
Ce lundi matin, le DASH ne disposait que de retardant pour encore dix largages. A titre d'exemple, samedi en ne volant que l'après-midi, il avait effectué neuf largages
"On ne dispose plus à ce jour de retardant. Le DASH n'embarque que de l'eau désormais". Cette petite phrase lâchée ce lundi matin par le lieutenant-colonel Henri-Claude Pothin donne la mesure de l'effort consenti depuis le week end.
En moins de trois jours, tout le stock de produit retardant a donc été consommé dans les largages du DASH. Une commande de nouveaux stocks depuis la métropole sera mis sur la table cet après-midi au cours d'une réunion de crise multi-services.
A chacun de ses décollages, l'avion bombardier embarque en effet 7000 litres d’eau couplées à 3000 litres de retardant. Ce produit est une solution chimique composée d'un sel ignifugeant (phosphate d'ammonium), d'un épaississant (gomme ou argile) d'un colorant (oxyde de fer) qui lui donne sa couleur rouge. Le sel ignifugeant permet de retarder la décomposition de la cellulose des végétaux. Le produit augmente la température de destruction de la flore qui passe d'environ 300 °C à 700 °C. Les arbres et feuillages sont donc plus résistants et ne prennent pas feu.
"Le retardant, c’est un outil très pertinent au début de l’incendie, pour limiter la propagation. Au fur et à mesure que l’intensité et la force du feu augmentent, cet outil devient moins pertinent. Le choix opérationnel ça a donc été de l’utiliser au maximum, sur le premier temps de la lutte contre l’incendie. On passe maintenant dans une deuxième phase, dans une nouvelle stratégie et c’est la raison pour laquelle on est dans cette logique de 'noyage', il faut de l’eau, de l’eau de l’eau ! Et c’est le travail qui est réalisé par le DASH et les 5 hélicoptères qui sont mobilisés", précise le préfet.
A défaut de produit retardant, Jacques Billant préfère retenir la mise en place d'une "nouvelle stratégie" qui colle à l'extension du périmètre de l'incendie qui a doublé entre hier en fin d'après-midi et ce matin pour atteindre 200 hectares.
En moins de trois jours, tout le stock de produit retardant a donc été consommé dans les largages du DASH. Une commande de nouveaux stocks depuis la métropole sera mis sur la table cet après-midi au cours d'une réunion de crise multi-services.
A chacun de ses décollages, l'avion bombardier embarque en effet 7000 litres d’eau couplées à 3000 litres de retardant. Ce produit est une solution chimique composée d'un sel ignifugeant (phosphate d'ammonium), d'un épaississant (gomme ou argile) d'un colorant (oxyde de fer) qui lui donne sa couleur rouge. Le sel ignifugeant permet de retarder la décomposition de la cellulose des végétaux. Le produit augmente la température de destruction de la flore qui passe d'environ 300 °C à 700 °C. Les arbres et feuillages sont donc plus résistants et ne prennent pas feu.
"Le retardant, c’est un outil très pertinent au début de l’incendie, pour limiter la propagation. Au fur et à mesure que l’intensité et la force du feu augmentent, cet outil devient moins pertinent. Le choix opérationnel ça a donc été de l’utiliser au maximum, sur le premier temps de la lutte contre l’incendie. On passe maintenant dans une deuxième phase, dans une nouvelle stratégie et c’est la raison pour laquelle on est dans cette logique de 'noyage', il faut de l’eau, de l’eau de l’eau ! Et c’est le travail qui est réalisé par le DASH et les 5 hélicoptères qui sont mobilisés", précise le préfet.
A défaut de produit retardant, Jacques Billant préfère retenir la mise en place d'une "nouvelle stratégie" qui colle à l'extension du périmètre de l'incendie qui a doublé entre hier en fin d'après-midi et ce matin pour atteindre 200 hectares.