Les quatre auteurs présumés du braquage d’un fourgon au Port étaient déférés au tribunal de Champ fleuri ce lundi en milieu d'après-midi. Les auditions devant le juge d'instruction n’ont commencé qu’après 18 heures. L’un des quatre de la bande risque particulièrement gros. Il se retrouve en situation de récidive et encourt donc la perpétuité.
Le premier à passer au crible de la juge des libertés et de la détention est un homme d’une trentaine d’années se faisant appeler « monsieur R(...) ». D’emblée, il défend sa cause en expliquant avoir été influencé. Le trentenaire évoque aussi sa peur de partir en prison où, dit-il, il risque d’y être harcelé. Sa ligne de défense, qui consiste à minimiser son rôle puisqu’il affirme "regretter vraiment" ce qu’il a fait et "n’a pas réfléchi avant", n’a pas attendri le procureur.
Il est mis en examen pour vol à main armée en bande organisée. Il lui serait également reproché d’avoir fait des repérages et d’avoir recherché une arme. Le parquet demande une détention provisoire pour éviter la concertation frauduleuse notamment. Malgré ses remords, son passé plaide peu en sa faveur puisqu’il a déjà été condamné par le passé. "Donnez moi une chance", a-t-il fini par demander, sans plus de succès d’ici de possibles demandes de remise en liberté dans l’attente de son procès.
Deux braqueurs présumés demandent un délai
Le procureur insiste pour sa détention afin d’éviter d’éventuelles représailles car il pourrait être pris pour une balance. Il a en effet beaucoup collaboré à l’enquête, selon le procureur. Emmanuel R. aurait activement participé à toute l’organisation de ce braquage au Port. La tête pensante de ce forfait particulièrement osé dans la cité portuaire.
Il était le premier à être déféré puisqu’il avait été interpellé jeudi soir vers 20H. Il a donc passé 96 heures en garde à vue à l’issue desquelles une ultime confrontation avec ses acolytes a fini d’éclairer les enquêteurs de la sûreté départementale. En confrontation avec les autres mis en cause ce matin, il a maintenu ses dires. Emmanuel R. est placé en détention à Domenjod dès ce soir.
Le déferrement des autres protagonistes a été plus rapide puisque deux d'entre eux ont demandé un délai pour préparer leur défense. Il s'agit d'Alexandre M., qui aurait fourni le camion dans lequel la marchandise a été transférée, et de Kévin G.
Ce dernier a la particularité de se trouver actuellement sous bracelet électronique dans le cadre d'une condamnation pour vol. Raison pour laquelle la récidive pourrait être retenue à son encontre. Le débat différé devant le JLD devrait se dérouler ce jeudi pour ces deux protagonistes.
Personne n'a rien fait
Le dernier à passer devant la JLD, Alexandre B., a quant à lui été mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime, ce qui ne constitue pas un chef d’inculpation de nature criminelle mais délictuelle passible de 10 ans de prison. Lui aussi tente de minimiser son rôle. "J’ai rien fait", dit-il, mais comme son premier compère placé en détention une heure avant lui, une mention pour vol aggravé garnit son casier judiciaire. Un fait commis en 2001 alors qu'il n'avait que vingt ans.
Le procureur requiert à son encontre la détention provisoire pour éviter la pression sur d’éventuels témoins ou d’éventuels autres mis en cause qui pourraient être inquiétés au cours de la suite de l’enquête. Rappelons en effet que le procureur a décidé de l'ouverture d'une information judiciaire, procédure pénale au cours de laquelle le juge d'instruction procède aux recherches permettant la manifestation de la vérité.
Selon son avocat Me Jean Christophe Molière, il est reproché à son client d’avoir fourni l’arme qui, selon le conseil, était factice. Il est mis en cause par Emmanuel R. qui affirme qu'Alexandre B. lui a remis un pistolet à billes. Mais ce dernier ne savait pas à quoi allait servir cette arme, selon sa version. Dans cette même ligne de défense qui consiste à tout contester, son client affirme "ne pas avoir participé" à ce forfait et "ne connaît rien à ce qu’il s’est passé", d’où la demande de placement sous contrôle judiciaire qu'a tenté de faire valoir son avocat. Peine perdue puisque lui aussi, peu avant 22 heures ce lundi, s'est vu signifier sa mise en détention provisoire.
A ce jour, ni les cigarettes ni l’arme n’ont été retrouvées. D’autres investigations sont à mener.
