Longtemps épargnée contrairement à la métropole touchée dès le 20 mai, l'île de La Réunion comptabilise son premier cas de Monkeypox depuis ce mercredi. L’arrivée du virus était une évidence. De ce fait, l'autorité sanitaire représentée par l'Agence régionale de santé a pris les devants en informant toute la chaîne des professionnels de santé, des infirmiers libéraux aux agents du CHU en passant par les professionnels de laboratoire en cas de suspicion.
En cas d’apparition de symptômes
Les personnes avec des symptômes évocateurs d’une infection à Monkeypox, notamment des éruptions cutanées, doivent appeler le SAMU-Centre 15.
Les professionnels de santé de ville qui recevraient des patients avec des symptômes évocateurs d’une infection à Monkeypox peuvent également appeler le SAMU-Centre 15 pour être appuyés dans la prise en charge de leurs patients.
La régulation SAMU-Centre 15 est ensuite chargée de classer le cas en lien avec les infectiologues et organise leur prise en charge.
En cas de suspicion, les prélèvements seront envoyés prioritairement au CHU Nord, puis les prélèvements positifs seront transférés pour confirmation au CNR des orthopoxvirus en région Île-de-France qui dispose d’une RT-PCR spécifique Monkeypox.
Pour les prélèvements réalisés hors CHU, leur envoi devra respecter la réglementation sur le transport des matières dangereuses avec un triple emballage.
Des consignes seront données aux patients pour leur transport vers le lieu de prélèvement : privilégier un véhicule personnel, faire appel à une ambulance car l’utilisation des transports en commun est à éviter.
En cas d’apparition de symptômes
Les personnes avec des symptômes évocateurs d’une infection à Monkeypox, notamment des éruptions cutanées, doivent appeler le SAMU-Centre 15.
Les professionnels de santé de ville qui recevraient des patients avec des symptômes évocateurs d’une infection à Monkeypox peuvent également appeler le SAMU-Centre 15 pour être appuyés dans la prise en charge de leurs patients.
La régulation SAMU-Centre 15 est ensuite chargée de classer le cas en lien avec les infectiologues et organise leur prise en charge.
En cas de suspicion, les prélèvements seront envoyés prioritairement au CHU Nord, puis les prélèvements positifs seront transférés pour confirmation au CNR des orthopoxvirus en région Île-de-France qui dispose d’une RT-PCR spécifique Monkeypox.
Pour les prélèvements réalisés hors CHU, leur envoi devra respecter la réglementation sur le transport des matières dangereuses avec un triple emballage.
Des consignes seront données aux patients pour leur transport vers le lieu de prélèvement : privilégier un véhicule personnel, faire appel à une ambulance car l’utilisation des transports en commun est à éviter.
Isolement des cas positifs et tracing
Si des personnes positives au Monkeypox sont recensées, les patients avec des formes cliniques non graves seront isolés à domicile pendant 3 semaines. Ceux avec des formes graves seront adressés au CHU Nord ou au CHU Sud.
En revanche, les personnes "contact à risque", sauf si apparition de symptômes, n’auront pas de période d’isolement à respecter.
Le dispositif de contact tracing est organisé pour la mise en œuvre en cas de cas probable ou confirmé. L’ARS effectuera ce tracing en lien avec la cellule régionale de Santé Publique France.
Si des personnes positives au Monkeypox sont recensées, les patients avec des formes cliniques non graves seront isolés à domicile pendant 3 semaines. Ceux avec des formes graves seront adressés au CHU Nord ou au CHU Sud.
En revanche, les personnes "contact à risque", sauf si apparition de symptômes, n’auront pas de période d’isolement à respecter.
Le dispositif de contact tracing est organisé pour la mise en œuvre en cas de cas probable ou confirmé. L’ARS effectuera ce tracing en lien avec la cellule régionale de Santé Publique France.