Condamnée à 25 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa grand-mère, Sandrine Suzanne, 27 ans, avait décidé de faire appel de sa condamnation par la cour d’assises de Saint-Denis. Après trois jours d’audience, le verdict en appel vient de tomber. Une sentence plus lourde pour l’accusée puisque Sandrine Suzanne écope de 30 ans de réclusion criminelle.
Celle que l’on surnomme la « tigresse des nuits saint-pierroises » s’est effondrée en larmes dans les bras de sa mère. Elle est ensuite retournée dans la geôle, complètement abattue. Pour son avocat, incompréhension et déception sont les seuls mots qui lui viennent à l’esprit après ce procès. Pour Me Hoarau, depuis le début de cette affaire, il n’y a jamais eu de preuves matérielles tangibles, fiables. Pour lui, le procès s’achève avec un « goût d’inachevé ».
La cour a ainsi réaffirmé la culpabilité de Sandrine Suzanne. « Les jurés n’ont pas été dupes », défendra pour sa part l’avocat de la partie civile qui estime même que c’était un procès de trop. Seul regret du côté des membres de la partie civile, ne pas avoir assisté à des aveux…
Les prochains jours diront si Sandrine Suzanne décide ou pas de se pourvoir en cassation.