En vogue depuis quelques années dans certaines collectivités de France hexagonale, l'éco-pâturage commence à faire des émules dans l'île. Un procédé ancestral qui permet une gestion naturelle des espèces végétales tout en restaurant la biodiversité de ces milieux. En effet, l'action des cabris permet d’endiguer le développement d’espèces envahissantes et favorise une plus grande hétérogénéité de la flore locale.
De plus, outre l'absence de nuisances olfactives et sonores, l'éco-pâturage est plus écologique que la tonte des espaces verts via des engins motorisés (suppression de l’utilisation d’huile et carburants des engins mécaniques) et des désherbants tout en permettant la tonte dans des lieux difficiles d'accès.
Enfin, l'éco-pâturage possède une dimension sociale et pédagogique, les endroits où il est mis en œuvre sont en effet des lieux d'échanges et de sensibilisation à la préservation de la biodiversité.
Pour la mise en place de ce dispositif, en expérimentation depuis avril dernier, une convention a été signée entre la Cinor et l'Association de pêche et de protection des milieux aquatiques des rivières du Nord (AAPPMARN). Outre la rivière Saint-Denis, la Cinor envisage de déployer ce dispositif d'éco-pâturage dans d'autres cours d'eau du Nord. Une expérience "qui mêle aussi bien tradition, souci de notre avenir et amélioration de notre cadre de vie", explique Maurice Gironcel, président de la Cinor, première collectivité de l'île à faire appel à ces jardiniers d'un genre nouveau qui se sont déjà occupés de près de 3 600 m2 d'espaces verts depuis avril.
De plus, outre l'absence de nuisances olfactives et sonores, l'éco-pâturage est plus écologique que la tonte des espaces verts via des engins motorisés (suppression de l’utilisation d’huile et carburants des engins mécaniques) et des désherbants tout en permettant la tonte dans des lieux difficiles d'accès.
Enfin, l'éco-pâturage possède une dimension sociale et pédagogique, les endroits où il est mis en œuvre sont en effet des lieux d'échanges et de sensibilisation à la préservation de la biodiversité.
Pour la mise en place de ce dispositif, en expérimentation depuis avril dernier, une convention a été signée entre la Cinor et l'Association de pêche et de protection des milieux aquatiques des rivières du Nord (AAPPMARN). Outre la rivière Saint-Denis, la Cinor envisage de déployer ce dispositif d'éco-pâturage dans d'autres cours d'eau du Nord. Une expérience "qui mêle aussi bien tradition, souci de notre avenir et amélioration de notre cadre de vie", explique Maurice Gironcel, président de la Cinor, première collectivité de l'île à faire appel à ces jardiniers d'un genre nouveau qui se sont déjà occupés de près de 3 600 m2 d'espaces verts depuis avril.
Concilier ville urbaine et biodiversité
La maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, voit dans la mise en place de cet éco-pâturage un excellent moyen de lier environnement urbain et préservation de la biodiversité.
L'édile dionysienne souhaite en effet gommer l'image "ville-béton" du chef-lieu grâce à ce type d'initiative ou aux projets portés par sa municipalité. "Aujourd'hui, on retrouve des anguilles, des chevrettes ou des écrevisses dans la Rivière Saint-Denis et demain il y en aura beaucoup plus", prévoit-elle, "certaine" de récolter les fruits du travail "lancé aujourd'hui avec ces enfants et ces associations".
La maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, voit dans la mise en place de cet éco-pâturage un excellent moyen de lier environnement urbain et préservation de la biodiversité.
L'édile dionysienne souhaite en effet gommer l'image "ville-béton" du chef-lieu grâce à ce type d'initiative ou aux projets portés par sa municipalité. "Aujourd'hui, on retrouve des anguilles, des chevrettes ou des écrevisses dans la Rivière Saint-Denis et demain il y en aura beaucoup plus", prévoit-elle, "certaine" de récolter les fruits du travail "lancé aujourd'hui avec ces enfants et ces associations".