Premier pas en arrière ou simple poudre aux yeux ? Hier, le procureur général d'Iran, Mohammad Jafar Montazeri, a annoncé la dissolution de la "police des moeurs" qui cristallise les tensions dans le pays. Néanmoins, le guide suprême n’a pas confirmé cette information aujourd’hui et seuls les journaux réformateurs l’ont évoquée, quand les médias conservateurs n’ont pas relayé l’information.
C’est le président Mahmoud Ahmadinejad qui a créé la police des mœurs, plus connue sous le nom de Gasht-e-Ershad. Il voulait répandre la culture de la décence et du hijab. Cette unité composée d’hommes en uniforme vert et de femmes portant le tchador noir (qui couvre la tête et le haut du corps) avait commencé ses patrouilles en 2006.
Cette police des mœurs est accusée de la mort de Mahsa Amini en septembre dernier. La police l’accusait de ne pas respecter le code vestimentaire strict en République islamique, à savoir le port du voile en public. Son décès a déclenché un vaste mouvement de contestation dans le pays depuis trois mois.
Pour de nombreux Iraniens, cette annonce n’est que de la poudre aux yeux puisque la législation sur le port du voile n’a pas été modifiée. Le Hijab reste obligatoire et tous les corps policiers sont amenés à la faire respecter.
De plus, cette dissolution ne risque pas de calmer la contestation. Car si le port de voile a été l’élément déclencheur, c’est la fin du régime des mollahs qu’exigent aujourd’hui les opposants. Une grève générale de trois jours débute ce lundi.
C’est le président Mahmoud Ahmadinejad qui a créé la police des mœurs, plus connue sous le nom de Gasht-e-Ershad. Il voulait répandre la culture de la décence et du hijab. Cette unité composée d’hommes en uniforme vert et de femmes portant le tchador noir (qui couvre la tête et le haut du corps) avait commencé ses patrouilles en 2006.
Cette police des mœurs est accusée de la mort de Mahsa Amini en septembre dernier. La police l’accusait de ne pas respecter le code vestimentaire strict en République islamique, à savoir le port du voile en public. Son décès a déclenché un vaste mouvement de contestation dans le pays depuis trois mois.
Pour de nombreux Iraniens, cette annonce n’est que de la poudre aux yeux puisque la législation sur le port du voile n’a pas été modifiée. Le Hijab reste obligatoire et tous les corps policiers sont amenés à la faire respecter.
De plus, cette dissolution ne risque pas de calmer la contestation. Car si le port de voile a été l’élément déclencheur, c’est la fin du régime des mollahs qu’exigent aujourd’hui les opposants. Une grève générale de trois jours débute ce lundi.