Revenir à la rubrique : Société

Vers un boycott des boutiques de stations-service ?

Certaines stations-service sont encore ouvertes ce matin, le temps d’épuiser le stock de carburant livré dans la soirée de mercredi. Pour autant, certaines stations ont décidé de ne pas baisser le rideau, malgré l’absence de carburant à la pompe, les gérants ayant décidé de continuer l’activité boutique. « On a décidé, même si nous n’avons plus […]

Ecrit par JD – le jeudi 30 janvier 2014 à 10H16

Certaines stations-service sont encore ouvertes ce matin, le temps d’épuiser le stock de carburant livré dans la soirée de mercredi. Pour autant, certaines stations ont décidé de ne pas baisser le rideau, malgré l’absence de carburant à la pompe, les gérants ayant décidé de continuer l’activité boutique.

« On a décidé, même si nous n’avons plus de carburant, de laisser la station ouverte en 24/24 pour la boutique« , explique un employé de station-service à Saint-Denis.

Mais sur la toile, la riposte s’organise. Sur les réseaux sociaux, plusieurs appels sont lancés pour boycotter les boutiques de stations-service. « Il suffit de boycotter les boutiques des stations-service, ne plus rien y acheter. Les carburant on n’a pas le choix, par contre pour les articles des boutiques, allons ailleurs« , lance un internaute.

« Nous n’avons qu’à boycotter la boutique de la station. Comme ça, ils verront ce que ça fait« , ajoute un deuxième internaute.

L’idée d’un boycott fait son chemin même chez les automobilistes

Même sentiment du côté des automobilistes. Alors qu’ils patientent dans leurs véhicules, la tonalité des propos se rapprochent des commentaires d’internautes. « Vous croyez honnêtement que je vais venir à la boutique de la station, alors qu’ils font grève et nous em….« , lâche furibond, Jonathan, un automobiliste bloqué depuis près d’une demi-heure dans les embouteillages.

Pour les automobilistes, savoir si oui ou non la boutique de la station sera ouverte est le cadet de leurs soucis. « Moi j’ai besoin de travailler. Il me faut du carburant. Point barre« , explique Eric.

L’idée d’un boycott fait également son chemin du côté des automobilistes.

Alors que tous patientent, les employés de la station-service annoncent qu’il n’y a plus de gasoil. Les automobilistes repartent dépités à la recherche d’une autre station encore ouverte ce matin…

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Renouvellement de la flotte de pêche : Le CRPMEM réagit

Le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de La Réunion s’exprime sur la décision de la Commission européenne d’autoriser l’Etat français à financier partiellement le renouvellement de la flotte de pêche traditionnelle des Outre-mer.

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.

Handicap : « L’école inclusive, ça n’existe pas ! », affirme Ericka Bareigts

A l’issue d’une rencontre avec la direction de la MDPH ce mercredi matin, la maire de Saint-Denis Ericka Bareigts a présenté un long réquisitoire contre l’absence d’efficacité et d’humanité de la prise en compte des enfants porteurs de handicap. Déva Radakichenin, le directeur de la MDPH, lui a répondu que les délais de traitement allongés étaient dus au fait que les dossiers de scolarisation étaient souvent mal constitués.