L'heure du bilan
Avant de dresser le bilan du binôme qu'il a constitué avec Viviane Payet-Ben Hamida, Jean-Marie Virapoullé, également 1er vice-président du Conseil départemental en charge de l'action sociale, a profité de la présence de Cyrille Melchior pour lui rendre un hommage appuyé. "Cyrille Melchior est une figure politique de droite qui a marqué positivement la collectivité de par son bilan. Tout le monde est actuellement en campagne mais il a pris du temps et fait en sorte d'être a mes cotés, je tenais personnellement à le remercier de son soutien".
Jean-Marie Virapoullé a ensuite dressé quelques actions qu'il a concrétisées avec Viviane Payet-Ben Hamida au sein du Département, à commencer par la recentralisation du RSA dont il était un des initiateurs avec Cyrille Melchior. "Nous avons fait nos preuves pendant ce mandat avec un fort investissement dans l'humain, mais c'est vrai que l'action forte qui me marquera reste la recentralisation du RSA. Si cette recentralisation n'était pas effective, nous n'aurions pas eu les moyens de financer les dépenses du RSA au vu du très grand nombre d'allocataires dans notre île", explique le premier vice-président de la collectivité départementale.
Une recentralisation qui a permis à cette dernière dès 2020 d'économiser pas moins de 30 à 35 millions d'euros par an. "Cette recentralisation a donné un bol d'air aux finances du Département qui est aujourd'hui la collectivité la moins endettée de l'île", rappelle JMV, car elle a permis au Département d'économiser en 2020 pas moins de 30 à 35 millions d'euros. "Ces économies nous ont permis de mettre en place d'autres dispositifs tels que le R+, l'allocation d'insertion et de retour à l'emploi avec bientôt 2000 bénéficiaires, le Pacte de solidarité d'urgence sociale avec la distribution de colis alimentaires lors du confinement, le Pass Bien-être de 150 euros ou encore le Chèque d'accompagnement personnalisé alimentaire et Hygiène (CAPAH)", poursuit le conseiller départemental.
"Nous avons mené une politique sociale volontariste à l'échelle départementale où nous avons été force de proposition, mais aussi à l'échelle de la commune de Saint-André", reprend-il, rappelant que la précédente municipalité a bénéficié de la plus grosse contribution du PST social pour la rénovation de son CCAS, lui permettant notamment de lancer son plan d'amélioration légère de l'habitat de moins de 5 000 euros ou de doubler le portage de repas à domicile. "Concernant le PST, nous avons investi dans de grands projets communaux comme la route du Colosse ou l'avenue de la République. Au total, ce sont près de 10 millions euros qui ont été investis à Saint-André dans le cadre du PST 1 et PST 2", ajoute Jean-Marie Virapoullé.
Un bilan partagé par Viviane Payet-Ben Hamida, qui loue les qualités humaines de son binôme avec qui elle prend plaisir "à travailler en équipe". "J'ai deux messages à faire passer : notre bilan est positif et notre binôme est efficace. Moi-même j'ai pu travailler sur des dossiers importants au Département que ce soit dans les domaines de l'insertion, où nous avons initié le Tremplin activité jeunes (TAJ), sur la lutte contre les violences faites aux femmes avec la mise en place des téléphones "grave danger" ou encore sur la parentalité", énumère-t-elle.
Présent pour soutenir la candidature de son 1er vice-président, Cyrille Melchior n'a pas tari d'éloges sur le travail effectué par les conseillers sortants du canton 5. "Ils n'ont pas ménagé leurs efforts pour que les dossiers de La Réunion avancent. Au Département, on entend souvent les élus de l'Est qui disent que l'Est est en retard : Jean-Marie et Viviane se sont battus pour ce rééquilibrage en s'engageant notamment pour la future Route des hauts de l'Est (RHE) qui partira de l'Est dionysien jusqu'à Saint-Benoit, voire Sainte-Rose", loue le président sortant de la collectivité départementale. Il appelle donc les électeurs du canton 5 à faire preuve de "clairvoyance" afin, dit-il "que l'expérience de Viviane et de Jean-Marie continue à les servir".
"Un an après, le changement lé amer"
Viviane Payet-Ben Hamida et Jean-Marie Virapoullé comptent sur l'appui des électeurs le mois prochain pour donner un carton jaune à la gestion de la nouvelle majorité municipale de Saint-André et en particulier son maire, Joé Bédier. "Il y a une phrase qui me revient régulièrement, c'est qu'un an après les municipales, la population me dit que 'le changement à la mairie lé amer'. J'ai entendu cette expression entre 2008 et 2014. Si le changement est amer, le remède c'est Viviane et Jean-Marie", poursuit Jean-Marie Virapoullé.
Ce dernier prend pour exemple la fermeture jusqu'à nouvel ordre du parc du Colosse, décidée par la mairie officiellement en raison de la crise covid, "alors que d'autres sites à travers l'île ont déjà ouvert leurs portes". "J'ai mal à ma ville de voir le Colosse abandonné, un site qui a récemment bénéficié de 15 millions d'euros d'investissements. Le maire l'a fermé car ce n'est pas lui qui était à l'origine du projet. Il n'a pas le droit de jeter à la poubelle un projet d'aussi grande envergure qui permettaient aux Saint-Andréens de passer un bon moment. Il faut à travers ce vote pousser un cri d'alerte pour lui dire d'arrêter de faire n'importe quoi", peste JMV, qui demande à la population de ne "pas faire le choix du mépris et de l'incompétence".
Il conclut : "Nous avons fait nos preuves et pas mes principaux adversaires. En 6 ans, on n'a jamais autant investi à Saint-André. Permettez-nous de poursuivre le travail engagé dans l'intérêt de la Réunion et de Saint-André".