Me Julien Barraco, avocat de Kévin G. qui, si la récidive est retenue, encourt la perpétuité :
Le premier à passer au crible de la juge des libertés et de la détention est un homme d’une trentaine d’années se faisant appeler « monsieur R(...) ». D’emblée, il défend sa cause en expliquant avoir été influencé. Le trentenaire évoque aussi sa peur de partir en prison où, dit-il, il risque d’y être harcelé. Sa ligne de défense, qui consiste à minimiser son rôle puisqu’il affirme "regretter vraiment" ce qu’il a fait et "n’a pas réfléchi avant", n’a pas attendri le procureur.
Il est mis en examen pour vol à main armée en bande organisée. Il lui serait également reproché d’avoir fait des repérages et d’avoir recherché une arme. Le parquet demande une détention provisoire pour éviter la concertation frauduleuse notamment. Malgré ses remords, son passé plaide peu en sa faveur puisqu’il a déjà été condamné par le passé. "Donnez moi une chance", a-t-il fini par demander, sans plus de succès d’ici de possibles demandes de remise en liberté dans l’attente de son procès.
Deux braqueurs présumés demandent un délai
Le procureur insiste pour sa détention afin d’éviter d’éventuelles représailles car il pourrait être pris pour une balance. Il a en effet beaucoup collaboré à l’enquête, selon le procureur. Emmanuel R. aurait activement participé à toute l’organisation de ce braquage au Port. La tête pensante de ce forfait particulièrement osé dans la cité portuaire.
Il était le premier à être déféré puisqu’il avait été interpellé jeudi soir vers 20H. Il a donc passé 96 heures en garde à vue à l’issue desquelles une ultime confrontation avec ses acolytes a fini d’éclairer les enquêteurs de la sûreté départementale. En confrontation avec les autres mis en cause ce matin, il a maintenu ses dires. Emmanuel R. est placé en détention à Domenjod dès ce soir.
Le déferrement des autres protagonistes a été plus rapide puisque deux d'entre eux ont demandé un délai pour préparer leur défense. Il s'agit d'Alexandre M., qui aurait fourni le camion dans lequel la marchandise a été transférée, et de Kévin G.
Ce dernier a la particularité de se trouver actuellement sous bracelet électronique dans le cadre d'une condamnation pour vol. Raison pour laquelle la récidive pourrait être retenue à son encontre. Le débat différé devant le JLD devrait se dérouler ce jeudi pour ces deux protagonistes.
Personne n'a rien fait
Le dernier à passer devant la JLD, Alexandre B., a quant à lui été mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime, ce qui ne constitue pas un chef d’inculpation de nature criminelle mais délictuelle passible de 10 ans de prison. Lui aussi tente de minimiser son rôle. "J’ai rien fait", dit-il, mais comme son premier compère placé en détention une heure avant lui, une mention pour vol aggravé garnit son casier judiciaire. Un fait commis en 2001 alors qu'il n'avait que vingt ans.
Le procureur requiert à son encontre la détention provisoire pour éviter la pression sur d’éventuels témoins ou d’éventuels autres mis en cause qui pourraient être inquiétés au cours de la suite de l’enquête. Rappelons en effet que le procureur a décidé de l'ouverture d'une information judiciaire, procédure pénale au cours de laquelle le juge d'instruction procède aux recherches permettant la manifestation de la vérité.
Selon son avocat Me Jean Christophe Molière, il est reproché à son client d’avoir fourni l’arme qui, selon le conseil, était factice. Il est mis en cause par Emmanuel R. qui affirme qu'Alexandre B. lui a remis un pistolet à billes. Mais ce dernier ne savait pas à quoi allait servir cette arme, selon sa version. Dans cette même ligne de défense qui consiste à tout contester, son client affirme "ne pas avoir participé" à ce forfait et "ne connaît rien à ce qu’il s’est passé", d’où la demande de placement sous contrôle judiciaire qu'a tenté de faire valoir son avocat. Peine perdue puisque lui aussi, peu avant 22 heures ce lundi, s'est vu signifier sa mise en détention provisoire.
A ce jour, ni les cigarettes ni l’arme n’ont été retrouvées. D’autres investigations sont à mener.
Me Julien Barraco, avocat de Kévin G. qui, si la récidive est retenue, encourt la perpétuité :
Me Jean Christophe Molière, avocat d'Alexandre B. qui encourt 10 ans de prison :