Des échauffourées ont marqué la soirée du mercredi 3 novembre à Saint-Benoît. Des violences se sont produites en fin de journée dans le quartier de Labourdonnais. Les forces de l’ordre sont intervenues. Les internautes ont inondé les réseaux sociaux d’images de ces heurts. Le calme est revenu en milieu de soirée.
Le maire de Saint-Benoît, Patrice Selly, a pris la parole sur les réseaux sociaux afin de dénoncer ces agissements : « Je veux envoyer un message très clair à ceux qui pensent pouvoir marcher sur Saint-Benoît et sa population ! »
Il pointe alors du doigt les personnes à l’origine des violences : « Je parle de ces groupes de jeunes, mineurs le plus souvent, qui errent dans les rues en fin de journée ou les nuits et qui ne sont pas contrôlés par leurs parents. » L’édile évoque ensuite les heurts de la nuit : « Un de ces groupes de jeunes a débarqué à la Cité Labourdonnais pour provoquer les gens. Je dis STOP ! Et j’appelle au calme. »
Le maire de Saint-Benoît demande le soutien des autorités. « Il faut plus de patrouilles, il faut des interpellations et des condamnations« , déclare-t-il, avant d’ajouter : « Les parents de ces jeunes délinquants aussi devront assumer leurs responsabilités. »
« Ce mercredi 3 novembre, un groupe de jeunes est venu provoquer la population, cité Labourdonnais. Des violences ont été commises. Il y a eu des jets de galets…
Je veux dire solennellement, en ma qualité de maire de St Benoît, que ces exactions ne seront pas tolérées.
Je demande au Sous-Préfet la tenue d’une réunion d’urgence : il faut davantage de patrouilles. Il faut des interpellations. Mais il faut aussi des condamnations !
Je pointe également la responsabilité des parents de ces jeunes, souvent mineurs et livrés à eux-mêmes.
Les provocations et les exactions de quelques-uns ne font en tout cas que renforcer notre détermination : la sécurité des Bénédictines et des Bénédictins et le respect de notre population sont au cœur de nos priorités.
En un an, les chiffres de la délinquance ont reculé de 10% sur notre territoire.
Ce n’est qu’un début. »
Patrice SELLY, maire de St-Benoit