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Vanessa Payet-Pignolet, candidate de Croire et Oser à St-Denis: « Le Dionysien est parfois oublié sur son propre territoire »

Tête de liste du Parti Croire et Oser (PCO) à Saint-Denis pour les municipales de mars prochain, Vanessa Payet-Pignolet, qui a fait forte impression lors des deux débats télévisés consacrés au chef-lieu, est pleine d'optimisme à un mois jour pour jour du premier tour. Originaire du quartier de la Bretagne, elle espère bien tirer son épingle du jeu lors de ce scrutin et compte sur l'émergence de son parti, qui n'a cessé d'engranger de bons résultats électoraux lors des dernières échéances électorales dans la capitale. La candidate du PCO appelle à une gestion "sérieuse, cohérente et réaliste" des affaires dionysiennes. "Certains veulent faire de Saint-Denis un petit Singapour ou un petit Paris: nous on veut faire de Saint-Denis un grand Saint-Denis, avec les spécificités de Saint-Denis, avec les quartiers de Saint-Denis, avec la jeunesse de Saint-Denis", clame la jeune trentenaire, pas tendre face aux "projets pharaoniques" de certains de ses adversaires.

Ecrit par zinfos974 – le samedi 15 février 2020 à 10H09

Un petit mot de présentation ?

Je suis Vanessa Payet-Pignolet, j’ai 32 ans, mariée et maman de deux enfants. J’ai un master en audit et en finances et lors de l’obtention de mon diplôme j’ai intégré des cabinets d’expertise-comptable où j’ai occupé des postes à responsabilité de cadre d’audit et de stagiaire expert-comptable. J’ai travaillé pendant 7 ans en cabinet et j’ai eu ensuite l’opportunité de devenir responsable financière au sein d’une collectivité. J’ai répondu à cette offre d’emploi par voie administrative et après deux entretiens d’embauche, j’ai obtenu ce poste que j’ai occupé pendant un an et demi à la Région Réunion. Pour avoir une posture cohérente, j’ai pris la décision de quitter mon poste fin octobre 2019 parce que je crois qu’aujourd’hui, la population n’est pas encore prête à envisager qu’on puisse travailler au sein d’une collectivité publique tout en gardant son intégrité et ses principes.

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette campagne municipales à St-Denis, où trois responsables politiques d’envergure ont décidé de briguer le fauteuil de maire ?

Je suis Dionysienne, je suis née à la Bretagne, j’ai fait mes études et je travaille à Saint-Denis. Quand on s’inscrit dans son schéma de vie, on se demande si par rapport à tout ce que l’on peut constater au quotidien, est-ce qu’on a envie de prendre les choses en main et essayer d’apporter sa pierre à l’édifice. Moi, je vois qu’en face de nous il y a des hommes et des femmes politiques qui sont là depuis longtemps et qui n’ont malheureusement pas réussi à mener des projets à terme et/ou en cohérence avec la réalité des Dionysiens. Je pense qu’a un moment donné il faut faire les choses plus sérieusement: la population a aujourd’hui besoin d’élus qui prônent l’exemplarité, l’intégrité et le sérieux. Je pense incarner ces qualités et je pense également avoir les compétences pour le faire. On m’attaque beaucoup sur ma jeunesse mais je pense disposer des compétences techniques pour pouvoir gérer un budget communal parce que c’est mon métier de base. Je crois aussi avoir la capacité morale de m’entourer de gens et de techniciens qui se trouvent au bon endroit avec les bonnes compétences pour arrêter de gérer la commune de façon amateur mais de façon sérieuse et réaliste. Nous, on fera ce choix de mettre les bonnes personnes aux bons endroits, on ne choisira pas les gens par rapport à leur profil politique.

Quel regard portez-vous sur le bilan de la majorité sortante ?

