"Je ne veux rien entendre", lance Joé Bédier, lors d'un point presse donné ce mercredi dans son bureau de la mairie. L'édile saint-andréen tenait à marquer sa désapprobation concernant les tractations menées par la Cirest et la Cise sur ce nouveau contrat de fermage.
Pour rappel, l'ancien contrat signé avec la Cise était arrivé à terme le 31 décembre dernier mais avait été prolongé de quelques mois avant la relance d'une nouvelle DSP. Le nouvel avenant courait du 1er janvier 2022 jusqu'au 31 juillet prochain, le temps de laisser la Cise et Runéo finaliser leurs dossiers mais la Cirest a décidé de retenir le premier qui avait répondu entièrement aux demandes faites par l'intercommunalité.
Pour rappel, l'ancien contrat signé avec la Cise était arrivé à terme le 31 décembre dernier mais avait été prolongé de quelques mois avant la relance d'une nouvelle DSP. Le nouvel avenant courait du 1er janvier 2022 jusqu'au 31 juillet prochain, le temps de laisser la Cise et Runéo finaliser leurs dossiers mais la Cirest a décidé de retenir le premier qui avait répondu entièrement aux demandes faites par l'intercommunalité.
"Il va falloir redevenir sérieux"
"On me présente le nouveau contrat le 13 juin et on me fait comprendre qu'il faut négocier le 14. C'est inacceptable de présenter les choses de cette manière", confie Joé Bédier qui estime par ailleurs que le délai accordé pour le renouvellement de ce nouveau contrat de fermage était "insuffisant".
Une manière de faire "inappropriée" poursuit le maire, d'autant plus qu'on lui a laissé entendre que sa commune "pourrait se retrouver avec une coupure d'eau".
"Ça, j'aimerais voir, il va falloir redevenir sérieux", peste Joé Bédier qui dit vouloir tout faire "pour éviter que l'eau devienne un produit de luxe". Selon lui, les raisons qu'on lui aurait avancées pour expliquer cette augmentation comprise entre 17 et 20% - effective dès le mois d'août prochain - serait l'explosion du prix des produits d'assainissement, qui a connu une hausse de 649% ces derniers mois.
"Même avec 2% d'augmentation je n'accepterais pas. Je demande aussi bien à la Cise qu'à la Cirest de revoir leur copie. Je ne peux pas accepter ces conditions d'autant plus sur un sujet sensible comme l'eau. La population souffre déjà assez avec l'augmentation du prix du gaz, du carburant et du coût de la vie", tient-il à rappeler, avant de conclure : "Quand on est dans un tel niveau augmentation, il va falloir mettre tout sur la table comme par exemple le train de vie de la Cise".
"On me présente le nouveau contrat le 13 juin et on me fait comprendre qu'il faut négocier le 14. C'est inacceptable de présenter les choses de cette manière", confie Joé Bédier qui estime par ailleurs que le délai accordé pour le renouvellement de ce nouveau contrat de fermage était "insuffisant".
Une manière de faire "inappropriée" poursuit le maire, d'autant plus qu'on lui a laissé entendre que sa commune "pourrait se retrouver avec une coupure d'eau".
"Ça, j'aimerais voir, il va falloir redevenir sérieux", peste Joé Bédier qui dit vouloir tout faire "pour éviter que l'eau devienne un produit de luxe". Selon lui, les raisons qu'on lui aurait avancées pour expliquer cette augmentation comprise entre 17 et 20% - effective dès le mois d'août prochain - serait l'explosion du prix des produits d'assainissement, qui a connu une hausse de 649% ces derniers mois.
"Même avec 2% d'augmentation je n'accepterais pas. Je demande aussi bien à la Cise qu'à la Cirest de revoir leur copie. Je ne peux pas accepter ces conditions d'autant plus sur un sujet sensible comme l'eau. La population souffre déjà assez avec l'augmentation du prix du gaz, du carburant et du coût de la vie", tient-il à rappeler, avant de conclure : "Quand on est dans un tel niveau augmentation, il va falloir mettre tout sur la table comme par exemple le train de vie de la Cise".