Les 5 principaux candidats à l'élection présidentielle étaient face à face ce lundi soir pour le "Grand Débat" animé par Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau et diffusé en simultané sur TF1 et LCI. Ce sont désormais les instituts de sondage qui vont tenter de déterminer, auprès d'un panel de Français, lequel des prétendants à la fonction de chef de l'Etat, a le plus convaincu. Revivez les temps forts de la confrontation en quelques passes d'armes.
Les 5 candidats sont prêts. C'est parti. Suivez et commentez #LeGrandDebat sur @TF1 pic.twitter.com/80wQ4joLT6
— TF1 Le JT (@TF1LeJT) 20 mars 2017
Jean-Luc Mélenchon (à propos des "affaires judiciaires" concernant François Fillon et Marine Le Pen) : "J’ai admiré vos pudeurs de gazelles quand vous dites que la campagne a été polluée par les affaires de certains d’entre nous. Il n’y a que deux personnes concernées, les trois autres nous n’avons rien à voir avec tout ça. Donc merci de ne pas nous mettre tous dans le même sac", a-t-il ironisé sur la "pudeur" des deux journalistes.
(sur les retraites) "Il faut revenir à la retraite à 60 ans et aux 40 annuités", estime le candidat du Front de gauche, jugeant "incroyable qu'on soit revenu au niveau où on en était quand les retraites ont été créées en 1910"
Le candidat mise sur 100 milliards d'euros d’investissements dans l’énergie du futur, l’agriculture paysanne, l’économie de la mer… pour "revenir au plein-emploi !"
(sur le sujet de l'immigration) "à tout propos on agite des fantasmes et on propose toutes sortes d'épuisettes qui ont toutes des trous dedans. Les gens ne partent pas en immigration par plaisir. C'est un exil forcé", s'adresse-t-il particulièrement à Marine Le Pen
(sur le port du voile) "Vous ne pouvez pas aller jusqu'à établir une police de vêtement dans la rue et "empêcher les gens qui portent des cheveux verts ou ont des jupes courtes ou trop longues", a-t-il adressé à Marine Le Pen
Jean-Luc Mélenchon a promis qu'il serait le "dernier président de la Ve république", et qu'il mettra fin à "la monarchie présidentielle"
(sur les retraites) "Il faut revenir à la retraite à 60 ans et aux 40 annuités", estime le candidat du Front de gauche, jugeant "incroyable qu'on soit revenu au niveau où on en était quand les retraites ont été créées en 1910"
Le candidat mise sur 100 milliards d'euros d’investissements dans l’énergie du futur, l’agriculture paysanne, l’économie de la mer… pour "revenir au plein-emploi !"
(sur le sujet de l'immigration) "à tout propos on agite des fantasmes et on propose toutes sortes d'épuisettes qui ont toutes des trous dedans. Les gens ne partent pas en immigration par plaisir. C'est un exil forcé", s'adresse-t-il particulièrement à Marine Le Pen
(sur le port du voile) "Vous ne pouvez pas aller jusqu'à établir une police de vêtement dans la rue et "empêcher les gens qui portent des cheveux verts ou ont des jupes courtes ou trop longues", a-t-il adressé à Marine Le Pen
Jean-Luc Mélenchon a promis qu'il serait le "dernier président de la Ve république", et qu'il mettra fin à "la monarchie présidentielle"
François Fillon : "On est onze candidats à l'élection présidentielle, il y en a cinq ici, ça pose une question démocratique. Je sais que les sondages ont grande vertu pour les commentateurs mais avec cette règle-là, je n'aurais pas pu participer à la primaire de la droite et du centre
(sur les 35H) "Il faut donner la possibilité aux entreprises de négocier, via des accords majoritaires, le temps de travail des salariés"
(sur les retraites) "Le programme de Mme Le Pen, c'est le programme commun de la gauche en 1981. La gauche n'a jamais soutenu une seule des réformes des retraites qui permettent aujourd'hui (...) au gouvernement de plastronner en disant que l'équilibre des régimes est atteint", a déclaré l'ancien Premier ministre, plaidant pour un "passage progressif à 65 ans"
(sur la surpopulation carcérale) "Personne n'a jamais construit 40.000 places de prison en cinq ans", a-t-il lancé à l'adresse de Marine Le Pen
