Qu’est-ce que le Monkeypox et comment se transmet-il ?
Le Monkeypox est une maladie zoonotique infectieuse due à un othopoxvirus. Elle est habituellement transmise à l’Homme par des rongeurs sauvages ou des primates, dans les zones forestières d’Afrique du Centre et de l’Ouest.
Une transmission inter-humaine est également possible, indique Santé Publique France.
Le virus MKP peut se transmettre par contact direct avec les lésions cutanées, les muqueuses d’une personne malade, ou par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…).
Une personne peut aussi être contaminée au contact de l’environnement d’un malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain…).
Il est donc important que les malades respectent un isolement pendant toute la durée de la maladie, c’est-à -dire jusqu’à la disparition des dernières croûtes, soit généralement au bout de 3 semaines.
L’infection par le virus MKP n’est pas connue comme une IST, mais le contact direct avec une peau lésée durant un rapport sexuel facilite la transmission, précisent les autorités sanitaires.
L’infection par le virus Monkeypox (MKP) débute par une fièvre, souvent forte et accompagnée de maux de tête, de courbatures et d’asthénie (grosse fatigue). Après 2 jours environ apparaît une éruption vésiculeuse, faite de vésicules remplies de liquide qui évoluent vers le dessèchement, la formation de croutes puis la cicatrisation. Des démangeaisons sont fréquentes.
Les bulles se concentrent plutôt sur le visage, les paumes des mains et plantes des pieds. Les muqueuses sont également concernées, dans la bouche et la région génitale. Les ganglions lymphatiques sont enflés et douloureux, sous la mâchoire et au niveau du cou. L’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours. La phase de fièvre dure environ 1 à 3 jours.
La maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de deux à 3 semaines. Le monkeypox est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées. Elle peut se compliquer de surinfection des lésions cutanées ou d’atteintes respiratoires, digestives ou ophtalmologiques ou neurologiques.
À ce stade, les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé, indique Santé Publique France.