
La campagne de vaccination s’accélère en France depuis la mise en place de cette mesure. Cependant, l’administration de la troisième dose présente-t-elle des risques ?
Quels sont les risques encourus ?
Afin de freiner la 5e vague de covid, la vaccination a augmenté en France depuis fin novembre. Certains patients rapportent alors des effets indésirables depuis leur 3e dose.
Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), les effets secondaires de la vaccination contre le Covid restent légers ou modérés et disparaissent au bout de quelques jours après l’injection.
Rochelle Walensky, directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), soutient les observations de l’ANSM en affirmant que : “La fréquence et le type d’effets secondaires étaient similaires à ceux observés après les deuxièmes doses de vaccins, et ils étaient la plupart du temps légers ou modérés, et de courte durée”.
Des patients rapportent donc des cas de maux de tête, de fatigue, céphalées, arthralgies, fièvre, myalgies, frissons, diarrhée, vomissements, etc., selon l’ANSM.
En revanche, l’ANSM a relevé que les réactions systémiques sont fréquemment rapportées lors de la 2e injection par rapport à la première dose.
Pas de risques majeurs ?
Dr Muriel Alvarez, infectiologue en charge de la cellule de crise Covid au CHU de Toulouse, déclare : “On ne trouve pas d’effets secondaires autres que ce qui avait déjà été constaté lors de l’administration des premières et secondes doses”.
Elle ajoute que : “Les effets secondaires principaux qui sont rencontrés sont mineurs, dits immunogènes, c’est-à-dire liés à notre réaction face au vaccin”. Les mêmes effets relevés par l’ANSM.
Elle constate aussi un effet boost depuis l’injection de la deuxième dose : “L’immunité est effectivement très stimulée par cette troisième dose, ce qui est très bénéfique parce que ça veut dire qu’on va fabriquer beaucoup d’anticorps”, explique le Dr Muriel Alvarez.