Hier soir mon voisin d’immeuble me fait plaisir :
– Gilles, dis-moi quand il y aura une séance de poésie à la biblio ! Préviens-moi !
VALÉRIE
Ton sourire Valérie
Réveille mon envie
Valérie un tout petit clin d’œil
Réjouira mon orgueil
Valérie tu marches telle une princesse
Ta silhouette danse avec allégresse
Tu sautilles tu frétilles de santé
J’aimerai tant te ressembler
L’audace ne te fait pas peur
Tu n’as pas la connaissance du malheur
Valérie la guerre pour toi quelle affaire
C’est de tout que tu fais une affaire
Valérie tes mains douces et sensuelles
Me font découvrir des merveilles
Et dans tes yeux un peu rebelles
Je peux admirer la plus belle des aquarelles
Je te regarde mon cœur esclave de passion
J’ai la douce impression de perdre la raison
Valérie au plus profond de ma galère
Je te promets que mon amour n’est en rien éphémère
Valérie tu te donnes
Et toutes les églises résonnent
Tu fredonnes des airs qui m’étonnent
Les derniers coups de minuit sonnent
Valérie tu provoques les hommes
Tu paies de ta personne
Du haut de ta superbe rien ne t’impressionnes
Encore je te pardonne
Valérie tu défies le sort
Indemne tu en ressors
Ma belle brune mon ambre
Comme le volcan ton cœur flambe
Tu brilles dans la lumière du soir
Tes éclats de rire descendent de la montagne en cascade
Pour toi ma reine ma divine beauté
J’ai gravé à tout jamais ton nom sur des galets
De ta cathédrale la première pierre je poserai
Pour vivre notre amour pour l’éternité
Gilles Bayet de la Ravine Blanche