Sur le budget en lui même, celui ci est est légèrement en hausse (29,15 millions d’euros) par rapport à l’an dernier (27,63 millions d’euros). Parmi les autres indicateurs, le fonds de roulement net global attendu en fin d’exercice avoisine les 31,6 millions d’euros, la capacité d’autofinancement de la chambre est de 748 500 euros et le résultat net en fin d’exercice devrait avoisiner les 5,91 millions d’euros. En revanche, le solde budgétaire global est négatif, de l’ordre de 858.100 euros.
Des chiffres qui donnent des marges de manœuvre nouvelles à la CCIR assurent la présidence et son équipe mais pas assez suffisantes pour Bruno Cohen, qui reproche à ces derniers de jouer petits bras. « Il est dommage d’attendre six mois pour lancer ces audits », a tout d’abord lancé le candidat déchu à la présidence de la CCIR. Sur les budgets, il pointe notamment « l’incapacité » de la chambre « à créer du chiffre d’affaire ». « Nous avons un vrai souci de création de la valeur ajoutée », déplore Bruno Cohen, qui relève avant tout dans ce budget des « mesurettes et un manque d’ambition ».
Un avis que ne partage pas bien évidemment Pierrick Robert. « Nous avons présenté un BP pour développer de nouveaux produits envers nos entreprises et être en attente avec elles. Nous sommes dans une période où ces dernières ont plus que besoin de nous, que nous soyons présents. Je le disais tout à l’heure, les périodes d’échanges et de revendications sont passées, il faut apporter des solutions au tissu économique. L’action des élus et des collaborateurs de la CCI se déclinent en ce sens », assure Pierrick Robert.