Pour autant, l’heure n’est pas à la campagne, assure l’équipe municipale, tout en présentant le catalogue distribué aux Possessionnais pour décrire l’action de la ville (depuis 2014 et à venir). « Il s’agit d’une action de communication », justifie le premier adjoint Gilles Hubert, à propos de ce document dont le coût avoisine les 9600 euros. « C’est un outil de transparence. C’est le même coût que le magazine Jujube que nous n’avons pas publié. Cela permet aux citoyens de savoir où va l’argent de leurs impôts ».
Les impôts sont d’ailleurs au menu du conseil municipal de mercredi où il sera proposé aux élus de voter une baisse de 5% du taux de la taxe sur le foncier bâti. Là non plus, pas question pour la majorité d’y voir un lien avec l’intention de briguer un deuxième mandat. « Comme on l’avait promis lors des augmentations d’impôts de 2015 et 2017, maintenant que les finances vont mieux, nous commençons à rendre l’avance qui nous a été faite », commente Vanessa Miranville, avant de lancer : « Et si c’est possible on continuera à le faire les années suivantes ».
Les élus absents sanctionnés
Alors que le budget a déjà été voté, mais sans cette baisse, la municipalité explique le décalage par l’attente d’informations concernant les bases fiscales. « Avec la bonne surprise de bases fiscales qui offrent des recettes plus intéressantes qu’estimées, et la renégociation de la dette Souprayenmestry, cette baisse est désormais possible », se félicite la majorité.
Une décision vivement critiquée par l’élu d’opposition Philippe Robert, pour qui il s’agit d'[une mesure « opportuniste » et ]urlblank:https://www.zinfos974.com/Baisse-de-la-taxe-fonciere-a-la-Possession-Une-mesure-opportuniste-et-derisoire_a138759.html?preview=1 [« dérisoire »]urlblank:https://www.zinfos974.com/Baisse-de-la-taxe-fonciere-a-la-Possession-Une-mesure-opportuniste-et-derisoire_a138759.html?preview=1 , les 5% portant sur le taux et non sur le montant de l’impôt. À titre d’exemple, un administré qui payait 1888 euros de taxe paiera en 2019 la somme de 1880 euros au lieu de 1930 euros, selon une simulation réalisée par la municipalité.
Autre point évoqué par la majorité à l’avant veille du conseil : la mise en place de la réduction des indemnités des élus qui n’assistent pas aux séances. Il s’agit dans le détail d’un abattement de 50% pour les six mois suivants pour les élus dont le taux d’absence serait de plus de 50% (sauf justificatif). « C’est une mesure symbolique pour montrer l’exemplarité », conclut Vanessa Miranville.