
Lors de son premier procès, Claudia Lauret avait comparu libre
Le 6 avril 2022, Claudia Lauret poursuivie pour l'assassinat de sa compagne de l'époque, Julita Bénard, disparue au gouffre de l'Etang Salé, était condamnée à 30 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises. Le jury avait décidé d'aller plus loin que les réquisitions du parquet général qui avait proposé la peine de 25 ans de réclusion. L'avocate de l'accusée, Me Amel Khlifi-Ethève, n'avait pas pu défendre sa cliente et plaider son acquittement pour des raisons indépendantes de sa volonté.
Logiquement, Claudia Lauret avait fait appel de la décision. Malgré ces trois nouveaux jours de procès, les débats n'auront pas apporté grand chose de nouveau par rapport à la première audience et n'auront donc pas permis de déterminer avec précision l'origine de la disparition de Julita Bénard en 2016.
Logiquement, Claudia Lauret avait fait appel de la décision. Malgré ces trois nouveaux jours de procès, les débats n'auront pas apporté grand chose de nouveau par rapport à la première audience et n'auront donc pas permis de déterminer avec précision l'origine de la disparition de Julita Bénard en 2016.

La famille et les proches de Julita Bénard ont gardé espoir pendant de nombreux jours en scrutant l'océan
Le 29 juillet de cette année-là, en pleine nuit et dans un endroit isolé, celle-ci disparaît de la circulation. Les recherches se concentrent sur le secteur du récif escarpé du Gouffre de l'Etang-Salé sur les bases de la première version de celle qui n’est, à ce moment-là, pas encore soupçonnée. Les recherches resteront vaines en dépit d’importants moyens déployés par les autorités et l’observation permanente du plan d’eau pendant des jours par les proches de la disparue (notre photo).
Un procès sans corps
Dès les premières heures des recherches et jusqu’au procès d’assises, les enquêteurs et la justice ont été baladés par celle qui était devenue la suspecte numéro 1 au fil des jours au vu des incohérences dans le récit de cette soirée.
Claudia Lauret, dernière personne à avoir vu Julita Bénard en vie, a livré deux versions. Dans la première, les deux femmes auraient subi une agression par un homme sur le parking du Gouffre. Claudia Lauret aurait pris la fuite et, à son retour, n’aurait plus trouvé trace de sa compagne. Dans la seconde version développée par l’accusée, atteinte de mythomanie, Julita Bénard aurait disparu après être allée uriner près des rochers le long du littoral escarpé de l’Etang-Salé.
Claudia Lauret, soupçonnée d'avoir échafaudé ce soir-là un scénario pour éliminer sa compagne, a toujours nié. Un mystère à la mesure des troubles psychologiques qui traversent celle qui a été examinée par une batterie d’experts. Ceux-ci ont conclu à une pathologie mentale à mi-chemin entre la schizophrénie et la psychopathie. Claudia Lauret serait en proie à des délires froids et narcissiques, ce qui pourrait expliquer ce qui s'est passé entre les deux femmes le soir des faits. Ses motivations restent inexpliquées. Tout ce que l'on sait c'est que la mise en cause multipliait les relations sentimentales avec des hommes et des femmes. Julita Bénard, très amoureuse, s'en était probablement rendue compte. Ce funeste soir de juillet 2016, elle avait peut-être l'intention d'avoir une franche explication avec Claudia Lauret.
Un procès sans corps
Dès les premières heures des recherches et jusqu’au procès d’assises, les enquêteurs et la justice ont été baladés par celle qui était devenue la suspecte numéro 1 au fil des jours au vu des incohérences dans le récit de cette soirée.
Claudia Lauret, dernière personne à avoir vu Julita Bénard en vie, a livré deux versions. Dans la première, les deux femmes auraient subi une agression par un homme sur le parking du Gouffre. Claudia Lauret aurait pris la fuite et, à son retour, n’aurait plus trouvé trace de sa compagne. Dans la seconde version développée par l’accusée, atteinte de mythomanie, Julita Bénard aurait disparu après être allée uriner près des rochers le long du littoral escarpé de l’Etang-Salé.
Claudia Lauret, soupçonnée d'avoir échafaudé ce soir-là un scénario pour éliminer sa compagne, a toujours nié. Un mystère à la mesure des troubles psychologiques qui traversent celle qui a été examinée par une batterie d’experts. Ceux-ci ont conclu à une pathologie mentale à mi-chemin entre la schizophrénie et la psychopathie. Claudia Lauret serait en proie à des délires froids et narcissiques, ce qui pourrait expliquer ce qui s'est passé entre les deux femmes le soir des faits. Ses motivations restent inexpliquées. Tout ce que l'on sait c'est que la mise en cause multipliait les relations sentimentales avec des hommes et des femmes. Julita Bénard, très amoureuse, s'en était probablement rendue compte. Ce funeste soir de juillet 2016, elle avait peut-être l'intention d'avoir une franche explication avec Claudia Lauret.
L'avocate générale accable l'accusée
Le parquet revient sur la relation jugée "malsaine". Claudia Lauret aurait menti à la victime, lui aurait pris de l'argent et aurait entretenu trois relations en même temps. L'avocate générale rappelle d'ailleurs qu'une semaine après la disparition de Julita Bénard, Claudia Lauret se serait connectée sur des sites de rencontres.
Ce vendredi après-midi, le parquet a requis 30 ans de réclusion criminelle et 5 ans de suivi socio-judiciaire.
Peu avant 20 heures, après en avoir délibéré, la cour a rendu son verdict. Les jurés ont estimé que Claudia Lauret était coupable de la mort de Julita Bénard et a cour a prononcé une peine de 30 ans de réclusion criminelle, 7 ans de suivi socio judiciaire et 10 ans d'interdiction de porter une arme.
Dans la salle des pas perdus, l'avocate de la condamnée affirme que sa cliente est "abasourdie". Alors qu'elle avait demandé l'acquittement pour sa cliente, elle expose désormais la possibilité d'un pourvoi en cassation.
De son côté, Karine Bénard, la soeur de la disparue, relaye la satisfaction de sa famille de voir la cour confirmer la peine prononcée l'an dernier.
Le parquet revient sur la relation jugée "malsaine". Claudia Lauret aurait menti à la victime, lui aurait pris de l'argent et aurait entretenu trois relations en même temps. L'avocate générale rappelle d'ailleurs qu'une semaine après la disparition de Julita Bénard, Claudia Lauret se serait connectée sur des sites de rencontres.
Ce vendredi après-midi, le parquet a requis 30 ans de réclusion criminelle et 5 ans de suivi socio-judiciaire.
Peu avant 20 heures, après en avoir délibéré, la cour a rendu son verdict. Les jurés ont estimé que Claudia Lauret était coupable de la mort de Julita Bénard et a cour a prononcé une peine de 30 ans de réclusion criminelle, 7 ans de suivi socio judiciaire et 10 ans d'interdiction de porter une arme.
Dans la salle des pas perdus, l'avocate de la condamnée affirme que sa cliente est "abasourdie". Alors qu'elle avait demandé l'acquittement pour sa cliente, elle expose désormais la possibilité d'un pourvoi en cassation.
De son côté, Karine Bénard, la soeur de la disparue, relaye la satisfaction de sa famille de voir la cour confirmer la peine prononcée l'an dernier.