Pendant les municipales de Saint-Paul, Antoine Franco s‘est senti tenu par une sorte de devoir de réserve. Pour ne pas gêner la candidature de Mme Bello qu’il soutenait, il a évité les sujets qui fâchent. Quitte à faire machine arrière. Ainsi, après avoir lancé l’idée d’un référendum sur la MCUR, il est revenu sur sa position.
Les élections terminées, Franco se sent libéré. Le voilà recommençant à taper sur Paul Vergès. Et il le fait de plus en plus durement. La haine que Franco voue au président de Région est en fait égale à la fascination que ce dernier exerce sur le patron de Collair.
Des psychologues, psychanalystes, psychiatres et autres experts expliquent longuement comment se construit le couple haine/fascination. Les écrits de Franco, ses déclarations anti-Vergès dont il fait un bouc émissaire sont les pages de l’histoire d’une désillusion, d’un amour filial contrarié. Franco aurait tant aimé être reconnu comme un fils spirituel, un bon communiste. Une grande part de ses critiques portent sur cet aspect.
Pour se sentir mieux, il ne reste plus à Franco qu’une possibilité: faire une demande en bonne et due forme d’adoption auprès de Vergès.
Le psy