Le bilan, encore provisoire, fait état de huit morts et 20 blessés après le passage du cyclone Pam dans l’archipel de Vanuatu. Pour le président du pays, cette catastrophe naturelle est due au réchauffement climatique.
« Le réchauffement climatique a contribué au désastre au Vanuatu » a déclaré Baldwin Lonsdale. « Nous assistons à la montée du niveau de la mer, à la modification des schémas météorologiques, toutes ces choses se produisent partout », a-t-il encore ajouté.
Les destructions aux Vanuatu sont telles que le pays va devoir « recommencer à zéro », a par ailleurs indiqué Baldwin Lonsdale.
Le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré qu’il allait aider le Vanuatu avec « des mesures rapides et sans bureaucratie pour faire face aux conséquences immédiates de la catastrophe et reconstruire l’économie dans les mois qui viennent ».
Ce lundi, les autorités du pays peinaient toujours à établir le contact avec les îles reculées de l’archipel.
Selon l’ONG Oxfam, jusqu’à 90% des habitations de Port Vila, la capitale de l’archipel, ont été endommagées. Pour le directeur de l’ONG Oxfam pour le Vanuatu, Colin Collet van Rooyen, « cela sera vraisemblablement l’une des pires catastrophes jamais vues dans le Pacifique, l’ampleur des besoins humanitaires sera énorme ». « Des communautés entières ont été emportées », a-t-il affirmé.