Les discussions sont toujours au point mort dans le conflit opposant les transporteurs sur l’attribution du marché MT 6-1. Et après [le ralé-poussé d’hier soir]urlblank:https://www.zinfos974.com/Une-plainte-va-etre-deposee-par-les-transporteurs-du-GRTS-pour-des-degradations-et-des-intimidations_a166358.html , pas sûr que cela favorise une reprise des discussions entre les deux parties.
Toujours mobilisés face à l’absence de retour de la part du groupement SBTPC-GTOI et du camp de Jean-Bernard Caroupaye, les transporteurs réunis au sein du GRTS promettent de passer à un cran supérieur dans leur contestation « dès demain ».
Pour rappel depuis lundi, seulement une quinzaine de camions transportant les matériaux pour le chantier MT6-1 sur la NRL ont pu effectuer leur livraison sur site. Une situation qui ne saurait perdurer au vu des enjeux liés à la livraison de la NRL et qui n’arrange au final aucun des protagonistes.
« Ils savent que nous sommes déterminés et que nous ne lâcherons pas le combat », maintient Hubert Poinapin qui réclame la réintégration du GRTS dans le marché MT6-1 mais aussi « la fin des menaces ».
« On ne bougera pas de là »
« Ce qui s’est passé hier, que ce soit les intimidations reçues dans l’après-midi ou le caillassage d’un de nos camions est inadmissible », s’emporte le patron du SRTT. Il assure qu’une plainte sera déposée cet après-midi « envers les responsables ».
Cet après-midi, Hubert Poinapin et ses soutiens seront reçus par le président de la Chambre de commerce Ibrahim Patel. Une demande de conciliation a également été envoyée aux présidents de la Région et du Département, Didier Robert et Cyrille Melchior.
« Nous sommes ouverts au dialogue, nous n’attendons que cela », reprend Hubert Poinapin qui espère un déblocage rapide de la situation. Dans le cas contraire, « on ne bougera pas de là. On sait ce qu’il faut faire et nous savons de quoi nous sommes capables », prévient-il.