Le tribunal d’instance, qui a rendu son jugement le 28 janvier dernier, estime que Veolia a manqué à son obligation de résultat, cette obligation ne s’arrêtant pas à l’information de la qualité de l’eau, mais étant bel et bien la fourniture d’eau potable.
Hugues Marie-Louise, à l’origine de l’action en justice, avait fait valoir les frais engagés pour s’approvisionner en eau potable (achat de bouteilles, gaz utilisé pour faire bouillir l’eau), précise le journal.
L’indemnisation a été fixée à quelques centaines d’euros, mais pour le plaignant, l’enjeu est surtout de mettre la municipalité, à qui il reproche de n’avoir toujours pas fait construire d’usine de potabilité, face à ses responsabilités.