En raison de la situation géographique de l’Île, un thermomètre durablement plus élevé qu’en de l’hexagone est normal.
Néanmoins, certaines activités, en particulier scolaires, pâtissent de ces températures, et ce alors que l’Agence régionale de santé n’a pas déployé le Plan national canicule.
En effet, la période de mise en application du plan s’étend automatiquement du 1er juin au 31 aout avec la mise en place du Système d’alerte canicule et de santé (SACS) avec une veille sur les risques météorologiques par Météo France, un suivi des risques sanitaires par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’instauration d’un programme de communication et de prévention.
Or, ce calendrier correspond à l’été de l’hémisphère nord, alors que les principales vagues de chaleur ont lieu à La Réunion de décembre à mars.
Pourtant, ici aussi, les personnes âgées, les femmes enceintes et les jeunes enfants souffrent de la chaleur.
Ainsi, Madame la Ministre, je vous serais reconnaissante de bien vouloir me préciser ce que compte entreprendre le Gouvernement alors qu’en raison de l’amplification des effets du changement climatique, la vague de chaleur actuelle devrait devenir la norme.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, Madame la Ministre, l’assurance de ma très haute considération.
Nadia Ramassamy
Copie : Madame Annick GIRARDIN, Ministre des Outre-mer ; Monsieur François de Rugy, Ministre d’État, Ministre de la Transition écologique et solidaire.