En apportant un soutien public à l’adversaire de Ségolène Royal à la Rochelle, Valérie Trierweiler s’invite dans la campagne des législatives pour des raisons personnelles. Et contredit publiquement François Hollande.
Elle n’a jamais tant ressemblé à sa marionnette des Guignols, sorte de harpie dominatrice qui exulte à rabrouer un petit président gentiment obéissant. Valérie Trierweiler, en apportant sa voix sur Twitter à l’adversaire de Ségolène Royal aux législatives, n’a pas attendu 24 heures pour prendre l’exact contrepied de François Hollande, qui, sans s’exprimer personnellement, avait pourtant laissé son ex-compagne revendiquer le soutien présidentiel sur sa profession de foi.
Le tweet de Trierweiler pulvérise l’image qu’elle s’applique à dessiner depuis l’accession de son compagnon à l’Elysée, celle d’une femme soucieuse de respecter les rôles de chacun et attentive à ne jamais peser sur les décisions politiques du chef de l’Etat. Incapable d’être une autre qu’elle-même, à peine un mois après l’entrée en fonction de François Hollande, sa compagne a fait passer ses sentiments personnels et la détestation inextinguible qu’elle voue à Ségolène Royal avant le respect des choix pris au sommet de l’Etat. Qu’importe l’autorité bafouée du président, pourvu que brûle l’ivresse de la transgression.
Car rien n’explique cette prise de position publique, sinon la jalousie inouïe et irraisonnée d’une femme à l’égard de celle qui l’a précédée dans le coeur d’un homme. Une jalousie qui a pesé sur l’équipe du candidat Hollande pendant toute la campagne – « Certaines fois, on a vraiment vécu l’enfer!« , témoignait un proche au soir de la victoire.
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