Cela fait plus d’un an que l’on n’avait plus vu ça. Les files d’attente qui se forment sur le trottoir devant les boîtes de nuit. Les lumières aveuglantes, la fumée et les mini-feux d’artifice dans des seaux remplis d’alcool fort et de boissons énergisantes. Les talons hauts et les chaussures de ville, les robes moulantes et les chemises satinées sur des pectoraux saillants. Les platines, les cris de joie dès que DJ Sebb lance un de ses tubes ou que DJ Bob remixe de la shatta.
Les jeunes réunionnais ont répondu aux rendez-vous qui leur ont été donnés par les différentes de boîtes de nuit de La Réunion. [La foule encore peut-être un peu timide le week-end dernier]urlblank:https://www.zinfos974.com/Les-amateurs-de-boites-de-nuit-retrouvent-la-piste-de-danse-apres-18-mois-de-privation_a174209.html avait presque retrouvé son ampleur d’antan ces derniers soirs.
Une réouverture précipitée
Il faut dire que les gérants de boîtes de nuit ont été pris de court lorsque le préfet a informé les Réunionnais de la nouvelle étape du plan de désescalade il y a deux semaines. [La réouverture des discothèques a été annoncée le vendredi 1er octobre dans un communiqué de presse en même temps que la levée totale du couvre-feu]urlblank:https://www.zinfos974.com/Fin-du-couvre-feu-reouverture-des-boites-de-nuit-pique-nique-autorise-des-ce-lundi_a173883.html . Mais l’arrêté prenait effet que le lundi 4 octobre, ce qui a permis aux employés des établissements de nuit de se débarrasser des toiles d’araignées et préparer les pistes de danse pour le week-end suivant.
Le monde économique demandait à ce que la vie nocturne reprenne urgemment après plus d’un an et demi d’arrêt total. Parmi les mesures, la danse était interdite. Les boîtes de nuit n’avait donc plus de raison d’être. Et de nombreux employés ont dû s’adapter et trouver un autre emploi. Les DJs ont aussi dû changer leur façon de faire. Ils ont été très présents sur les réseaux sociaux mais avaient hâte de retrouver leur public adoré.
Des mesures toujours en vigueur
Même si les boîtes ont rouvert, les fauves ne sont pas pour autant totalement lâchés. Les jeunes doivent être munis d’un Pass sanitaire pour entrer, un deuxième contrôle après celui du physionomiste. Les fêtards doivent porter leur masque s’ils ne sont pas attablés, et donc sur la piste de danse.
La distanciation sociale doit aussi être respectée, même sur un kompa ou un zouk… Pour ce faire, les jauges d’accueil sont pour l’instant limitées à 50%. Elles passeront à 75% à partir de lundi.