
C'était trop beau pour être vrai! Des routes libérées des barrages des camionneurs, avec comme seules contraintes les traditionnels embouteillages...
Souvenez-vous. Le Préfet avait adroitement obtenu lundi la sortie de la crise en imposant aux pétroliers une baisse de 10 cts d'euros, ajoutée aux 2,5 millions d'euros apportés par la Région pour les seuls professionnels.
Il y avait certes encore quelques problèmes à régler, notamment sur la façon de distribuer la manne régionale, mais on était raisonnablement en droit de penser que la crise était derrière nous.
Oui, mais voilà, c'était compter sans le patron de Tamoil, bien décidé à récupérer une partie des 10 cts qu'il a perdus sur le dos des gérants de ses stations-services.
La rumeur a commencé à circuler hier soir. Bertrand d'Abadie aurait fait le tour, mercredi après-midi, de quelques unes de ses stations pour annoncer aux gérants qu'il comptait leur demander de participer à l'effort imposé par le Préfet. En substance, il aurait déclaré: "Je perds de l'argent. Pas question que je sois le seul à en perdre".
La menace s'est faite plus précise hier après-midi où, au cours d'une réunion avec un certain nombre de gérants Tamoil, il aurait annoncé la couleur: Il souhaite que les gérants participent à hauteur de 2 cts d'euros...
Inutile de vous dire qu'il a eu droit à une opposition farouche.
Depuis, tout le monde négocie, tandis que les gérants des autres marques regardent ce qui se passe chez Tamoil de façon particulièrement attentive. Ils ont en effet peur, comme cela avait déjà été le cas, que les autres pétroliers n'aient envoyé le patron de Tamoil en élcaireur, histoire de voir comment ça réagissait, quitte à embrayer derrière lui s'ils jugeaient le coup jouable.
D'autant que tout le monde a en tête que le Préfet doit annoncer une nouvelle baisse des prix des carburants au 1er décembre, soit dans 15 jours très exactement. Comment, dans ce contexte, ne pas penser que les pétroliers essaient de faire monter la pression, histoire d'obtenir une baisse la plus faible possible?
Pour le moment, personne ne cherche à dramatiser. On en est encore au stade des négociations et tout le monde espère trouver une issue sereine à cette nouvelle crise.
Nul doute que le Préfet se serait bien passé de ce rebondissement...
Souvenez-vous. Le Préfet avait adroitement obtenu lundi la sortie de la crise en imposant aux pétroliers une baisse de 10 cts d'euros, ajoutée aux 2,5 millions d'euros apportés par la Région pour les seuls professionnels.
Il y avait certes encore quelques problèmes à régler, notamment sur la façon de distribuer la manne régionale, mais on était raisonnablement en droit de penser que la crise était derrière nous.
Oui, mais voilà, c'était compter sans le patron de Tamoil, bien décidé à récupérer une partie des 10 cts qu'il a perdus sur le dos des gérants de ses stations-services.
La rumeur a commencé à circuler hier soir. Bertrand d'Abadie aurait fait le tour, mercredi après-midi, de quelques unes de ses stations pour annoncer aux gérants qu'il comptait leur demander de participer à l'effort imposé par le Préfet. En substance, il aurait déclaré: "Je perds de l'argent. Pas question que je sois le seul à en perdre".
La menace s'est faite plus précise hier après-midi où, au cours d'une réunion avec un certain nombre de gérants Tamoil, il aurait annoncé la couleur: Il souhaite que les gérants participent à hauteur de 2 cts d'euros...
Inutile de vous dire qu'il a eu droit à une opposition farouche.
Depuis, tout le monde négocie, tandis que les gérants des autres marques regardent ce qui se passe chez Tamoil de façon particulièrement attentive. Ils ont en effet peur, comme cela avait déjà été le cas, que les autres pétroliers n'aient envoyé le patron de Tamoil en élcaireur, histoire de voir comment ça réagissait, quitte à embrayer derrière lui s'ils jugeaient le coup jouable.
D'autant que tout le monde a en tête que le Préfet doit annoncer une nouvelle baisse des prix des carburants au 1er décembre, soit dans 15 jours très exactement. Comment, dans ce contexte, ne pas penser que les pétroliers essaient de faire monter la pression, histoire d'obtenir une baisse la plus faible possible?
Pour le moment, personne ne cherche à dramatiser. On en est encore au stade des négociations et tout le monde espère trouver une issue sereine à cette nouvelle crise.
Nul doute que le Préfet se serait bien passé de ce rebondissement...