
Vanessa Miranville ne perd pas de temps. Elle est élue maire à 30 ans
La Réunion perd une femme maire, Huguette Bello, mais en retrouve une en la personne de Vanessa Miranville.
A seulement 30 ans, elle est née le 26 juillet 1983, la candidate Possession Ecologie Solidaire devient la quatrième femme maire de l'histoire de La Réunion et est également entrée hier soir dans le cercle très fermé des plus jeunes édiles de La Réunion*. Elle est le troisième maire le plus jeune de l'histoire de La Réunion. Chez les quatre femmes qui ont été maires à La Réunion, elle est tout simplement, et de loin, celle qui arrive aux responsabilités le plus précocement.
Marie-Thérèse de Chateauvieux avait réussi le pari insensé à l'époque de devenir la première femme élue maire de l'île. C'était en 1971 à Saint-Leu. Elle avait 56 ans. Il faudra attendre presqu'un demi-siècle pour voir ce chiffre doubler avec la victoire d'Huguette Bello en 2008 sur les terres saint-pauloises. La communiste sera imitée un an plus tard avec la prise de pouvoir, certes sans élection, de Yolande Pausé à Suzanne.
S'il y a un terme qui colle à la peau de la nouvelle maire de La Possession, c'est bien celui de la précocité. Adhérente "Jeune Vert" depuis ses 18 ans, elle s'engage dans l'associatif avec les ONG Greenpeace et WWF à l'âge de 20 ans. Dans la foulée, elle devient co-fondatrice de l'association Recyclali dont la mission est de donner une seconde vie aux déchets. Pas rassasiée, elle s'implique dans l'association réunionnaise médicale santé environnement (ARMSE) qui traite des questions de santé liées à l'environnement. Elle rejoint les Verts Réunion à son retour dans son île.
Cet engagement précoce dans la voie écologiste au sein d'associations et d'organisations politiques en métropole et à La Réunion s'amplifie par la voie politique où elle devient déjà, à la fin des années 2000, la porte-parole des Verts Réunion. Dans la foulée, les Réunionnais découvrent un visage. Elle devient l'égérie médiatique des écologistes en 2010 aux Régionales. Une liste menée par Vincent Defaud qui totalisera un décevant 4,94%. Mais la destinée est en marche pour la jeune écologiste qui se fait déjà un nom.
"Je ne crois plus au fonctionnement des partis"
Ce capital sympathie se confirme déjà en 2011 pour les cantonales. Candidate pour la première fois en son nom propre, elle contraint le conseiller général sortant, Roland, Robert, à un second tour inédit. Le score de son second tour offre déjà à l'époque (48,14% des suffrages) une idée de son potentiel pour les échéances futures. Cependant, les municipales sont loin, dans trois ans. Elle décide de prendre du recul politique pour se recentrer sur la proximité associative.
En novembre 2011, c'est le grand départ d'EELVR. Vanessa Miranville rend son tablier de porte-parole et prend ses distances avec son parti politique. Une association est créée, "Mélanz nout valeur", qui précèdera de peu celle qui servira de tremplin aux municipales : Possession Ecologie Solidaire. "Je ne crois plus au fonctionnement des partis. J'ai envie de faire quelque chose pour ma ville", explique-t-elle à l'époque comme un heureux présage.
Le 30 mars 2014, la jeune professeur agrégée de mathématiques au collège Raymond Vergès accède au pouvoir pour sa première tentative aux municipales. Avec 56,47% des suffrages et la bénédiction de l'association anti-corruption "Anticor", elle tourne un chapitre de 43 ans d'union sacrée entre la ville et son maire, Roland Robert. La jeune femme, qui a grandi à Camp Magloire, a fait du chemin, en accéléré. La Possession aime décidément les parcours atypiques puisque Roland Robert avait lui-même été élu maire en 1971, à 34 ans.
