« Je suis candidate à la présidence de la République pour restaurer la fierté française. Je ne supporte plus qu’on parle au lieu d’agir », a-t-elle déclaré au Figaro.
Défendant une droite « ferme sur le régalien, laïque mais aussi écologiste, libérale, pro-entreprise, féministe et sociale », Valérie Pécresse avait pris ses distances avec Les Républicains dès 2017 en créant le mouvement « Libres ! », en opposition au président du parti de l’époque, Laurent Wauquiez, jugé trop populiste, relatent nos confrères de la presse nationale.
La candidate à l’Elysée dit vouloir « faire plutôt que chercher à plaire », après un quinquennat durant lequel elle estime qu’il y a eu « très peu de réformes », et entend « remettre le pays en ordre ». « En 2022, la France doit prendre un nouveau départ. Cet été, je parcourrai le pays à la rencontre des Français pour enrichir mon projet », précise-t-elle.
Réélue en juin à la tête de l’Ile-de-France, elle est la deuxième personnalité à officialiser sa candidature à droite, après son homologue ex-LR des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, fin mars. Ce dernier, en revanche, refuse de participer à une primaire.