Après quatre jours d’audience interrompus par l’alerte rouge cyclonique, le procès de Ridai-Mdallah Mari s’est achevé ce 7 février par la condamnation de l’accusé à 30 ans de réclusion criminelle assortie d'une peine de sûreté de 20 ans mais aussi d’une rétention de sûreté.
"La rétention de sûreté signifie qu’à la fin de sa peine, un collège d’experts devra se prononcer sur sa dangerosité. Et si sa dangerosité est avérée, il risque de voir sa peine prolongée et de rester en détention", précise Me Fabrice Saubert, avocat de la famille de Vanina Galais.
Noëline Ferard, la mère de la victime, s’exprime à la sortie d’audience après un procès éprouvant qui, à cause des conditions cycloniques jeudi et vendredi, s'est tenu sur deux semaines.
"Je regrette que, pendant ces quatre jours, il n’y a pas eu d’association représentant la lutte contre les violences faites aux femmes", a-t-elle immédiatement déploré tout en ne retenant finalement que l’essentiel : que la mémoire de sa fille perdure ainsi que toute l'éducation qu'elle lui a inculquée.
"C’est grâce à Vanina aujourd’hui qu’on est encore debout, moi, mes enfants et ma famille qui vient de Saint-Leu. C’est grâce à la force de nos ancêtres qui nous ont transmis de belles choses. Nos ancêtres n’étaient pas esclaves. Cétait des hommes libres qui sont devenus esclaves", évoque-t-elle, entourée de sa famille, dans la salle des pas perdus de la cour d’assises après une ultime journée d'audience marathon.
"La rétention de sûreté signifie qu’à la fin de sa peine, un collège d’experts devra se prononcer sur sa dangerosité. Et si sa dangerosité est avérée, il risque de voir sa peine prolongée et de rester en détention", précise Me Fabrice Saubert, avocat de la famille de Vanina Galais.
Noëline Ferard, la mère de la victime, s’exprime à la sortie d’audience après un procès éprouvant qui, à cause des conditions cycloniques jeudi et vendredi, s'est tenu sur deux semaines.
"Je regrette que, pendant ces quatre jours, il n’y a pas eu d’association représentant la lutte contre les violences faites aux femmes", a-t-elle immédiatement déploré tout en ne retenant finalement que l’essentiel : que la mémoire de sa fille perdure ainsi que toute l'éducation qu'elle lui a inculquée.
"C’est grâce à Vanina aujourd’hui qu’on est encore debout, moi, mes enfants et ma famille qui vient de Saint-Leu. C’est grâce à la force de nos ancêtres qui nous ont transmis de belles choses. Nos ancêtres n’étaient pas esclaves. Cétait des hommes libres qui sont devenus esclaves", évoque-t-elle, entourée de sa famille, dans la salle des pas perdus de la cour d’assises après une ultime journée d'audience marathon.
CHRONOLOGIE DU PROCES D'ASSISES :
Meurtre de Vanina : Ridaï-Mdallah Mari devant la cour d'Assises
Mort de Vanina : L'assassin présumé est-il fou?
Meurtre de La Convenance : "Vanina était la joie de vivre, elle voulait être libre"
Assises - Ridaï-Mdallah Mari : "C'est le diable, je l'ai tuée pour sauver l'humanité"
Mort de Vanina : Les actes barbares de son assassin seront-ils punis par la justice?
Responsabilité pénale de l'assassin de Vanina : Une longue bataille d'experts
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