Avant de dresser le bilan du binôme qu'il a constitué avec Viviane Payet-Ben Hamida, Jean-Marie Virapoullé, également 1er vice-président du Conseil départemental en charge de l'action sociale, a profité de la présence de Cyrille Melchior pour lui rendre un hommage appuyé. "Cyrille Melchior est une figure politique de droite qui a marqué positivement la collectivité de par son bilan. Tout le monde est actuellement en campagne mais il a pris du temps et fait en sorte d'être a mes cotés, je tenais personnellement à le remercier de son soutien".
Jean-Marie Virapoullé a ensuite dressé quelques actions qu'il a concrétisées avec Viviane Payet-Ben Hamida au sein du Département, à commencer par la recentralisation du RSA dont il était un des initiateurs avec Cyrille Melchior. "Nous avons fait nos preuves pendant ce mandat avec un fort investissement dans l'humain, mais c'est vrai que l'action forte qui me marquera reste la recentralisation du RSA. Si cette recentralisation n'était pas effective, nous n'aurions pas eu les moyens de financer les dépenses du RSA au vu du très grand nombre d'allocataires dans notre île", explique le premier vice-président de la collectivité départementale.
Une recentralisation qui a permis à cette dernière dès 2020 d'économiser pas moins de 30 à 35 millions d'euros par an. "Cette recentralisation a donné un bol d'air aux finances du Département qui est aujourd'hui la collectivité la moins endettée de l'île", rappelle JMV, car elle a permis au Département d'économiser en 2020 pas moins de 30 à 35 millions d'euros. "Ces économies nous ont permis de mettre en place d'autres dispositifs tels que le R+, l'allocation d'insertion et de retour à l'emploi avec bientôt 2000 bénéficiaires, le Pacte de solidarité d'urgence sociale avec la distribution de colis alimentaires lors du confinement, le Pass Bien-être de 150 euros ou encore le Chèque d'accompagnement personnalisé alimentaire et Hygiène (CAPAH)", poursuit le conseiller départemental.
"Nous avons mené une politique sociale volontariste à l'échelle départementale où nous avons été force de proposition, mais aussi à l'échelle de la commune de Saint-André", reprend-il, rappelant que la précédente municipalité a bénéficié de la plus grosse contribution du PST social pour la rénovation de son CCAS, lui permettant notamment de lancer son plan d'amélioration légère de l'habitat de moins de 5 000 euros ou de doubler le portage de repas à domicile. "Concernant le PST, nous avons investi dans de grands projets communaux comme la route du Colosse ou l'avenue de la République. Au total, ce sont près de 10 millions euros qui ont été investis à Saint-André dans le cadre du PST 1 et PST 2", ajoute Jean-Marie Virapoullé.
Un bilan partagé par Viviane Payet-Ben Hamida, qui loue les qualités humaines de son binôme avec qui elle prend plaisir "à travailler en équipe". "J'ai deux messages à faire passer : notre bilan est positif et notre binôme est efficace. Moi-même j'ai pu travailler sur des dossiers importants au Département que ce soit dans les domaines de l'insertion, où nous avons initié le Tremplin activité jeunes (TAJ), sur la lutte contre les violences faites aux femmes avec la mise en place des téléphones "grave danger" ou encore sur la parentalité", énumère-t-elle.
Présent pour soutenir la candidature de son 1er vice-président, Cyrille Melchior n'a pas tari d'éloges sur le travail effectué par les conseillers sortants du canton 5. "Ils n'ont pas ménagé leurs efforts pour que les dossiers de La Réunion avancent. Au Département, on entend souvent les élus de l'Est qui disent que l'Est est en retard : Jean-Marie et Viviane se sont battus pour ce rééquilibrage en s'engageant notamment pour la future Route des hauts de l'Est (RHE) qui partira de l'Est dionysien jusqu'à Saint-Benoit, voire Sainte-Rose", loue le président sortant de la collectivité départementale. Il appelle donc les électeurs du canton 5 à faire preuve de "clairvoyance" afin, dit-il "que l'expérience de Viviane et de Jean-Marie continue à les servir".
"Un an après, le changement lé amer"
Viviane Payet-Ben Hamida et Jean-Marie Virapoullé comptent sur l'appui des électeurs le mois prochain pour donner un carton jaune à la gestion de la nouvelle majorité municipale de Saint-André et en particulier son maire, Joé Bédier. "Il y a une phrase qui me revient régulièrement, c'est qu'un an après les municipales, la population me dit que 'le changement à la mairie lé amer'. J'ai entendu cette expression entre 2008 et 2014. Si le changement est amer, le remède c'est Viviane et Jean-Marie", poursuit Jean-Marie Virapoullé.
Ce dernier prend pour exemple la fermeture jusqu'à nouvel ordre du parc du Colosse, décidée par la mairie officiellement en raison de la crise covid, "alors que d'autres sites à travers l'île ont déjà ouvert leurs portes". "J'ai mal à ma ville de voir le Colosse abandonné, un site qui a récemment bénéficié de 15 millions d'euros d'investissements. Le maire l'a fermé car ce n'est pas lui qui était à l'origine du projet. Il n'a pas le droit de jeter à la poubelle un projet d'aussi grande envergure qui permettaient aux Saint-Andréens de passer un bon moment. Il faut à travers ce vote pousser un cri d'alerte pour lui dire d'arrêter de faire n'importe quoi", peste JMV, qui demande à la population de ne "pas faire le choix du mépris et de l'incompétence".
Il conclut : "Nous avons fait nos preuves et pas mes principaux adversaires. En 6 ans, on n'a jamais autant investi à Saint-André. Permettez-nous de poursuivre le travail engagé dans l'intérêt de la Réunion et de Saint-André".