
Président de l'institution depuis 2010, Bernard Picardo a tenu en préambule à rétablir "quelques vérités" sur la situation passée et présente de la CMAR. "Disons les choses comme elles le sont : depuis notre prise de fonction en 2016, nous avons eu un mandat placé sous le signe d'une bonne gestion financière avec des comptes financiers équilibrés à chaque assemblée générale. Une gestion rigoureuse mais qui ne nous a pas empêchés de travailler avec l'ensemble de nos partenaires qui reconnaissent désormais notre place", se félicite-t-il.
Ce dernier pourra compter pour ce scrutin sur le soutien de ses plus fidèles alliés, en premier lieu la CPME d'Eric Leung ou encore la CAPEB de Cyrille Rickmounie, sans oublier ceux de Haroun Gany (son 1er vice-président), Marie-Pierre Lafosse-Rivière (1ère secrétaire adjointe du bureau des élus), Lilian Ringuin Velleyen (trésorier adjoint), Joseph Alidor (3e secrétaire adjoint) ou encore Cédric Daly (CPME).
Pour le président de la CPME Réunion, Eric Leung, "tout le travail qui a été effectué ce n'est pas de l'écume mais de l'action". "Au delà de la continuité c'est aussi de la confiance. Bernard est quelqu'un de confiance qui a travaillé sur énormément de dossiers de fond. Ce sont des sujets qui ne se voient pas dans l'immédiat car il faut prendre le temps de la réflexion", clame le patron de l'organisation patronale.
"Nous devons une prime au sortant qui n'a pas démérité", clame de son côté son homologue de la CAPEB, Cyrille Rickmounie, qui revient sur les critiques formulées par les adversaires de M. Picardo. "Je n'ai jamais vu une assemblée générale qui n'a pas été validée à l'unanimité et aujourd'hui on reproche à l'équipe sortante de n'avoir rien fait de bon. Des critiques formulées par des candidats qui siégeaient pourtant lors de ces AG", regrette-t-il.
"Lors de notre second mandat en 2016, l'ensemble des élus et moi-même avions pris plusieurs engagements : consolider les entreprises et les rendre plus compétitives, améliorer la protection sociale des artisans et de leurs familles, un travail plus poussé sur le numérique, plus de proximité entre la Chambre et les artisans, et enfin, travailler notre ouverture dans notre environnement régional", rappelle Bernard Picardo.
"Les artisans n'ont pas été oubliés"
Sur ces points, il assure que ses équipes n'ont pas démérité ces dernières années, même "s'il reste encore à faire". En revanche, il s'étonne des critiques de certains de ses adversaires sur un manque de proximité entre la Chambre de métiers et les artisans. "Durant cette mandature, nous avons rendu la Chambre plus proche de ses artisans que jamais avec la mise en place de la première CMA mobile de France mais aussi énormément de webinaires, de forums ou encore un partenariat plus poussé avec la CGSS. Cela s'est vu lors du confinement l'an dernier : malgré la fermeture physique de nos antennes durant cette période, les artisans n'ont pas été oubliés, bien au contraire. Désormais, quand un chef d'entreprise franchit les portes de la CMAR, il vient avec un problème et repart avec une solution", clame-t-il. Il ajoute : "J'entends des personnes dire que rien n'a été fait lors de cette mandature. On peut toujours dire qu'il manque à faire mais dire que rien n'a été fait ce n'est pas une réalité".
Pour prouver ses dires, Bernard Picardo tient à livrer quelques chiffres. Tout d'abord, sur le taux de pérennité des entreprises à 3 ans, qui est passé de 62% en 2016 à 73% aujourd'hui (pour les entreprises qui ont passé le cap des 5 ans, ce chiffre est passé de 48% à 59%). De même que pour le nombre d'entreprises inscrites dans le répertoire de la Chambre, qui est passé de 18 000 à 23 000 fin 2020, soit 5 000 entreprises de plus. Par ailleurs, le nombre d'emplois dans le domaine de l'artisanat est passé de 42 000 en 2016 à 50 000 l'an dernier.
"Ces cinq dernières années n'ont pas été de tout repos. Je prends pour exemple la crise des gilets jaunes ou l'épidémie de coronavirus. Lors du confinement l'an dernier et lorsque les établissements recevant du public comme nous étaient fermés, nous avons continué à travailler pour nos entreprises à travers nos outils numériques", rappelle le président sortant.
