Les cas de variole du singe détectés dans le monde pourraient n'être "que le sommet de l’iceberg", a déclaré l'Organisation mondiale de la santé ce vendredi à Genève, en Suisse.
"Nous en sommes pour l’instant au tout, tout début de cet événement", résume Sylvie Briand, directrice du département de préparation mondiale aux risques infectieux à l’OMS.
Au cours d'une réunion consacrée à l’émergence de cas de variole du singe dans de nombreux pays, Sylvie Briand a résumé le flou actuel en déclarant que "nous ne savons pas si nous ne voyons que le sommet de l’iceberg" mais s'est voulue également rassurante. "Ce n’est pas une maladie dont le grand public devrait s’inquiéter. Ce n’est pas le Covid ou d’autres maladies qui se répandent rapidement."
Découverte en 1958 sur des singes maintenus en captivité pour la recherche
Néanmoins, l’OMS estime que les autorités sanitaires de chacun des pays touchés disposent d’une fenêtre de tir qui a lieu maintenant. A ce titre, ces pays devraient, selon l’OMS, "mettre en place des mesures adéquates pour arrêter la transmission maintenant."
La France, qui compte sept cas avérés de variole du singe, a vacciné deux premières personnes considérées comme cas-contact. Elles ont été vaccinées ce vendredi à Paris, à l’hôpital Bichat.
Ailleurs dans le monde, le ministère espagnol de la Santé répertoriait vendredi 98 cas confirmés, le Royaume-Uni 90, et le Portugal 74. Dans ce dernier pays, tous les cas sont des hommes, la plupart âgés de moins de 40 ans, ce qui correspond au profil des personnes les plus touchées par la maladie.
La variole du singe a été découverte en 1958 sur des singes maintenus en captivité pour la recherche. Elle a été observée pour la première fois chez des humains en 1970 en République démocratique du Congo et elle est désormais endémique en Afrique centrale et occidentale. En 2020, l'Organisation mondiale de la santé comptabilisait 4.594 cas suspects de variole du singe qui avaient entraîné 171 décès, avec un taux de létalité de 3,7 %.
"Nous en sommes pour l’instant au tout, tout début de cet événement", résume Sylvie Briand, directrice du département de préparation mondiale aux risques infectieux à l’OMS.
Au cours d'une réunion consacrée à l’émergence de cas de variole du singe dans de nombreux pays, Sylvie Briand a résumé le flou actuel en déclarant que "nous ne savons pas si nous ne voyons que le sommet de l’iceberg" mais s'est voulue également rassurante. "Ce n’est pas une maladie dont le grand public devrait s’inquiéter. Ce n’est pas le Covid ou d’autres maladies qui se répandent rapidement."
Découverte en 1958 sur des singes maintenus en captivité pour la recherche
Néanmoins, l’OMS estime que les autorités sanitaires de chacun des pays touchés disposent d’une fenêtre de tir qui a lieu maintenant. A ce titre, ces pays devraient, selon l’OMS, "mettre en place des mesures adéquates pour arrêter la transmission maintenant."
La France, qui compte sept cas avérés de variole du singe, a vacciné deux premières personnes considérées comme cas-contact. Elles ont été vaccinées ce vendredi à Paris, à l’hôpital Bichat.
Ailleurs dans le monde, le ministère espagnol de la Santé répertoriait vendredi 98 cas confirmés, le Royaume-Uni 90, et le Portugal 74. Dans ce dernier pays, tous les cas sont des hommes, la plupart âgés de moins de 40 ans, ce qui correspond au profil des personnes les plus touchées par la maladie.
La variole du singe a été découverte en 1958 sur des singes maintenus en captivité pour la recherche. Elle a été observée pour la première fois chez des humains en 1970 en République démocratique du Congo et elle est désormais endémique en Afrique centrale et occidentale. En 2020, l'Organisation mondiale de la santé comptabilisait 4.594 cas suspects de variole du singe qui avaient entraîné 171 décès, avec un taux de létalité de 3,7 %.