
C'est l'histoire de la bouteille a moitié pleine ou à moitié vide...
Pour Manuel Valls et son entourage, il y a tout lieu de se réjouir ce soir. Le Premier ministre a réussi à obtenir le vote de confiance de l'assemblée nationale et il peut raisonnablement s'appuyer sur cette base pour mettre en œuvre les grandes réformes qu'il souhaite pour la France.
Le problème, c'est que ses opposants ont au moins autant de bonnes raisons que lui de se réjouir. Lors de ce vote, le Premier ministre n'a obtenu qu'une majorité relative et non plus absolue, et surtout le nombre de "frondeurs" a été multiplié par trois, passant de 11 en avril dernier à 32...
Autant dire que Manuel Valls est en liberté surveillée, et que les "frondeurs" guettent et guetteront le moindre de ses faux pas pour bien lui faire comprendre que sa majorité ne tient qu'à un fil...
Mais au delà de ces considérations de politique politicienne, je retiendrai que Manuel Valls a cherché à faire plaisir à tout le monde. Après son "je vous aime" aux patrons du Medef, il a pris bien soin cette fois de ne pas oublier les salariés. Alors même que son propre gouvernement avait annoncé il y a quelques jours qu'il ne revaloriserait pas les petites retraites du fait de la faible inflation, il a cette fois annoncé que le minimum vieillesse serait revalorisé à 800 euros en octobre et qu'"une prime exceptionnelle" serait accordée aux retraités percevant moins de 1.200 euros par mois.
Pour continuer dans sa volonté de faire plaisir à tout le monde, il a également annoncé qu'il ne remettrait pas en cause les 35 heures, qu'il ne modifierait pas les CDI, qu'il ne toucherait pas aux salaires des fonctionnaires, et qu'il continuerait à baisser les impôts des plus pauvres...
Parfait tout ça, sauf que dans le même temps, il confirme sa volonté de ramener le déficit à 3%du PIB en 2017 (c'est à dire demain) et de réaliser 50 milliards d'économies. Sans dire toutefois lesquelles ni comment il allait s'y prendre.
Le sentiment que je conserve après ce discours, c'est que l'on multiplie les dépenses dans toutes les directions dans l'espoir de calmer la gauche de la Gauche -avec des mesures annoncées dont on sait combien elles coûteront- mais en se contentant en face de vagues promesses en matière d'économies.
M. Valls, il serait peut être temps de passer enfin des paroles aux actes. Ce n'est pas de cette façon que vous réussirez à ramener vers vous les "frondeurs". Par contre, il est certain que vous continuez à enfoncer la France dans le gouffre sans fond dans lequel vos prédécesseurs, dont Nicolas Sarkozy le premier, l'ont entrainée...
Un peu de courage, que diable !
Pour Manuel Valls et son entourage, il y a tout lieu de se réjouir ce soir. Le Premier ministre a réussi à obtenir le vote de confiance de l'assemblée nationale et il peut raisonnablement s'appuyer sur cette base pour mettre en œuvre les grandes réformes qu'il souhaite pour la France.
Le problème, c'est que ses opposants ont au moins autant de bonnes raisons que lui de se réjouir. Lors de ce vote, le Premier ministre n'a obtenu qu'une majorité relative et non plus absolue, et surtout le nombre de "frondeurs" a été multiplié par trois, passant de 11 en avril dernier à 32...
Autant dire que Manuel Valls est en liberté surveillée, et que les "frondeurs" guettent et guetteront le moindre de ses faux pas pour bien lui faire comprendre que sa majorité ne tient qu'à un fil...
Mais au delà de ces considérations de politique politicienne, je retiendrai que Manuel Valls a cherché à faire plaisir à tout le monde. Après son "je vous aime" aux patrons du Medef, il a pris bien soin cette fois de ne pas oublier les salariés. Alors même que son propre gouvernement avait annoncé il y a quelques jours qu'il ne revaloriserait pas les petites retraites du fait de la faible inflation, il a cette fois annoncé que le minimum vieillesse serait revalorisé à 800 euros en octobre et qu'"une prime exceptionnelle" serait accordée aux retraités percevant moins de 1.200 euros par mois.
Pour continuer dans sa volonté de faire plaisir à tout le monde, il a également annoncé qu'il ne remettrait pas en cause les 35 heures, qu'il ne modifierait pas les CDI, qu'il ne toucherait pas aux salaires des fonctionnaires, et qu'il continuerait à baisser les impôts des plus pauvres...
Parfait tout ça, sauf que dans le même temps, il confirme sa volonté de ramener le déficit à 3%du PIB en 2017 (c'est à dire demain) et de réaliser 50 milliards d'économies. Sans dire toutefois lesquelles ni comment il allait s'y prendre.
Le sentiment que je conserve après ce discours, c'est que l'on multiplie les dépenses dans toutes les directions dans l'espoir de calmer la gauche de la Gauche -avec des mesures annoncées dont on sait combien elles coûteront- mais en se contentant en face de vagues promesses en matière d'économies.
M. Valls, il serait peut être temps de passer enfin des paroles aux actes. Ce n'est pas de cette façon que vous réussirez à ramener vers vous les "frondeurs". Par contre, il est certain que vous continuez à enfoncer la France dans le gouffre sans fond dans lequel vos prédécesseurs, dont Nicolas Sarkozy le premier, l'ont entrainée...
Un peu de courage, que diable !