S'il est amené à rempiler pour un 3e mandat, Bernard Picardo et ses soutiens souhaitent effectuer un travail plus poussé sur la proximité avec plus de rencontres de terrain entre les élus et les artisans, proximité qui passera par le lancement d'une webtv. Le président-candidat souhaite dans le même temps poursuivre ses actions en matière de lutte contre le travail au noir et mettre en place une équipe d'ingénierie dédiée aux fonds publics.
Ce dernier pourra compter pour ce scrutin sur le soutien de ses plus fidèles alliés, en premier lieu la CPME d'Eric Leung ou encore la CAPEB de Cyrille Rickmounie, sans oublier ceux de Haroun Gany (son 1er vice-président), Marie-Pierre Lafosse-Rivière (1ère secrétaire adjointe du bureau des élus), Lilian Ringuin Velleyen (trésorier adjoint), Joseph Alidor (3e secrétaire adjoint) ou encore Cédric Daly (CPME).
Pour le président de la CPME Réunion, Eric Leung, "tout le travail qui a été effectué ce n'est pas de l'écume mais de l'action". "Au delà de la continuité c'est aussi de la confiance. Bernard est quelqu'un de confiance qui a travaillé sur énormément de dossiers de fond. Ce sont des sujets qui ne se voient pas dans l'immédiat car il faut prendre le temps de la réflexion", clame le patron de l'organisation patronale.
"Nous devons une prime au sortant qui n'a pas démérité", clame de son côté son homologue de la CAPEB, Cyrille Rickmounie, qui revient sur les critiques formulées par les adversaires de M. Picardo. "Je n'ai jamais vu une assemblée générale qui n'a pas été validée à l'unanimité et aujourd'hui on reproche à l'équipe sortante de n'avoir rien fait de bon. Des critiques formulées par des candidats qui siégeaient pourtant lors de ces AG", regrette-t-il.
"Lors de notre second mandat en 2016, l'ensemble des élus et moi-même avions pris plusieurs engagements : consolider les entreprises et les rendre plus compétitives, améliorer la protection sociale des artisans et de leurs familles, un travail plus poussé sur le numérique, plus de proximité entre la Chambre et les artisans, et enfin, travailler notre ouverture dans notre environnement régional", rappelle Bernard Picardo.
"Les artisans n'ont pas été oubliés"
Sur ces points, il assure que ses équipes n'ont pas démérité ces dernières années, même "s'il reste encore à faire". En revanche, il s'étonne des critiques de certains de ses adversaires sur un manque de proximité entre la Chambre de métiers et les artisans. "Durant cette mandature, nous avons rendu la Chambre plus proche de ses artisans que jamais avec la mise en place de la première CMA mobile de France mais aussi énormément de webinaires, de forums ou encore un partenariat plus poussé avec la CGSS. Cela s'est vu lors du confinement l'an dernier : malgré la fermeture physique de nos antennes durant cette période, les artisans n'ont pas été oubliés, bien au contraire. Désormais, quand un chef d'entreprise franchit les portes de la CMAR, il vient avec un problème et repart avec une solution", clame-t-il. Il ajoute : "J'entends des personnes dire que rien n'a été fait lors de cette mandature. On peut toujours dire qu'il manque à faire mais dire que rien n'a été fait ce n'est pas une réalité".
Pour prouver ses dires, Bernard Picardo tient à livrer quelques chiffres. Tout d'abord, sur le taux de pérennité des entreprises à 3 ans, qui est passé de 62% en 2016 à 73% aujourd'hui (pour les entreprises qui ont passé le cap des 5 ans, ce chiffre est passé de 48% à 59%). De même que pour le nombre d'entreprises inscrites dans le répertoire de la Chambre, qui est passé de 18 000 à 23 000 fin 2020, soit 5 000 entreprises de plus. Par ailleurs, le nombre d'emplois dans le domaine de l'artisanat est passé de 42 000 en 2016 à 50 000 l'an dernier.
"Ces cinq dernières années n'ont pas été de tout repos. Je prends pour exemple la crise des gilets jaunes ou l'épidémie de coronavirus. Lors du confinement l'an dernier et lorsque les établissements recevant du public comme nous étaient fermés, nous avons continué à travailler pour nos entreprises à travers nos outils numériques", rappelle le président sortant.
S'il est amené à rempiler pour un 3e mandat, Bernard Picardo et ses soutiens souhaitent effectuer un travail plus poussé sur la proximité avec plus de rencontres de terrain entre les élus et les artisans, proximité qui passera par le lancement d'une webtv. Le président-candidat souhaite dans le même temps poursuivre ses actions en matière de lutte contre le travail au noir et mettre en place une équipe d'ingénierie dédiée aux fonds publics.