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Vidéo – Le président du Département renforce les aides en faveur des acteurs économiques

Le deuxième confinement en un an sonne comme un nouveau coup de massue pour l’économie locale. C’est pour en limiter les effets que le président du Conseil départemental, associé aux présidents de chambres consulaires, annonce le maintien et le renforcement des aides départementales à destination des acteurs économiques.

Ecrit par G.Dumuids - L.Grondin – le mardi 10 août 2021 à 14H29

La collectivité départementale et les chambres consulaires apportent leur contribution au maintien de l’activité économique. Le deuxième confinement combiné au couvre-feu est parti pour durer et avec lui son lot d’incertitudes. 

Plutôt que d’inventer un énième dispositif, ceux qui ont fait leur preuve sont maintenus et renforcés, prévoit Cyrille Melchior. Objectif : « soulager » les entreprises qui affrontent cet énième contre-temps dans la sortie de crise. 

C’est le cas du « Chèque d’Accompagnement Personnalisé Alimentaire et Hygiène » pour les familles les plus précaires, des mesures pour l’accession à l’emploi mais aussi de l’élargissement du « Pass bien-être » à plus d’entreprises. Le TAJ, c’est-à-dire le Tremplin pour l’activité des jeunes, va lui aussi être maintenu. Il cible les jeunes créateurs d’entreprise. Même effort en direction du fameux PEC, le Parcours emploi consolidé va passer de 200 à 400 euros. Enfin, le Département prévoit un doublement des mesures concernant l’amélioration de l’habitat. En bout de chaîne, ce volet profite aux familles et fait travailler nombre d’entreprises de type PME.

« La précarité peut s’installer. Nous apportons notre soutien avec l’Etat », confirme Cyrille Melchior au moment d’annoncer cet effort supplémentaire de 40 millions d’euros du Palais de la Source. 

Le chef de la collectivité départementale promet également de continuer à activer la commande publique au travers de plusieurs projets d’investissements. Pour ce qui est de juguler la hausse des prix des matières premières, Cyrille Melchior affirme qu’elle a « un impact à ne pas sous-estimer ». Raison pour laquelle il demande une réunion au préfet afin de mettre sur la table la question de la clause de révision des prix dans la commande publique.

« Les entreprises ont besoin de vous »

L’armada de mesures mises en place ne sera pas de trop pour dégager un horizon bien sombre. « Nous avons commencé 2020 avec le Covid, 2021 avec le Covid et nous commencerons probablement 2022 avec le Covid », entrevoit Ibrahim Patel. A La Réunion, pas de miracle à attendre au regard de l’éloignement puisque « le fret varie en fonction du nombre de passagers », rappelle-t-il. Lesquels n’ont eu de cesse de repousser leur projet de voyage au fil des mois. Le président de la CCI approuve les aides d’Etat accordées jusque-là. Leur déploiement a permis de limiter la casse selon le tableau de bord de la CCIR. En faux-semblant, « il y a eu plus d’entreprises créées en 2020 et moins de sociétés qui ont fermé par rapport à 2019 », expose-t-il. Un paradoxe qui s’explique uniquement par le matelas d’aides gouvernementales. 

« 26% des entreprises disaient fermer avant 6 mois, c’était avant le confinement et le couvre-feu. Les entreprises ont besoin de vous », exhorte Ibrahim Patel en s’adressant au président du Département.

La durée de la crise conforte son voisin de table Frédéric Vienne sur l’orientation qu’il souhaite dessiner depuis son accession à la chambre d’agriculture. « On est le secteur qui traverse le mieux la crise », affiche le président de la chambre verte tout en reprenant au vol l’illustration donnée par Ibrahim Patel sur le fret. « On retient le rôle des agriculteurs qui nourrissent la population. On doit travailler à la souveraineté alimentaire. Aujourd’hui on est au pied du mur avec le fret ». Il axe aussi les efforts de la Chambre d’agriculture qui doit convaincre l’Etat « pour que les agriculteurs bénéficient du Plan de relance. »

A leurs côtés au Palais de la Source ce mardi midi, le président de la chambre de métiers et de l’artisanat a exposé ses priorités.

Bernard Picardo prône le prolongement des dispositifs existants cités plus haut et espère faire entendre la voix des artisans qui souhaiteraient y être éligibles. Il prend l’exemple des fleuristes ou des métiers d’art, avec là encore la difficulté d’acheminement et de coût des matières premières pour ces derniers. Une piste est envisagée, celle d’une orientation plus poussée sur les filières du réemploi.

 

 

 

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