Je ne suis pas dans une campagne d’attaque. Ce que je veux, c’est donner la possibilité aux Dionysiens des éléments objectifs. Pour pouvoir donner ces éléments, on a cherché des documents qui sont existants, concrets et apolitiques, comme le rapport de la Chambre régionale des comptes. Il y a malheureusement aujourd’hui une opacité sur la gestion communale: on ne sait pas réellement ce qui est fait, on ne sait pas comment, on ne sait pas pour qui. Si je dois faire un bilan synthétique de ce l’équipe sortante a pu réaliser, la première des choses c’est que c’est une gestion clientéliste. C’est un constat et non pas une polémique. La Chambre a mis le doigt dessus. Aujourd’hui à la mairie de Saint-Denis, il faut montrer sa carte du Parti socialiste pour avoir un poste. Je suis pour la méritocratie parce que j’ai un parcours de vie personnelle où j’ai travaillé très dur pour avoir mes diplômes car je ne suis pas issue d’une famille très riche, mais quand on voit que la majorité actuelle place des personnes ne disposant pas des bonnes compétences aux postes stratégiques, c’est grave, parce que cela a des répercussions directes sur la gestion des grands projets. C’est aussi pour ça qu’on voit aujourd’hui que les grands projets qui devaient être menés comme la Nouvelle Entrée Ouest ou le Pôle/Quadrilatère Océan sont des projets qui n’ont pas abouti. Ça aussi la Chambre le dit, parce qu’il y a eu de mauvaises prévisions budgétaires. À chaque fois qu’un grand projet doit être mené, on engage des frais pour les études et on parle de millions d’euros. On ne peut pas casser les grands projets qui ont déjà débuté, nous c’est quelque chose que nous ne voulons pas faire. On fera un audit de ces grands projets: s’il y a la possibilité d’optimiser les dépenses on le fera. Par contre on ne va pas casser pour tout refaire, c’est du gaspillage d’argent public.
On peut également reprocher à l’équipe actuelle de ne pas savoir travailler avec ses partenaires, mais elle n’est pas la seule dans ce cas, cela concerne pas mal de collectivités. Il n’y a pas de cohérence aussi bien dans la vision du territoire que dans les différents projets. Quand on regarde le centre-ville, il se meurt. Clairement, les commerçants ne vont pas bien, c’est très difficile de garder un commerce en centre-ville de Saint-Denis. La commune dit qu’elle veut garder son centre-ville dynamique et attractif mais elle n’arrive pas à sortir un Espace Océan qui serait un moteur d’attractivité. Dans le même temps elle libère du foncier pour sortir des centre-commerciaux de terre.
Il y a aussi un aspect qui est très important, c’est la gestion des SEM (NDLR: société d’économie mixte) dionysiennes. On entend que la Sodiac a sorti des milliers de logements mais que sait-on de la stratégie de commercialisation de ces logements ? Il suffit de regarder ce qu’il y a dans l’Espace Leclerc dans la rue Maréchal-Leclerc, c’est scandaleux ! On a des locaux qui sont vides, et donc de l’argent gaspillé pour construire des locaux qui ne sont pas mis à disposition de gens qui en auraient besoin. C’est complètement opaque. Aujourd’hui, la mairie continue d’investir en augmentant le capital de la Sodiac alors que ça fait des années que les comptes de cette dernière ne sont plus présentés en conseil municipal. Quand ils nous parlent (la mairie, ndlr) de sérieux et de compétences, on peut s’interroger nous sur leur capacité à le faire.

De nombreux candidats à la mairie de Saint-Denis pointent un manque de cohérence de l’équipe sortante. Seriez-vous disposée à travailler avec eux ?

Il y a deux choses: la posture politicienne de ces gens là et ce qu’ils incarnent, mais aussi les projets. Sur les projets, il y a eu des choses bien de faites ou lancées et nous allons poursuivre ces projets pour ne pas gaspiller l’argent public. Après sur la posture même, on sait qu’au sein de toutes ces collectivités comme les mairies, les intercommunalités, le Département ou la Région, il y a du clientélisme, ce que nous combattons. On ne peut pas dire que l’on soit en accord avec ces personnalités politiques là parce que sinon on serait clairement avec elles.

 

Depuis la création de Croire et Oser et les bons scores glanés à chaque scrutin, ces mêmes personnes ont-elles tenté par le passé de vous approcher ?

Frédéric Maillot (membre fondateur de Croire et Oser et colistier de Vanessa Payet-Pignolet) : Au début de Croire et Oser les gens nous voyaient kom bann’ kassèr lé kui. On était jeunes et l’ambition paraissait grande pour un jeune de 24 ans avec une liste composée à 95% de gens qui avaient moins de 30 ans. Certains voyaient dans notre démarche une manière de chercher un poste ou un mandat. Au soir du 1er tour en 2014, nous n’avions pas souhaité négocier la confiance des gens, c’est l’ADN de Croire et Oser. Pour nous, l’expression « consigne de vote » c’est quelque chose qui nous est étranger. C’est le professeur qui adresse une consigne aux élèves et nous ne sommes ni le maître ni l’élève. Quelque chose de vital pour nous à Croire et Oser c’est l’émancipation: nous souhaitons voir les gens voter en leur âme et conscience. Six ans après, on continue de s’inscrire dans cette voie. Une élue du PS à l’époque avait déclaré « ces jeunes là, un élection mi donn pas zot ». Depuis, nous avons fait les municipales, les cantonales, les législatives…avec à chaque fois des scores de plus en plus encourageants. Pas parce que nous sommes bons ou parce que nous  parlons bien, mais parce que nous sommes en cohérence avec ce que nous prônons. Moi je travaille dans le social et quand ils parlent de social, ils parlent pour un certain nombre de personnes. Ce ke nou koz nou viv’.

