C'est avec poésie que Préma Patché, récemment auréolée de deux médailles d'or au dernier Salon international de l'Agriculture lors du Concours général pour ses deux confitures banane-passion et papaye-vanille, a décrit l'agricultrice réunionnaise. "Les dames agricultrices sont des magiciennes. Nou lé des cheffes d'exploitation, nou okup papiers, marmay, bonomn... Et nou ariv à mener notre exploitation à merveille et avec de l'excellence", clame la Saint-Andréenne.
L'arrivée "en force" d'une nouvelle génération d'agricultrices ces dernières années a semble-t-il donné un coup de boost à la profession dans l'île, poursuit la confiturière : "Avant, la femme agricultrice restait dans l'ombre, c'était 'la femme de l'agriculteur'. Aujourd'hui, elles n'hésitent plus à prendre la lumière ou à dire ce qu'elles pensent". Même si beaucoup de choses restent à faire, poursuit Préma, notamment dans la représentativité des agricultrices "au niveau des instances, des syndicats ou dans les commissions".
"Travailler la terre, pour une femme agricultrice, c'est le bonheur"
Des femmes qui se lancent de plus en plus dans le travail de la terre, et qui n'ont pas froid aux yeux malgré les difficultés inhérentes à la profession, encore très masculine, c'est ce que constate Mireille Rivière, vice-présidente de la Commission des agricultrices (une émanation de la FDSEA). Pour elle, les agricultrices sont même "de plus en plus engagées". "Nou veu montrer ke nou lé là, ke nou existe (...) Nou peu avoir plusieurs casquettes mais mèm si nou lé fanm, nou peu être, entre guillemets, kom un boug".
Comme chez leurs collègues masculins, les agricultrices de l'île rencontrent pas mal de problèmes entre les aléas climatiques, les pertes de récolte, sans oublier la lourdeur administrative, avec en ligne de mire l'impossibilité pour la grande majorité des agriculteurs/agricultrices de pouvoir résider sur leurs exploitations. "Éloignées comme nous le sommes de nos exploitations, nous avons plus de responsabilités et de stress, avec la hantise de perdre notre production par malveillance ou autre. Mais nous aimons notre métier, il y a beaucoup de plaisir derrière. Travailler la terre, pour une femme agricultrice, c'est le bonheur", explique pour sa part Céliane Virassamy.
L'arrivée "en force" d'une nouvelle génération d'agricultrices ces dernières années a semble-t-il donné un coup de boost à la profession dans l'île, poursuit la confiturière : "Avant, la femme agricultrice restait dans l'ombre, c'était 'la femme de l'agriculteur'. Aujourd'hui, elles n'hésitent plus à prendre la lumière ou à dire ce qu'elles pensent". Même si beaucoup de choses restent à faire, poursuit Préma, notamment dans la représentativité des agricultrices "au niveau des instances, des syndicats ou dans les commissions".
"Travailler la terre, pour une femme agricultrice, c'est le bonheur"
Des femmes qui se lancent de plus en plus dans le travail de la terre, et qui n'ont pas froid aux yeux malgré les difficultés inhérentes à la profession, encore très masculine, c'est ce que constate Mireille Rivière, vice-présidente de la Commission des agricultrices (une émanation de la FDSEA). Pour elle, les agricultrices sont même "de plus en plus engagées". "Nou veu montrer ke nou lé là, ke nou existe (...) Nou peu avoir plusieurs casquettes mais mèm si nou lé fanm, nou peu être, entre guillemets, kom un boug".
Comme chez leurs collègues masculins, les agricultrices de l'île rencontrent pas mal de problèmes entre les aléas climatiques, les pertes de récolte, sans oublier la lourdeur administrative, avec en ligne de mire l'impossibilité pour la grande majorité des agriculteurs/agricultrices de pouvoir résider sur leurs exploitations. "Éloignées comme nous le sommes de nos exploitations, nous avons plus de responsabilités et de stress, avec la hantise de perdre notre production par malveillance ou autre. Mais nous aimons notre métier, il y a beaucoup de plaisir derrière. Travailler la terre, pour une femme agricultrice, c'est le bonheur", explique pour sa part Céliane Virassamy.