
Il est 8 heures du matin lorsque la police frappe à la porte de Madi T. afin de lui poser des questions sur une affaire d'escroquerie de chéquiers. Personne ne répond mais les agents du commissariat de Saint-André ne se désarment pas pour autant. Ils reviennent, et cette fois, même si personne ne répond, ils entendent que ça s'active à l'intérieur. Ils font le tour et là, surprise, une branche de zamal sur la table du balcon posée sur un journal. Ça change la donne et permet aux policiers d'ouvrir une enquête en flagrance. Cette fois, ils forcent l'entrée et là encore, surprise, le locataire est bien présent.
La perquisition qui suit met en exergue, par le plus grand des hasards bien sûr, des sachets de conditionnement dans la chasse d'eau des toilettes, des téléphones cachés dans le frigo, des clés dans un gâteau, une balance de précision et, cerise sur le gâteau, deux pains de résine de cannabis de 100 grammes chacun, bien cachés eux aussi. L'homme, âgé de 44 ans, est placé en garde à vue et déféré en vue d'une comparution immédiate. À la barre, tout devient subitement plus clair pour la présidente : "C'est pour ma consommation personnelle. Si je cache tout, c'est pour pas que mon fils les trouve", explique le prévenu. "Et la somme d'argent sur votre compte bancaire ?" enchaîne la magistrate. "J'achète des baskets sur internet, je les faits venir et je les revends" répond le prévenu qui peine à convaincre le tribunal.
Nous avons clairement les éléments d'un trafic
En effet, avec 14 mentions sur son casier, 7 incarcérations et un emploi de médiateur au SMIC à la commune, le procureur pense plutôt qu'il s'agit d'un trafic de zamal : "Le gramme est à 20€ et vous nous dites que vous avez acheté le pain de 100g à 600€. Ça ne tient pas la route votre affaire sinon ça veut dire qu'on vous le revend à perte, de plus, je ne pense pas que ce soit les ventes de baskets qui vous permettent de gagner autant", s'interroge le magistrat. Le parquet poursuit : "Il nous raconte n'importe quoi car il ne sait pas quoi dire. Nous avons clairement les éléments d'un trafic même si, il comparait pour détention et usage de stupéfiants. Je vous demande une peine de 10 mois de prison avec maintien en détention".
La défense ne l'entend pas de cette oreille : "La police part pour un trafic de chéquier et tombe sur des stups, et là, branle-bas de combat ! Il est là pour 200 grammes et on demande 10 mois de prison. Il a 14 mentions, mais seulement 2 pour des stups. Donnez-lui une chance, et on verra ce qu'il en fait", plaide la robe noire. Après délibération, le prévenu est condamné à la peine de 10 mois de prison avec maintien en détention. Le tribunal indique avoir tenu compte du casier judiciaire et de la quantité non négligeable de zamal découvert.
La perquisition qui suit met en exergue, par le plus grand des hasards bien sûr, des sachets de conditionnement dans la chasse d'eau des toilettes, des téléphones cachés dans le frigo, des clés dans un gâteau, une balance de précision et, cerise sur le gâteau, deux pains de résine de cannabis de 100 grammes chacun, bien cachés eux aussi. L'homme, âgé de 44 ans, est placé en garde à vue et déféré en vue d'une comparution immédiate. À la barre, tout devient subitement plus clair pour la présidente : "C'est pour ma consommation personnelle. Si je cache tout, c'est pour pas que mon fils les trouve", explique le prévenu. "Et la somme d'argent sur votre compte bancaire ?" enchaîne la magistrate. "J'achète des baskets sur internet, je les faits venir et je les revends" répond le prévenu qui peine à convaincre le tribunal.
Nous avons clairement les éléments d'un trafic
En effet, avec 14 mentions sur son casier, 7 incarcérations et un emploi de médiateur au SMIC à la commune, le procureur pense plutôt qu'il s'agit d'un trafic de zamal : "Le gramme est à 20€ et vous nous dites que vous avez acheté le pain de 100g à 600€. Ça ne tient pas la route votre affaire sinon ça veut dire qu'on vous le revend à perte, de plus, je ne pense pas que ce soit les ventes de baskets qui vous permettent de gagner autant", s'interroge le magistrat. Le parquet poursuit : "Il nous raconte n'importe quoi car il ne sait pas quoi dire. Nous avons clairement les éléments d'un trafic même si, il comparait pour détention et usage de stupéfiants. Je vous demande une peine de 10 mois de prison avec maintien en détention".
La défense ne l'entend pas de cette oreille : "La police part pour un trafic de chéquier et tombe sur des stups, et là, branle-bas de combat ! Il est là pour 200 grammes et on demande 10 mois de prison. Il a 14 mentions, mais seulement 2 pour des stups. Donnez-lui une chance, et on verra ce qu'il en fait", plaide la robe noire. Après délibération, le prévenu est condamné à la peine de 10 mois de prison avec maintien en détention. Le tribunal indique avoir tenu compte du casier judiciaire et de la quantité non négligeable de zamal découvert.