"Je me réjouis de voir qu'on se félicite de l'interdiction du voile à l'école", a-t-il noté les autres candidats. "La question fondamentale est celle de l'intégration de la religion musulmane"
François Fillon : "je veux être le président du redressement national"
(sur les 35H) "Il faut donner la possibilité aux entreprises de négocier, via des accords majoritaires, le temps de travail des salariés"
(sur les retraites) "Le programme de Mme Le Pen, c'est le programme commun de la gauche en 1981. La gauche n'a jamais soutenu une seule des réformes des retraites qui permettent aujourd'hui (...) au gouvernement de plastronner en disant que l'équilibre des régimes est atteint", a déclaré l'ancien Premier ministre, plaidant pour un "passage progressif à 65 ans"
(sur la surpopulation carcérale) "Personne n'a jamais construit 40.000 places de prison en cinq ans", a-t-il lancé à l'adresse de Marine Le Pen
"Je me réjouis de voir qu'on se félicite de l'interdiction du voile à l'école", a-t-il noté les autres candidats. "La question fondamentale est celle de l'intégration de la religion musulmane"
François Fillon : "je veux être le président du redressement national"
Emmanuel Macron (s'adressant à Marine Le Pen qui le critiquait sur le fait qu'il était favorable au port du burkini) : "Je n’ai pas besoin d’un ventriloque. Je vous assure tout va très bien. Quand j’ai quelque chose à dire, je le dis clairement c’est mon habitude"
(Suite à une remarque non nominative de Benoît Hamon sur la transparence du financement pendant la campagne) "Je pense que c’est pour moi donc je me permets d’intervenir. J’ai lancé un mouvement politique qui renouvelle vraiment la vie politique et est davantage dépendant des dons faute de subventions. Des dons allant de 1 à 7500 euros, comme le prévoit la loi"
(sur les retraites) "Je ne propose pas de faire la énième réforme qui consiste à repousser l'âge de départ", mais "une réforme en profondeur", en gardant "un système par répartition"
Emmanuel Macron a fustigé les "discours de guerre civile" de François Fillon sur l'insécurité
(sur le communautarisme) "Le piège dans lequel vous êtes en train de tomber Mme Le Pen par vos provocations, c'est de diviser la société et de faire des ennemis de la République des plus de 4 millions de Françaises et de Français dont la religion est l'islam et qui sont, pour la très grande majorité, absolument pas dans le communautarisme"
Emmanuel Macron (sur la fonction présidentielle) : "Je porte un projet d'alternance profonde avec de nouveaux visages, de nouveaux usages"
(Suite à une remarque non nominative de Benoît Hamon sur la transparence du financement pendant la campagne) "Je pense que c’est pour moi donc je me permets d’intervenir. J’ai lancé un mouvement politique qui renouvelle vraiment la vie politique et est davantage dépendant des dons faute de subventions. Des dons allant de 1 à 7500 euros, comme le prévoit la loi"
(sur les retraites) "Je ne propose pas de faire la énième réforme qui consiste à repousser l'âge de départ", mais "une réforme en profondeur", en gardant "un système par répartition"
Emmanuel Macron a fustigé les "discours de guerre civile" de François Fillon sur l'insécurité
(sur le communautarisme) "Le piège dans lequel vous êtes en train de tomber Mme Le Pen par vos provocations, c'est de diviser la société et de faire des ennemis de la République des plus de 4 millions de Françaises et de Français dont la religion est l'islam et qui sont, pour la très grande majorité, absolument pas dans le communautarisme"
Emmanuel Macron (sur la fonction présidentielle) : "Je porte un projet d'alternance profonde avec de nouveaux visages, de nouveaux usages"
Marine Le Pen (s'adressant à E.Macron) : Vous savez quoi ? Vous avez un talent fou. Vous arrivez à parler sept minutes et je suis incapable de résumer votre pensée. Vous n’avez rien dit. C’est le vide absolu, sidéral !
