Le genre de découverte qui retourne l'estomac. Ce lundi soir, Priscillia et son mari étaient en train de promener leurs chiens à Bras-Panon lorsqu'ils ont entendu des miaulements en provenance du fond d'un ravin. Pas question pour le couple de poursuivre sa route sans agir.
Ils rentrent chez eux et s'équipent de cordes d'escalade et de frontales. Ils cherchent alors le meilleur moyen pour s'approcher avant de se lancer dans la végétation et les ronces, non sans difficulté. "Les cris se rapprochaient et j’avais de l’espoir. On y était presque. Et puis, une odeur horrible de cadavre", se souvient Priscillia. "1 heure d'escalade pour trouver quoi ? Ce p***** de sac en plastique ! On comprend tout de suite l'horreur". Le sac étant solidement attaché avec du fil de fer, ils ne peuvent pas l'ouvrir sur place. Ils s'en saisissent et font demi-tour.
Les survivants placés en famille d'accueil
Une fois à la maison, "encore plus d’horreur !", décrit-elle. Ils y découvrent le cadavre d'une chatte, le ventre dur et gonflé, et rempli d'asticots, ainsi que cinq chatons cachectiques, l'un d'entre eux dans un état critique, un cordon de tissu noué autour du cou. "Il se battait contre la mort ! Depuis combien de temps étaient-ils là ?", se questionne-t-elle.
Ils rentrent chez eux et s'équipent de cordes d'escalade et de frontales. Ils cherchent alors le meilleur moyen pour s'approcher avant de se lancer dans la végétation et les ronces, non sans difficulté. "Les cris se rapprochaient et j’avais de l’espoir. On y était presque. Et puis, une odeur horrible de cadavre", se souvient Priscillia. "1 heure d'escalade pour trouver quoi ? Ce p***** de sac en plastique ! On comprend tout de suite l'horreur". Le sac étant solidement attaché avec du fil de fer, ils ne peuvent pas l'ouvrir sur place. Ils s'en saisissent et font demi-tour.
Les survivants placés en famille d'accueil
Une fois à la maison, "encore plus d’horreur !", décrit-elle. Ils y découvrent le cadavre d'une chatte, le ventre dur et gonflé, et rempli d'asticots, ainsi que cinq chatons cachectiques, l'un d'entre eux dans un état critique, un cordon de tissu noué autour du cou. "Il se battait contre la mort ! Depuis combien de temps étaient-ils là ?", se questionne-t-elle.
Le chaton avec le cordon de tissu ne passera pas la nuit. Il décèdera à 4 heures du matin. "Je suis dévastée", confie Priscillia, qui a lancé un appel à l'aide sur les réseaux sociaux. Les survivants ont été déposés chez le vétérinaire le lendemain. Ils pèsent tous environ 300 grammes et sont âgés environ de 5 semaines.
Sensibilisation
Grâce au courage du couple et à la solidarité des internautes, les boules de poils ont depuis rejoint une famille d'accueil, où ils sont biberonnés. Les soins sont pris en charge par deux associations (Sauve ton Bourbon et Cie et Association Pattes & Coeurs Horizons). "Leur état reste critique. Ils sont très maigres, envahis de parasites. Ils ne sont pas sortis d'affaires", s'inquiète une bénévole, déplorant que ce cas soit loin d'être isolé. "C'est quotidien", regrette-t-elle.
Cette sordide découverte n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle d'Oscar, un jeune royal bourbon retrouvé empoisonné et jeté dans un sac d'engrais en 2013. Une histoire qui avait ému l'opinion publique et conduit à l'instauration d'une journée pour sensibiliser la population et les élus sur la question de la maltraitance animale.