Plan départemental de transition écologique et solidaire
Les élus départementaux ont validé lors de cette séance le Plan départemental de transition écologique et solidaire (PDTES). Ce dernier regroupe non seulement les actions initiées en matière de préservation de l'environnement et du développement durable mais également les chantiers à engager et mesures à mettre en oeuvre pour apporter des réponses face à l'urgence climatique.
Ce PDTES est structuré autour de quatre grands axes: l'éco-exemplarité ("Département Zéro Déchet", achats publics "vert et solidaire", vers une collectivité à énergie électrique positive) ; la conversion des politiques publiques du Département (protéger, valoriser et reconquérir la biodiversité réunionnaise, consommation de produits locaux et bio, mise en avant de l'économie circulaire, agriculture diversifiée visant l'autonomie alimentaire, etc...) et la solidarité écologique. Dernier axe de ce PDTES, la réussite du Plan en lui-même via l'organisation d'une gouvernance "moderne et transparente capable de tenir compte de la complexité et des incertitudes pesant sur un monde qui change".
Plan bio départemental
Sur le volet agricole, le conseil départemental souhaite l'accélération la mise en oeuvre d'un certain nombre d'actions du projet Agripéi 2030 dans le cadre du Plan départemental de relance économique et social (PDRES), co-construit avec différents partenaires dont la Chambre d'agriculture, voté lors de la plénière du 15 juillet dernier. Pour rappel, le projet Agripéi 2030 a pour principal objectif d'engager 400 exploitations dans une démarche bio d'ici 2030, soit une augmentation de 116% ce qui représente 1.500 hectares supplémentaires.
De ce fait, ce ne sont pas moins de 10,5 millions d'euros qui seront consacrés à la mise en oeuvre d'actions de court terme, et 32,5 millions d'euros sur la période 2020-2025 pour des actions de moyen terme. Sur ces 32,5 millions d'euros, ce montant intègre une enveloppe de 5 millions d'euros consacrée à la mise en oeuvre du plan Bio Départemental sur la période 2020-2025.
Quatre axes stratégiques ont été ont été identifiés par la collectivité: rendre le foncier plus disponible pour l'agriculture biologique, soutenir et développer la production en agriculture biologique, promouvoir la production en agriculture biologique et enfin, expérimenter de nouveaux modes de production et développer de nouveaux marchés.
"Nous avons une vingtaine d'actions prioritaires déclinées sur les cinq prochaines années pour aider les agriculteurs à passer d'une agriculture conventionnelle à une agriculture biologique", indique le vice-président de la collectivité en charge des affaires agricoles, Serge Hoareau. "Notre volonté est de ne pas céder aux chants des sirènes mais marquer cette évolution significative pour le monde agricole réunionnais. Le but est de passer de 350 à 750 agriculteurs labellisés bio sur cette période", insiste-t-il.
Les élus départementaux ont validé lors de cette séance le Plan départemental de transition écologique et solidaire (PDTES). Ce dernier regroupe non seulement les actions initiées en matière de préservation de l'environnement et du développement durable mais également les chantiers à engager et mesures à mettre en oeuvre pour apporter des réponses face à l'urgence climatique.
Ce PDTES est structuré autour de quatre grands axes: l'éco-exemplarité ("Département Zéro Déchet", achats publics "vert et solidaire", vers une collectivité à énergie électrique positive) ; la conversion des politiques publiques du Département (protéger, valoriser et reconquérir la biodiversité réunionnaise, consommation de produits locaux et bio, mise en avant de l'économie circulaire, agriculture diversifiée visant l'autonomie alimentaire, etc...) et la solidarité écologique. Dernier axe de ce PDTES, la réussite du Plan en lui-même via l'organisation d'une gouvernance "moderne et transparente capable de tenir compte de la complexité et des incertitudes pesant sur un monde qui change".
Plan bio départemental
Sur le volet agricole, le conseil départemental souhaite l'accélération la mise en oeuvre d'un certain nombre d'actions du projet Agripéi 2030 dans le cadre du Plan départemental de relance économique et social (PDRES), co-construit avec différents partenaires dont la Chambre d'agriculture, voté lors de la plénière du 15 juillet dernier. Pour rappel, le projet Agripéi 2030 a pour principal objectif d'engager 400 exploitations dans une démarche bio d'ici 2030, soit une augmentation de 116% ce qui représente 1.500 hectares supplémentaires.
