"Ces trois dernières semaines, on est à trois agressions par des détenus présentant des troubles psychiatriques", déplore Alexandre Vissouvanadin, secrétaire général UFAP UNSA Réunion Mayotte pénitentiaire.
C’est dans ce contexte anxiogène que des agents ont répondu à l’appel du syndicat en postant un barrage filtrant à l’entrée du centre de détention du Port depuis 6 heures ce lundi.
Ils attendent des réponses de l’autorité administrative alors que, disent-ils, "nous avons un problème de gestion des cas psychiatriques au sein de l’établissement. Cela fait plusieurs années que nous demandons des structures adaptées", réitère Alexandre Vissouvanadin.
Une solution de repli consisterait au transfert de ces détenus présentant des troubles psychiatriques vers la métropole, plus outillée. "Aujourd’hui on nous dit qu’il n’y a aucune possibilité de transfert à moins de se refiler le détenu d’établissement en établissement (localement, ndlr). Nous on demande, en l’absence de structure adaptée, un déplacement du détenu vers la métropole afin d’avoir des soins garantis pour cette personne", exprime-t-il. "Aujourd’hui, on a 2 places d’unité spécialisée en psychiatrie (USIP) pour 1000 détenus. C’est même pas 1% donc je pense qu’aujourd’hui la prise en charge n’est pas à la hauteur des attentes", résume-t-il la situation.
Un autre aspect fait partie des revendications du jour, il s’agit de la gestion de la population carcérale en provenance de Mayotte.
Si le syndicaliste ne remet pas en cause la solidarité interregionale, il préférerait que chaque département puisse bénéficier de ses propres moyens pour la gestion de sa population carcérale et que la prison de Majicavo soit étendue et que le parc immobilier pénitentiaire de La Réunion le soit également.
C’est dans ce contexte anxiogène que des agents ont répondu à l’appel du syndicat en postant un barrage filtrant à l’entrée du centre de détention du Port depuis 6 heures ce lundi.
Ils attendent des réponses de l’autorité administrative alors que, disent-ils, "nous avons un problème de gestion des cas psychiatriques au sein de l’établissement. Cela fait plusieurs années que nous demandons des structures adaptées", réitère Alexandre Vissouvanadin.
Une solution de repli consisterait au transfert de ces détenus présentant des troubles psychiatriques vers la métropole, plus outillée. "Aujourd’hui on nous dit qu’il n’y a aucune possibilité de transfert à moins de se refiler le détenu d’établissement en établissement (localement, ndlr). Nous on demande, en l’absence de structure adaptée, un déplacement du détenu vers la métropole afin d’avoir des soins garantis pour cette personne", exprime-t-il. "Aujourd’hui, on a 2 places d’unité spécialisée en psychiatrie (USIP) pour 1000 détenus. C’est même pas 1% donc je pense qu’aujourd’hui la prise en charge n’est pas à la hauteur des attentes", résume-t-il la situation.
Un autre aspect fait partie des revendications du jour, il s’agit de la gestion de la population carcérale en provenance de Mayotte.
Si le syndicaliste ne remet pas en cause la solidarité interregionale, il préférerait que chaque département puisse bénéficier de ses propres moyens pour la gestion de sa population carcérale et que la prison de Majicavo soit étendue et que le parc immobilier pénitentiaire de La Réunion le soit également.