "Les agriculteurs nous ont fait remonter plusieurs contraintes qui les maintiennent dans des conditions de vie précaire, avec parfois des retraites mensuelles de 80 euros".
Si elle est amenée à être élue en juin prochain, la Saint-Andréenne assure qu'elle ne sait pas encore où elle siègera, alors qu'elle était pourtant une marcheuse assumée en 2017. Une époque désormais révolue, ne se retrouvant plus "dès 2018" dans la politique faite par Emmanuel Macron. "Nous ne savons pas ce qui sortira des urnes le 19 juin prochain", déclare-t-elle prudemment. "Nous sommes sans-étiquette et c'est assumé : les électeurs désertent les urnes car ils ne se retrouvent plus. Ce qui est sûr, c'est que nous ne serons pas des députés bénis oui-oui", assure Léopoldine Settama-Vidon, qui souhaite néanmoins que le président élu "entende les difficultés des Réunionnais".
Néanmoins, ne comptez pas sur elle pour être une députée "d'opposition systématique". "Critiquer pour critiquer, ce n'est pas la peine. J'ai toujours été dans une opposition constructive parce qu'on n'obtient rien quand on insulte les gens et si on contredit systématiquement", mettant en avant son travail entre 2015 et 2021 dans l'opposition régionale. "La posture que nous adopterons sera celle de travailler pour faire en sorte que ce que nous souhaitons pour les Réunionnais soit obtenu et réalisé".