« Malgré les améliorations que La Réunion connait depuis la rupture avec le régime colonial, une période abominable, l’île reste hors normes », décrit Risham Badroudine dans la brochure de 40 pages que vient d’éditer l’association « Pour un 19 mars célébré » et qu’il a co-écrit avec Julie Pontalba.
Les co-auteurs évoquent les fortes inégalités de salaire, le taux de pauvreté très élevé tout comme celui du chômage et les 30% de Réunionnais qui sortent du sytème scolaire sans diplôme.
Poursuivre la lutte
Le livret intitulé « 75 ans de vie commune… Et après ? » présente un bilan des 75 ans écoulés depuis la fin du colonialisme à La Réunion. Bilan à partir duquel les auteurs ont mis en exergue les défis à relever pour les générations futures au cours des 75 ans à venir.
Lors de la présentation du document à la presse ce mercredi, l’association présidée par Ary Yée-Chong-Tchi-Kan a renouvelé ses revendications pour que le 19 mars devienne un jour férié et chômé au même titre que le 20 décembre.
« 75 ans après le 19 mars 1946, des batailles ont été gagnées et d’autres perdues. L’important c’est que la lutte se poursuive », indique le président de l’association « Pour un 19 mars célébré ».
Le livret est en vente au prix de 5 euros.