La réforme des institutions voulue par Emmanuel Macron est dans les tuyaux. Le chef de l’Etat, le président du Sénat (Gérard Larcher – LR) et de l’Assemblée nationale (François de Rugy – LREM) ont discuté ce vendredi matin des contours d’une mesure visant à réduire de 30% le nombre de parlementaires, assurément la mesure la plus symbolique. Mais aucun accord officiel n’a été arrêté entre les trois hommes d’Etat.
« Il y a eu des avancées sur tous les sujets lors de cette réunion à l’Elysée mais pas d’accord » sur les 30% de parlementaires en moins, a déclaré l’entourage de Gérard Larcher (LR), président du Sénat.
Cette mise au point est venue démentir en moins d’une heure les rumeurs de l’entourage d’Emmanuel Macron, selon lesquelles un accord avait été trouvé sur ce point. Il n’en est finalement rien.
Mais il y a quelques minutes, l’Elysée vient de clarifier la teneur réelle des échanges conclus entre les présidents des deux assemblées et le Président de la République en affirmant que la réduction de 30% du nombre de parlementaires constituait « un engagement de campagne » du président Macron et qu’il le « tiendrait ». Son Premier ministre présentera d’ailleurs en milieu de semaine prochaine les grandes lignes de la future réforme.
Edouard Philippe devrait présenter des projets de loi constitués de trois engagements de campagne très forts : la réduction du nombre de parlementaires, l’introduction d’une dose de proportionnelle et également le non-cumul des mandats dans le temps.
Réunion utile auj sur la réforme constitutionnelle avec @EmmanuelMacron @EPhilippePM @FdeRugy. Des avancées significatives mais aucun accord sur la réduction de 30% du nombre de parlementaires. Le point reste en discussion. Je réunirai le groupe de travail du Sénat mardi.
— Gérard Larcher (@gerard_larcher) 30 mars 2018