La recrudescence de patients admis au service de réanimation ces dernières semaines pèse sur les services et le personnel soignant. “Avec Omicron, il y a plus d’enfants hospitalisés, plus de passages aux urgences pédiatriques", explique Philippe Ocquidant, directeur médical de crise au CHU Sud. "Mais sur un enfant qui n’a pas de comorbidités majeures, normalement, il n’y a pas de formes graves, c’est l’exception”, précise-t-il, alors qu'un mineur a perdu la vie la semaine dernière.
Les patients Covid en réanimation sont majoritaires au CHU Sud. Souffrant de pneumopathie Covid, ils restent dans le service entre 3 semaines et un mois en moyenne.
Enceintes et en réa
Cette semaine, trois femmes enceintes sont prises en charge dans le service de réanimation du CHU Sud, dont une jeune femme d’une vingtaine d’années. Aucune d’entre elles n’est vaccinée, “pourtant les études commencent à démontrer que le vaccin ne présente aucun danger pour les femmes enceintes”, souligne Jérôme Lemant, médecin réanimateur au CHU Sud.
Quand l’état d’une patiente enceinte se complique, “on est obligé de faire des césariennes en urgence, et ce, même si la grossesse n’est pas à terme", regrette Jérôme Lemant.
“Le premier risque, c’est de mourir”
Le service enregistre entre une et quatre entrées par jour, ces derniers jours.
Outre les places qui se font rares, un passage en réanimation est une expérience à haut risque. “Le premier risque, c’est de mourir”, rappelle Jérôme Lemant, médecin réanimateur.
La France enregistre un taux compris entre “20 et 30%” des admis en réanimation qui succombent à leur pathologie. Ceux qui sortent d’un séjour dans le service gardent des séquelles à la fois psychologiques et physiques. “Une journée en réanimation, c’est affreux”, assure le médecin du service.
Les soignants ultra-mobilisés
Pour le personnel soignant, la crise a rendu la tâche davantage intense et complexe. Le nombre de lits a triplé, et l’activité nécessite aujourd’hui le double de médecins qu’hors période de crise. “Ce sont des gens qui sont parfois appelés sur leurs jours de repos, pas le choix”, confie le chef de service.
La charge de travail et le contexte agit aussi sur le moral des troupes : “Ce sont des histoires de patients qui meurent, d’enfants ou de parents qui pleurent”, souligne-t-il.
Le protocole sanitaire pèse encore un peu plus sur le quotidien des soignants. Pour chaque patient, il faut une surblouse, des gants, une charlotte, des surlunettes et un masque FFP2.
“C’est très très long, surtout pour les infirmiers qui rentrent beaucoup plus dans les chambres. C’est une charge supplémentaire et un temps énorme” pour le service, constate le médecin.
Infirmiers, soignants, médecins sont toujours plus mobilisés chaque jour pour venir en aide aux patients, qu’ils soient vaccinés ou non.
Actuellement, un infirmier est mobilisé en permanence pour deux patients, contre un infirmier pour cinq lits hors période de crise.
Les patients Covid en réanimation sont majoritaires au CHU Sud. Souffrant de pneumopathie Covid, ils restent dans le service entre 3 semaines et un mois en moyenne.
Enceintes et en réa
Cette semaine, trois femmes enceintes sont prises en charge dans le service de réanimation du CHU Sud, dont une jeune femme d’une vingtaine d’années. Aucune d’entre elles n’est vaccinée, “pourtant les études commencent à démontrer que le vaccin ne présente aucun danger pour les femmes enceintes”, souligne Jérôme Lemant, médecin réanimateur au CHU Sud.
Quand l’état d’une patiente enceinte se complique, “on est obligé de faire des césariennes en urgence, et ce, même si la grossesse n’est pas à terme", regrette Jérôme Lemant.
“Le premier risque, c’est de mourir”
Le service enregistre entre une et quatre entrées par jour, ces derniers jours.
Outre les places qui se font rares, un passage en réanimation est une expérience à haut risque. “Le premier risque, c’est de mourir”, rappelle Jérôme Lemant, médecin réanimateur.
La France enregistre un taux compris entre “20 et 30%” des admis en réanimation qui succombent à leur pathologie. Ceux qui sortent d’un séjour dans le service gardent des séquelles à la fois psychologiques et physiques. “Une journée en réanimation, c’est affreux”, assure le médecin du service.
Les soignants ultra-mobilisés
Pour le personnel soignant, la crise a rendu la tâche davantage intense et complexe. Le nombre de lits a triplé, et l’activité nécessite aujourd’hui le double de médecins qu’hors période de crise. “Ce sont des gens qui sont parfois appelés sur leurs jours de repos, pas le choix”, confie le chef de service.
La charge de travail et le contexte agit aussi sur le moral des troupes : “Ce sont des histoires de patients qui meurent, d’enfants ou de parents qui pleurent”, souligne-t-il.
Le protocole sanitaire pèse encore un peu plus sur le quotidien des soignants. Pour chaque patient, il faut une surblouse, des gants, une charlotte, des surlunettes et un masque FFP2.
“C’est très très long, surtout pour les infirmiers qui rentrent beaucoup plus dans les chambres. C’est une charge supplémentaire et un temps énorme” pour le service, constate le médecin.
Infirmiers, soignants, médecins sont toujours plus mobilisés chaque jour pour venir en aide aux patients, qu’ils soient vaccinés ou non.
Actuellement, un infirmier est mobilisé en permanence pour deux patients, contre un infirmier pour cinq lits hors période de crise.