"Il y a des questions qui restent dans le flou, notamment l’impact social de ce projet-là dans le quartier et au-delà du quartier" annonce d’entrée Laurence Gourville du Parti Croire Oser (PCO). Pour la chargée de relation du parti, la première question porte sur l’emploi : "Nous nous demandons quand 50 millions sont injectés dans un quartier comme le Chaudron, mais au-delà comme Sainte-Clotilde et Bois-de-Nèfles, combien d’emplois seront créés?". Elle regrette qu’aucun projet de gestion des compétences ne soit proposé par la CINOR pour la maintenance ou des postes de cadres.
Pas de connexion avec d’autres transports
"Aujourd’hui, un téléphérique, comme tout type de transport collectif, est là pour faire du report modal, c’est-à-dire supprimer un certain nombre de voitures de la voie publique et amener les gens à se déplacer sur des réseaux collectifs", indique Laurence Gourville. C’est ce manque de connectivité à d’autres formes de réseau comme le TAO ou le Run Rail qui interroge le PCO. Seul le bus attendra les futurs usagers du téléphérique. Selon elle, ce projet n’aura que peu d’impact sur les points de congestion du réseau dionysien.
Le projet TAO en pause, le Run Rail en inadéquation
Le PCO regrette qu’à l’heure actuelle, la CINOR porte toute son attention sur le téléphérique alors que le projet TAO, le tramway urbain de Saint-Denis soit en suspens. De l’autre côté, le projet Run Rail porté par la Région Réunion n’a aucune connexion avec le téléphérique. "Comment aujourd’hui pouvons-nous développer le transport urbain? Comment aujourd’hui pouvons-nous développer le transport écologique si nous ne faisons pas de connexion entre ces deux projets-là ? Alors que cela pourrait être une solution pour décongestionner nos routes", souligne-t-elle.
La population y voit "une attraction"
Autre source de questionnement, l’interaction avec la population. Le Chaudron étant le quartier d’origine du PCO, celui-ci assure être allé à la rencontre de la population pour connaître son avis sur la question. "Ils adhèrent au projet, mais le voient comme une attraction, comme un manège. Ils ne voient vraiment pas l’intérêt de ce projet dans leur quartier" affirme Laurence Gourville.
"Quand on voit le manque de cohérence, le manque de visibilité sur les projets qui sont mis en place, aussi bien le particulier que le contribuable ou l’entreprise ne se retrouvent pas dans les investissements qui sont faits par les élus", indique-t-elle.
Saint-Denis trop favorisé
Pour le PCO, la CINOR a trop tendance à favoriser le chef-lieu aux dépens de Sainte-Marie et Sainte-Suzanne. Le parti se demande pourquoi la collectivité investit deux fois 50 millions, pour chaque téléphérique, uniquement pour Saint-Denis. Le PCO estime que si le projet Run Rail était reporté sur le projet TAO, l’économie financière réalisée permettrait d’investir dans un réseau allant de Sainte-Suzanne au Port, ce qui donnerait "un projet à caractère régional qui serait beaucoup plus intéressant".
La question énergétique et environnementale
Un point soulevé par le PCO concerne l’énergie. "L’électricité produite n’est pas produite à La Réunion, l’énergie produite n’est pas produite à La Réunion. C’est-à-dire que cela aurait pu être un projet de réflexion sur l’énergie marine par exemple. Sur l’énergie éolienne aussi. Ces deux ressources sont là à La Réunion. Pourquoi nous ne les utilisons pas et pourquoi le projet ne fait pas écho à ça", s’interroge Faïza Mounir de Croire et Oser. Selon elle, ce projet de téléphérique ne va pas résoudre le problème de pollution. "Est-ce vraiment un pas en avant dans ce domaine-là ?" lance-t-elle en guise de réflexion et de conclusion.
Pas de connexion avec d’autres transports
"Aujourd’hui, un téléphérique, comme tout type de transport collectif, est là pour faire du report modal, c’est-à-dire supprimer un certain nombre de voitures de la voie publique et amener les gens à se déplacer sur des réseaux collectifs", indique Laurence Gourville. C’est ce manque de connectivité à d’autres formes de réseau comme le TAO ou le Run Rail qui interroge le PCO. Seul le bus attendra les futurs usagers du téléphérique. Selon elle, ce projet n’aura que peu d’impact sur les points de congestion du réseau dionysien.
Le projet TAO en pause, le Run Rail en inadéquation
Le PCO regrette qu’à l’heure actuelle, la CINOR porte toute son attention sur le téléphérique alors que le projet TAO, le tramway urbain de Saint-Denis soit en suspens. De l’autre côté, le projet Run Rail porté par la Région Réunion n’a aucune connexion avec le téléphérique. "Comment aujourd’hui pouvons-nous développer le transport urbain? Comment aujourd’hui pouvons-nous développer le transport écologique si nous ne faisons pas de connexion entre ces deux projets-là ? Alors que cela pourrait être une solution pour décongestionner nos routes", souligne-t-elle.
La population y voit "une attraction"
Autre source de questionnement, l’interaction avec la population. Le Chaudron étant le quartier d’origine du PCO, celui-ci assure être allé à la rencontre de la population pour connaître son avis sur la question. "Ils adhèrent au projet, mais le voient comme une attraction, comme un manège. Ils ne voient vraiment pas l’intérêt de ce projet dans leur quartier" affirme Laurence Gourville.
"Quand on voit le manque de cohérence, le manque de visibilité sur les projets qui sont mis en place, aussi bien le particulier que le contribuable ou l’entreprise ne se retrouvent pas dans les investissements qui sont faits par les élus", indique-t-elle.
Saint-Denis trop favorisé
Pour le PCO, la CINOR a trop tendance à favoriser le chef-lieu aux dépens de Sainte-Marie et Sainte-Suzanne. Le parti se demande pourquoi la collectivité investit deux fois 50 millions, pour chaque téléphérique, uniquement pour Saint-Denis. Le PCO estime que si le projet Run Rail était reporté sur le projet TAO, l’économie financière réalisée permettrait d’investir dans un réseau allant de Sainte-Suzanne au Port, ce qui donnerait "un projet à caractère régional qui serait beaucoup plus intéressant".
La question énergétique et environnementale
Un point soulevé par le PCO concerne l’énergie. "L’électricité produite n’est pas produite à La Réunion, l’énergie produite n’est pas produite à La Réunion. C’est-à-dire que cela aurait pu être un projet de réflexion sur l’énergie marine par exemple. Sur l’énergie éolienne aussi. Ces deux ressources sont là à La Réunion. Pourquoi nous ne les utilisons pas et pourquoi le projet ne fait pas écho à ça", s’interroge Faïza Mounir de Croire et Oser. Selon elle, ce projet de téléphérique ne va pas résoudre le problème de pollution. "Est-ce vraiment un pas en avant dans ce domaine-là ?" lance-t-elle en guise de réflexion et de conclusion.
Laurence Gourville, Parti Croire et Oser :
Faïza Mounir, Parti Croire et Oser :