*Olivier Rivière avait par exemple été élu à 29 ans à Saint-Philippe en 2008, Thierry Robert à Saint-Leu à quelques jours de ses 31 ans en 2008
A seulement 30 ans, elle est née le 26 juillet 1983, la candidate Possession Ecologie Solidaire devient la quatrième femme maire de l'histoire de La Réunion et est également entrée hier soir dans le cercle très fermé des plus jeunes édiles de La Réunion*. Elle est le troisième maire le plus jeune de l'histoire de La Réunion. Chez les quatre femmes qui ont été maires à La Réunion, elle est tout simplement, et de loin, celle qui arrive aux responsabilités le plus précocement.
Marie-Thérèse de Chateauvieux avait réussi le pari insensé à l'époque de devenir la première femme élue maire de l'île. C'était en 1971 à Saint-Leu. Elle avait 56 ans. Il faudra attendre presqu'un demi-siècle pour voir ce chiffre doubler avec la victoire d'Huguette Bello en 2008 sur les terres saint-pauloises. La communiste sera imitée un an plus tard avec la prise de pouvoir, certes sans élection, de Yolande Pausé à Suzanne.
S'il y a un terme qui colle à la peau de la nouvelle maire de La Possession, c'est bien celui de la précocité. Adhérente "Jeune Vert" depuis ses 18 ans, elle s'engage dans l'associatif avec les ONG Greenpeace et WWF à l'âge de 20 ans. Dans la foulée, elle devient co-fondatrice de l'association Recyclali dont la mission est de donner une seconde vie aux déchets. Pas rassasiée, elle s'implique dans l'association réunionnaise médicale santé environnement (ARMSE) qui traite des questions de santé liées à l'environnement. Elle rejoint les Verts Réunion à son retour dans son île.
Cet engagement précoce dans la voie écologiste au sein d'associations et d'organisations politiques en métropole et à La Réunion s'amplifie par la voie politique où elle devient déjà, à la fin des années 2000, la porte-parole des Verts Réunion. Dans la foulée, les Réunionnais découvrent un visage. Elle devient l'égérie médiatique des écologistes en 2010 aux Régionales. Une liste menée par Vincent Defaud qui totalisera un décevant 4,94%. Mais la destinée est en marche pour la jeune écologiste qui se fait déjà un nom.
"Je ne crois plus au fonctionnement des partis"
Ce capital sympathie se confirme déjà en 2011 pour les cantonales. Candidate pour la première fois en son nom propre, elle contraint le conseiller général sortant, Roland, Robert, à un second tour inédit. Le score de son second tour offre déjà à l'époque (48,14% des suffrages) une idée de son potentiel pour les échéances futures. Cependant, les municipales sont loin, dans trois ans. Elle décide de prendre du recul politique pour se recentrer sur la proximité associative.
En novembre 2011, c'est le grand départ d'EELVR. Vanessa Miranville rend son tablier de porte-parole et prend ses distances avec son parti politique. Une association est créée, "Mélanz nout valeur", qui précèdera de peu celle qui servira de tremplin aux municipales : Possession Ecologie Solidaire. "Je ne crois plus au fonctionnement des partis. J'ai envie de faire quelque chose pour ma ville", explique-t-elle à l'époque comme un heureux présage.
Le 30 mars 2014, la jeune professeur agrégée de mathématiques au collège Raymond Vergès accède au pouvoir pour sa première tentative aux municipales. Avec 56,47% des suffrages et la bénédiction de l'association anti-corruption "Anticor", elle tourne un chapitre de 43 ans d'union sacrée entre la ville et son maire, Roland Robert. La jeune femme, qui a grandi à Camp Magloire, a fait du chemin, en accéléré. La Possession aime décidément les parcours atypiques puisque Roland Robert avait lui-même été élu maire en 1971, à 34 ans.
*Olivier Rivière avait par exemple été élu à 29 ans à Saint-Philippe en 2008, Thierry Robert à Saint-Leu à quelques jours de ses 31 ans en 2008