Vanessa Payet-Pignolet: On ne veut pas faire un projet en faisant rêver les gens. Là il y avait le Pôle Océan, on pourrait dire aux gens qu’on ne fera pas le Pôle Océan mais un port ou autre chose à la place…Ce n’est pas ce que nous voulons. Nous souhaitons un projet qui soit sérieux, concret, réalisable mais surtout en corrélation avec les réalités de chaque Dionysien. Il n’y a pas de cassure entre ce que l’on propose comme projet et la réalité de ceux qui pratiquent ce projet là. Certains veulent faire de Saint-Denis un petit Singapour ou un petit Paris: nous on veut faire de Saint-Denis un grand Saint-Denis, avec les spécificités de Saint-Denis, avec les quartiers de Saint-Denis, avec la jeunesse de Saint-Denis. On ne veut pas que Saint-Denis ressemble à une ville extérieure, on veut que Saint-Denis soit au contraire moteur. Avant de faire rêver les gens avec des projets pharaoniques, commençons déjà par répondre à leurs réalités concrètes, il y a à améliorer le quotidien du Dionysien immédiatement.

Quel est selon-vous le gros point noir à Saint-Denis ?

Il y a beaucoup de points noirs mais je dirais que la première réalité des gens quand ils se réveillent le matin c’est de prendre leur véhicule pour aller travailler. Le coma circulatoire est quelque chose de dramatique à Saint-Denis et il va falloir trouver de réelles solutions. Concernant l’activité économique, il y a de grands centres d’activités et on ne pourra pas changer les centralités mais il faut repenser l’accès à ces centralités là parce que c’est vrai que malheureusement, le Dionysien est parfois oublié sur son propre territoire. Souvent il habite et travaille sur son territoire et il passe plus de temps à se déplacer que quelqu’un qui viendrait d’une autre ville. Un autre problème à Saint-Denis mais aussi à l’échelle de La Réunion et voire même au national, c’est la déconnexion entre la population et les élus. Cela s’est manifesté lors des mouvements populaires de 2018. Les gens ont besoin d’élus qui soient proches d’eux, qui aient une posture exemplaire et ce n’est clairement pas le cas aujourd’hui.

Justement quels sont les grands axes de votre programme ?

Nous avons cinq grands axes avec pour fil conducteur la volonté de faire les choses en cohérence, de façon sérieuse et réaliste. Tout le détail est à retrouver [sur notre site internet]urlblank:https://www.vanessapayet.com/ . Le premier axe, c’est le bon sens et la exemplarité. Comme je le disais précédemment, il y a une sorte de cassure entre les élus et la population, qui a l’impression que l’on se moque d’elle clairement. On prône un modèle que l’on va s’imposer nous-même si demain on est à la mairie, avec aucun élu avec un casier judiciaire ou pris pour clientélisme. Nous serons intransigeants sur ces points.
L’éducation est également un axe très fort pour nous à Croire et Oser. L’éducation permet de former une nouvelle génération et en lui donnant un esprit critique lui permettant d’être en capacité de rejeter le modèle dans lequel on s’inscrit trop longtemps. Il faut repenser un nouveau modèle de société et cela passe par l’éducation. Au delà de l’acquisition des savoirs fondamentaux, il faut donner envie à cette jeunesse de découvrir autre chose. Il y aussi un point qui est très important pour moi c’est qu’on peut pas vendre Saint-Denis comme un petit Singapour quand on est incapable de s’occuper de nos enfants dans nos écoles. Aujourd’hui, c’est un scandale qu’il n’y ait pas de préau dans les écoles ou encore de brasseurs d’air dans les salles de classe ou dans les dortoirs. L’équipe sortante, ça fait 12 ans qu’elle est là et elle n’a pas été capable de répondre à des besoins qui sont pour moi fondamentaux. De plus, il y a une vraie problématique de jeunes qui n’ont pas de formation.
Sur l’environnement, c’est un vrai challenge. Il faut mieux gérer les déchets et penser écologie sur à peu près tous les domaines, en mettant en avant l’économie circulaire.
Concernant le développement économique, il y a un postulat qui est extrêmement important, c’est que le maire n’a pas vocation à donner de l’emploi. Le maire est un facilitateur. Tous ceux qui font une campagne en disant « on va donner de l’emploi », c’est de la démagogie et du clientélisme. L’objectif pour le maire, c’est de créer toutes les conditions pour qu’il y ait de l’activité sur son territoire et de la création d’emploi. On veut redynamiser le centre-ville et ce qui se passe avec le Pôle Océan avec des commerçants qui tirent la langue est scandaleux. Il faut travailler avec les commerçants et les meilleures idées viendront d’eux forcément. Nous voulons faire du centre-ville un lieu de ballade aide rencontre familiale et pas seulement un endroit où on va juste faire ses courses. Sur la facilitation de la création d’emploi, il faut créer des espaces de co-working portés par des structures privées. Pourquoi la mairie ne libèrerait-elle pas du foncier pour pouvoir accompagner des créateurs sur leur volonté de créer des structures ?
S’agissant des déplacements, on ne va pas casser les projets. Il faut être sérieux et arrêter de gaspiller de l’argent public. Un exemple, un projet de téléphérique a déjà été lancé et un autre en réflexion. Peut-être que sur celui ci on va freiner un peu et rejuger de l’opportunité à moins qu’il y ait de l’argent déjà investi. Si des projets sont dans les tuyaux mais qui n’ont pas encore abouti sur des études qui coûtent des millions, ceux là, on va freiner un peu et finir ce qui a démarré et ensuite regarder comment on peut optimiser et mettre tout ça en cohérence.