De ce fait, ce ne sont pas moins de 10,5 millions d'euros qui seront consacrés à la mise en oeuvre d'actions de court terme, et 32,5 millions d'euros sur la période 2020-2025 pour des actions de moyen terme. Sur ces 32,5 millions d'euros, ce montant intègre une enveloppe de 5 millions d'euros consacrée à la mise en oeuvre du plan Bio Départemental sur la période 2020-2025.
Quatre axes stratégiques ont été ont été identifiés par la collectivité: rendre le foncier plus disponible pour l'agriculture biologique, soutenir et développer la production en agriculture biologique, promouvoir la production en agriculture biologique et enfin, expérimenter de nouveaux modes de production et développer de nouveaux marchés.
"Nous avons une vingtaine d'actions prioritaires déclinées sur les cinq prochaines années pour aider les agriculteurs à passer d'une agriculture conventionnelle à une agriculture biologique", indique le vice-président de la collectivité en charge des affaires agricoles, Serge Hoareau. "Notre volonté est de ne pas céder aux chants des sirènes mais marquer cette évolution significative pour le monde agricole réunionnais. Le but est de passer de 350 à 750 agriculteurs labellisés bio sur cette période", insiste-t-il.
Pacte de solidarité territoriale
Place à la nouvelle mouture du Plan de solidarité territoriale (PST). Lancé en 2018 par le Département pour soutenir financièrement les communes et élargir son action de proximité en direction des publics en difficulté, le dispositif est reconduit sur les trois prochaines années, allant de 2021 à 2023. 100 millions d'euros vont être mis sur la table par la collectivité départementale, répartis autour de trois volets. Le premier, un volet investissement "socle commun" sur la période de trois ans (25 millions d'euros/an), un volet investissement "projets structurants" soit 10 millions d'euros qui permettra de financer les projets d'ampleur portés par les territoires et enfin un volet fonctionnement "social" soit 15 millions d'euros sur la période.
Sur le volet investissement, les projets éligibles concerneront les projets en maîtrise d'ouvrage communale. Deux thèmes, sans caractère obligatoire, ont ainsi été retenus par le Département pour : la transition écologique et solidaire (le PST 2 pourra donc compléter les diverses sources de financement dans le domaine) sans oublier la construction et les travaux pour les services à la population dans le champ des politiques publiques du Département, pour favoriser la création de points d'accès aux droits, l'accueil pour les enfants et personnes vulnérables et les travaux de voirie à proximité des équipements départementaux ou toute autre action qui entre dans le champ de cette priorité.
"Ce plan nous permet d'accompagner les communes en terme d'aménagement au quotidien mais aussi de pouvoir mutualiser l'accompagnement social des familles, à travers l'insertion des jeunes en difficulté, à travers l'amélioration de l'habitat ou encore dans la lutte contre l'illettrisme", explique Cyrille Melchior.
Place à la nouvelle mouture du Plan de solidarité territoriale (PST). Lancé en 2018 par le Département pour soutenir financièrement les communes et élargir son action de proximité en direction des publics en difficulté, le dispositif est reconduit sur les trois prochaines années, allant de 2021 à 2023. 100 millions d'euros vont être mis sur la table par la collectivité départementale, répartis autour de trois volets. Le premier, un volet investissement "socle commun" sur la période de trois ans (25 millions d'euros/an), un volet investissement "projets structurants" soit 10 millions d'euros qui permettra de financer les projets d'ampleur portés par les territoires et enfin un volet fonctionnement "social" soit 15 millions d'euros sur la période.
Sur le volet investissement, les projets éligibles concerneront les projets en maîtrise d'ouvrage communale. Deux thèmes, sans caractère obligatoire, ont ainsi été retenus par le Département pour : la transition écologique et solidaire (le PST 2 pourra donc compléter les diverses sources de financement dans le domaine) sans oublier la construction et les travaux pour les services à la population dans le champ des politiques publiques du Département, pour favoriser la création de points d'accès aux droits, l'accueil pour les enfants et personnes vulnérables et les travaux de voirie à proximité des équipements départementaux ou toute autre action qui entre dans le champ de cette priorité.
"Ce plan nous permet d'accompagner les communes en terme d'aménagement au quotidien mais aussi de pouvoir mutualiser l'accompagnement social des familles, à travers l'insertion des jeunes en difficulté, à travers l'amélioration de l'habitat ou encore dans la lutte contre l'illettrisme", explique Cyrille Melchior.