
La "lettre à la jeunesse portoise" sera distribuée prochainement
Convaincre les jeunes électeurs n'est pas une mince affaire. Valérie Auber, candidate aux municipales au Port sous la bannière de l'union de la droite, mobilise dans les quartiers. Une lettre rédigée par ses militants dans la fleur de l'âge sera bientôt distribuée en direction de cette jeunesse portoise.
Il y a une semaine, la candidate a formé son "comité des jeunes". Cette nouvelle réunion de militants à sa permanence ce mercredi devait poursuivre le mouvement et poser les bases d'une diffusion à plus large échelle du climat de confiance "politiques/jeune électorat" que souhaite instaurer la candidate.
"Renouer cette dynamique" passe par le constat qu'elle voit remonter des doléances dont certains lui font part. "Les jeunes n'y croient plus. On a tellement baissé les bras au Port", souffle-t-elle, avant que l'un de ses militants rappelle le nombre d'années - 43 ans - de communisme sans discontinuer à la tête de la mairie.
Au passage, ses concurrents en sont pour leur frais, qu'ils s'appellent Henri Hyppolite, désigné pour garder la forteresse PCR, ou même le jeune candidat du PLR Olivier Hoarau qui a fait partie de la majorité jusqu'en 2012. C'est simple selon elle : "le maire et ses adjoints, on ne les voit plus dans les quartiers".
Contexte de ces deux dernières années oblige, elle se sent obligée d'assurer devant ses jeunes militants et sympathisants qu'"il n'y a pas que des délinquants au Port". Ramener de "l'animation dans les quartiers, faire revivre les projets culturels, renouer avec le Pass'Port, faire du Kabardock un vrai lieu d'échanges pour les Portois ou encore valoriser les talents sportifs". Pêle-mêle, Valérie Auber cite les gloires du sport réunionnais et Portois que sont l'ex-internationale de handball Leïla Duchemann ou les frères Casimir, gymnastes de l'équipe de France, comme des talents que la ville aurait dû et mieux su exploiter. Sur le plan économique, elle entrevoit pour la ville aux deux ports la création d'un pôle des métiers de la mer.
"Des milliers de voitures entrent tous les matins dans la ville mais ce ne sont pas des Portois", regrette-t-elle. Un message qui faisait d'ailleurs partie des revendications des manifestants des émeutes de février dernier : plus d'emplois occupés au Port par des locaux.
La lettre de la candidate et de ses jeunes militants sera distribuée en porte à porte prochainement. Un seul objectif : convaincre cette frange non négligeable d'aller voter en mars prochain. La ville compte 21.000 jeunes. "Ce que leurs parents ont fait, ce ne sont pas leurs décisions à eux, je crois qu'il y aura un changement de mentalité", assure-t-elle avec espoir. Réponse le 23 mars prochain.
Il y a une semaine, la candidate a formé son "comité des jeunes". Cette nouvelle réunion de militants à sa permanence ce mercredi devait poursuivre le mouvement et poser les bases d'une diffusion à plus large échelle du climat de confiance "politiques/jeune électorat" que souhaite instaurer la candidate.
"Renouer cette dynamique" passe par le constat qu'elle voit remonter des doléances dont certains lui font part. "Les jeunes n'y croient plus. On a tellement baissé les bras au Port", souffle-t-elle, avant que l'un de ses militants rappelle le nombre d'années - 43 ans - de communisme sans discontinuer à la tête de la mairie.
Au passage, ses concurrents en sont pour leur frais, qu'ils s'appellent Henri Hyppolite, désigné pour garder la forteresse PCR, ou même le jeune candidat du PLR Olivier Hoarau qui a fait partie de la majorité jusqu'en 2012. C'est simple selon elle : "le maire et ses adjoints, on ne les voit plus dans les quartiers".
Contexte de ces deux dernières années oblige, elle se sent obligée d'assurer devant ses jeunes militants et sympathisants qu'"il n'y a pas que des délinquants au Port". Ramener de "l'animation dans les quartiers, faire revivre les projets culturels, renouer avec le Pass'Port, faire du Kabardock un vrai lieu d'échanges pour les Portois ou encore valoriser les talents sportifs". Pêle-mêle, Valérie Auber cite les gloires du sport réunionnais et Portois que sont l'ex-internationale de handball Leïla Duchemann ou les frères Casimir, gymnastes de l'équipe de France, comme des talents que la ville aurait dû et mieux su exploiter. Sur le plan économique, elle entrevoit pour la ville aux deux ports la création d'un pôle des métiers de la mer.
"Des milliers de voitures entrent tous les matins dans la ville mais ce ne sont pas des Portois", regrette-t-elle. Un message qui faisait d'ailleurs partie des revendications des manifestants des émeutes de février dernier : plus d'emplois occupés au Port par des locaux.
La lettre de la candidate et de ses jeunes militants sera distribuée en porte à porte prochainement. Un seul objectif : convaincre cette frange non négligeable d'aller voter en mars prochain. La ville compte 21.000 jeunes. "Ce que leurs parents ont fait, ce ne sont pas leurs décisions à eux, je crois qu'il y aura un changement de mentalité", assure-t-elle avec espoir. Réponse le 23 mars prochain.