"C'est une démarche innovante que la notre", dit Vanessa Miranville, "On ne voulait pas être à la fois juge et partie, ce sont les citoyens qui ont donné leur avis". Des consultations de la population ont duré 6 mois, dans le sein des conseils de quartiers ou par le biais de sondages classiques, et les résultats constituent ce "point d'étape-perspectives 2025". Le mandat de Vanessa Miranville s'arrête en 2020, mais les "perspectives" visent l'horizon 2025, les grands projets Coeur de ville, Moulin Joli ou encore le front de mer, ne seront pas terminés avant cette date. "On lance les choses, on espère être là pour les poursuivre", sourit Mme Miranville.
Cette première partie de mandat serait perçue positivement par les habitants de La Possession, si l'on en croit Vanessa Miranville, notamment du fait de la démocratie participative, dont le premier adjoint Gilles Hubert dit qu'elle est le leitmotiv de la municipalité : "Si l'on veut résumer en un mot notre action depuis 2014, c'est la démocratie participative. Tout ce qu'on entreprend on le fait en demandant l'avis des citoyens", déclare-t-il.
Un bilan qui se présentait ce matin sous la forme d'un livret, axé autour de 5 piliers représentant les "valeurs fondatrices" de la municipalité (bien-être, citoyenneté, dynamisme, éthique et nature), soit le développement durable, cher à Vanessa Miranville.
Ces 5 piliers se déclinent en "8 ambitions pour concrétiser nos actions", dans une volonté de structuration du projet de ville de la municipalité.
Les résultats des sondages montrent en effet une certaine satisfaction des administrés possessionnais quant à l'action de la mairie, notamment sur les grands projets (67% de satisfaction). Grosse ombre au tableau : les écoles. Les sondés ne sont en effet que 38% à être satisfaits de la qualité de la prise en charge des enfants. Un résultat que la mairie souhaite approfondir, un premier sondage ayant obtenu des résultats moins catastrophiques. Une insatisfaction qu'il faut sans doute contextualiser: la mort programmée par le gouvernement des contrats aidés, souvent assignés aux écoles, ne facilite pas la tache des maires.
Vanessa Miranville le rappelle justement, 1/3 des dépenses de fonctionnement de la mairie est attribué aux écoles, et environ 20 millions d'euros ont été dépensés depuis 2014 pour des travaux, menus ou grands. Deux écoles publiques vont sortir de terre, une à Coeur de ville à la rentrée 2019, et l'école Jean Jaurès va être rasée pour être entièrement reconstruite pour la rentrée 2020. L'école jean Jaurès, fermée depuis 2015, sera détruite dans les prochaines semaines, un délai certes long, à imputer à la découverte d'amiante, qui a compliqué les choses. La future école Jean Jaurès comptera 8 à 9 classes, quand il était question d'en faire 16, mais l'équipe municipale a décidé de conserver les modulaires installés dans les écoles où ont été répartis les élèves de Jean Jaurès. De plus, l'école Alméry va se voir dotée de 4 classes supplémentaires, ce qui doublera sa capacité d'accueil. Vanessa Miranville, interrogée sur les critiques de l'opposition quant à une priorité donnée à l'installation d'une école privée à la rentrée prochaine, se défend de donner priorité au privé contre l'enseignement public et laïc, et insiste sur les écoles à venir.
Vanessa Miranville semble tenir à ce que sa politique de gestion de la ville plaise à sa population, et affiche une volonté de transparence. La maire avait convié des membres des comités de quartiers, baptisés Z'akteurs, qui n'ont pas tari d'éloges envers la démarche participative de la municipalité, et qui d'une seule voix ont assuré qu'il n'était pas ici question de mettre en avant la personnalité de Vanessa Miranville, mais bien de démocratie participative. "C'est une vraie expérience de démocratie. Certains ne viennent pas aux comités de quartiers car ils pensent que c'est de la poudre aux yeux, mais on retrouve dans les projets des choses qu'on a dites en conseil", affirme l'un des Z'akteurs.
Cette première partie de mandat serait perçue positivement par les habitants de La Possession, si l'on en croit Vanessa Miranville, notamment du fait de la démocratie participative, dont le premier adjoint Gilles Hubert dit qu'elle est le leitmotiv de la municipalité : "Si l'on veut résumer en un mot notre action depuis 2014, c'est la démocratie participative. Tout ce qu'on entreprend on le fait en demandant l'avis des citoyens", déclare-t-il.
Un bilan qui se présentait ce matin sous la forme d'un livret, axé autour de 5 piliers représentant les "valeurs fondatrices" de la municipalité (bien-être, citoyenneté, dynamisme, éthique et nature), soit le développement durable, cher à Vanessa Miranville.
Ces 5 piliers se déclinent en "8 ambitions pour concrétiser nos actions", dans une volonté de structuration du projet de ville de la municipalité.
Les résultats des sondages montrent en effet une certaine satisfaction des administrés possessionnais quant à l'action de la mairie, notamment sur les grands projets (67% de satisfaction). Grosse ombre au tableau : les écoles. Les sondés ne sont en effet que 38% à être satisfaits de la qualité de la prise en charge des enfants. Un résultat que la mairie souhaite approfondir, un premier sondage ayant obtenu des résultats moins catastrophiques. Une insatisfaction qu'il faut sans doute contextualiser: la mort programmée par le gouvernement des contrats aidés, souvent assignés aux écoles, ne facilite pas la tache des maires.
Vanessa Miranville le rappelle justement, 1/3 des dépenses de fonctionnement de la mairie est attribué aux écoles, et environ 20 millions d'euros ont été dépensés depuis 2014 pour des travaux, menus ou grands. Deux écoles publiques vont sortir de terre, une à Coeur de ville à la rentrée 2019, et l'école Jean Jaurès va être rasée pour être entièrement reconstruite pour la rentrée 2020. L'école jean Jaurès, fermée depuis 2015, sera détruite dans les prochaines semaines, un délai certes long, à imputer à la découverte d'amiante, qui a compliqué les choses. La future école Jean Jaurès comptera 8 à 9 classes, quand il était question d'en faire 16, mais l'équipe municipale a décidé de conserver les modulaires installés dans les écoles où ont été répartis les élèves de Jean Jaurès. De plus, l'école Alméry va se voir dotée de 4 classes supplémentaires, ce qui doublera sa capacité d'accueil. Vanessa Miranville, interrogée sur les critiques de l'opposition quant à une priorité donnée à l'installation d'une école privée à la rentrée prochaine, se défend de donner priorité au privé contre l'enseignement public et laïc, et insiste sur les écoles à venir.
Vanessa Miranville semble tenir à ce que sa politique de gestion de la ville plaise à sa population, et affiche une volonté de transparence. La maire avait convié des membres des comités de quartiers, baptisés Z'akteurs, qui n'ont pas tari d'éloges envers la démarche participative de la municipalité, et qui d'une seule voix ont assuré qu'il n'était pas ici question de mettre en avant la personnalité de Vanessa Miranville, mais bien de démocratie participative. "C'est une vraie expérience de démocratie. Certains ne viennent pas aux comités de quartiers car ils pensent que c'est de la poudre aux yeux, mais on retrouve dans les projets des choses qu'on a dites en conseil", affirme l'un des Z'akteurs.