Il est aujourd’hui “difficile de trouver de la main-d’œuvre au niveau du maraîchage, dans nos serres, chez nos professionnels de l’agriculture”, avance-t-il.
L’agriculture peine à trouver des candidats. Coupeurs de canne, ouvriers agricoles, techniciens, mécaniciens, moniteurs, conseillers, agents sanitaires, ingénieurs agronomes ou encore tractoristes, de nombreuses offres dans le domaine restent aujourd’hui à pourvoir sur le site de Pôle Emploi.
L’agriculture réunionnaise de demain
A travers le projet AGRIPéi2030, le Département souhaite accompagner la jeunesse qui se forme aux métiers agricoles dans les deux lycées dédiés de l’île, des métiers “nobles et essentiels” qui, “lorsqu’ils sont faits avec passion », contribuent à façonner La Réunion de demain.
“Ce sont des métiers difficiles”, prévient-il, mais cela “fait partie d’un choix professionnel”, ajoute Serge Hoareau qui met cependant en avant une diversité de débouchés dans le domaine, notamment à La Réunion où l’agriculture se modernise et se diversifie : “Il y a plusieurs types de métiers, on peut être exploitant mais on peut être aussi ouvrier agricole, on peut être porcher, on peut être celui qui gère la coopérative, etc”.
AGRIPéi2030 prévoit notamment, à terme, la mise en culture de 2.000 à 3.000 hectares de friches permettant en particulier d’amplifier l’installation des jeunes agriculteurs et la création de 350 à 500 exploitations soit 500 à 1.000 emplois supplémentaires.