(sur le patriotisme économique) "Je veux un Etat qui avantage les entreprises françaises et non pas les entreprises étrangères ou européennes. Ce qui m’importe, c’est le travail des Français"
(sur la sécurité) la présidente du Front national a évoqué une "explosion de l'insécurité, de la violence, des cambriolages", conséquence, selon elle, "d'années de laxisme"
(sur l'immigration) "il faut des frontières nationales. Je ne vois pas comment compter sur la Grèce ruinée ou l'Italie submergée pour pouvoir maîtriser le flux qui arrive de manière ininterrompue". "Oui il y a une immigration sanitaire, une immigration économique, un droit d'asile totalement dévoyé... Encore une fois le meilleur moyen de lancer le signal, un signal honnête, nous ne pouvons plus vous accueillir, c'est de couper toutes les pompes aspirantes de l'immigration, l'aide médicale d'Etat, l'accession au logement, etc.", a-t-elle ajouté avant d'être interrompue par Jean-Luc Mélenchon : "Vous croyez que les gens discutent de ça avant de partir ?". "Evidemment que oui : on les comprend qu'ils veuillent venir. Ils gagnent en France, parfois sans travailler, cinq fois ou dix fois plus que chez eux", a conclu la candidate d'extrême droite.
(sur le patriotisme économique) "Je veux un Etat qui avantage les entreprises françaises et non pas les entreprises étrangères ou européennes. Ce qui m’importe, c’est le travail des Français"
(sur la sécurité) la présidente du Front national a évoqué une "explosion de l'insécurité, de la violence, des cambriolages", conséquence, selon elle, "d'années de laxisme"
(sur l'immigration) "il faut des frontières nationales. Je ne vois pas comment compter sur la Grèce ruinée ou l'Italie submergée pour pouvoir maîtriser le flux qui arrive de manière ininterrompue". "Oui il y a une immigration sanitaire, une immigration économique, un droit d'asile totalement dévoyé... Encore une fois le meilleur moyen de lancer le signal, un signal honnête, nous ne pouvons plus vous accueillir, c'est de couper toutes les pompes aspirantes de l'immigration, l'aide médicale d'Etat, l'accession au logement, etc.", a-t-elle ajouté avant d'être interrompue par Jean-Luc Mélenchon : "Vous croyez que les gens discutent de ça avant de partir ?". "Evidemment que oui : on les comprend qu'ils veuillent venir. Ils gagnent en France, parfois sans travailler, cinq fois ou dix fois plus que chez eux", a conclu la candidate d'extrême droite.
Benoît Hamon (qui attaque F. Fillon) : "vous êtes plus fort en soustraction de fonctionnaires qu’en addition avec votre propre argent"
Sans citer Emmanuel Macron, Benoît Hamon demande des "engagements clairs sur le financement des campagnes, et de la clarté avec laquelle nous montrerons que nous n’avons pas de dons de personnes qui appartiennent à des grands groupes et qui pourraient demain nous ligoter"
"Avec le revenu universel, au 1er janvier 2018, ce sera une augmentation de 200 € du smic net"
"Offrir la possibilité de partir plus tôt pour ceux ayant connu un métier pénible" mais aussi offrir la possibilité de "transférer des trimestres à son conjoint pour avoir plus rapidement une retraite à taux plein"
Benoît Hamon a promis d'être "un président honnête et juste, indépendant par rapport à l'argent et aux lobbies"
Le Grand débat à revivre en intégralité :
Sans citer Emmanuel Macron, Benoît Hamon demande des "engagements clairs sur le financement des campagnes, et de la clarté avec laquelle nous montrerons que nous n’avons pas de dons de personnes qui appartiennent à des grands groupes et qui pourraient demain nous ligoter"
"Avec le revenu universel, au 1er janvier 2018, ce sera une augmentation de 200 € du smic net"
"Offrir la possibilité de partir plus tôt pour ceux ayant connu un métier pénible" mais aussi offrir la possibilité de "transférer des trimestres à son conjoint pour avoir plus rapidement une retraite à taux plein"
Benoît Hamon a promis d'être "un président honnête et juste, indépendant par rapport à l'argent et aux lobbies"
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