Ces élections municipales sont également communautaires, avec en ligne de mire la présidence de la Cinor. Quel regard portez-vous sur la bataille autour de la communauté d’agglomération ?

Frédéric Maillot: Croire et Oser est le seul parti aujourd’hui qui a présenté des candidats dans toutes les villes membres de la Cinor. Cela n’a jamais été fait depuis 25 ans parce que forcément il y a des arrangements derrière la cuisine. Nous proposons un projet de grande métropole comme l’a déclaré notre secrétaire général Alexandre Laï-Kane-Cheong. On ne peut pas développer St-Denis sans penser comment développer Ste-Marie et Ste-Suzanne. Si domoun lé haut i blok de lo pur ici en ba nou va bwar de lo kanal. L’énergie de ces trois territoires doit créer une synergie pour un Nord-Est plus fort. Aujourd’hui St-Denis est une capitale égocentrique et cherche à devenir un petit Paris: tout est sur Paris, tout le monde vient sur Paris et au final on ne vit plus à Paris, on s’étouffe. C’est exactement ce qu’il ne faut pas faire à La Réunion et à fortiori à St-Denis.

Vanessa Payet-Pignolet: Cette concentration est même préjudiciable pour le Dionysien. En concentrant toutes les activités économiques sur St-Denis, on oblige les gens à venir dans le chef-lieu, l’étouffant encore plus. Si on répartissait de façon plus équilibrée sur les trois territoires les zones d’activités économiques, les logements ou autre, on aurait un mieux-vivre. Par ailleurs nous avons les taxes foncières parmi les plus élevées, équivalentes à certains arrondissements parisiens. À St-Denis, le prix du foncier augmente, les gens vont avoir de plus en plus de mal à se loger ou à payer des loyers. Aujourd’hui on est sur du T2/T3 en centre-ville avec 1 000 euros de loyer mensuel en moyenne. On ne veut pas devenir comme Paris.

Nous allons aborder la dernière ligne droite de ces municipales. Quel est votre sentiment  à un mois jour pour jour du premier tour de ce scrutin ?

Frédéric Maillot: Un de vos confrères en parlant de Vanessa, l’avait qualifié de « leurre », comme d’un appât artificiel. Nou la pa ni pou fé manz anou. Nou appartient à Croire et Oser depuis 2014. Nou lé lib, nou koné kosa nou fé, nou la decide créer nout parti par nou mèm. Nou lé le leurre de personne.

Vanessa Payet-Pignolet: Nous sommes très optimistes. C’est vrai que l’opportunité qu’on a eu de pouvoir participer à des débats a suscité une vraie adhésion de la population. Une population qu’on ne tient pas par le lien alimentaire. C’est vraiment des gens qui ont envie de croire et faire ce choix avec nous. Après je ne vous cache pas qu’une campagne est difficile parce qu’on a fait le choix justement d’être libres et de ne s’allier à personne ou à aucune grosse machine. On ne dispose pas des mêmes moyens mais à la limite tant mieux parce que nous trouvons parfois indécent l’argent qu’on gaspille pour faire campagne avec toute cette propagande électorale. On a aujourd’hui une liste qui est complète mais on a une vraie volonté de travailler avec la population. Nous avons une liste avec de vraies compétences et si des gens ont envie de nous apporter leur expertise, ils seront les bienvenus. Ce dimanche, nous serons au marché du Chaudron et nous invitons les gens à venir nous rencontrer.

 

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