
Le boycott du baccalauréat a toujours été un épouvantail que les enseignants ou leurs syndicats en conflit ouvert avec leur ministère de tutelle, sortaient (ou ressortaient) à l’approche de l’examen. Ça été le cas l’année dernière et les années précédentes.
Mais c’est surtout en 2003 à La Réunion que la profession qui a refusé de passer sous la tutelle de la Région Réunion et du Conseil général, comme cela a été le cas pour les TOS (technicien ouvrier de service) que cette menace a failli être mise à exécution.
Cette année-là, la grève a duré trois mois, la préparation du bac a été sommaire, mais les résultats à l’examen ont été exceptionnels. Comme quoi c’est quand les professeurs ne sont pas là, que les élèves sont plus sérieux et travailleurs…
Plus sérieusement, cette fois-ci la contestation partie des enseignants-chercheurs bien relayée par les étudiants à La Réunion (contre la réforme des universités), touche aujourd’hui l’ensemble de la profession.
C’est un décret qui serait à l’origine de la généralisation du mouvement. “Ce décret entraîne une baisse de salaire de 1.400 € pour au moins 50 000 enseignants”, explique un professeur d’Histoire – Géographie d’un lycée de Saint-Paul. Il fait partie des personnes qui ont déjà reçu par mail l’appel au boycott.
Ce courriel est explicite : “Aucun jury ne doit être constitué tant que les revendications n’ont pas été satisfaites. Un refus de participation au mois de mars est une arme de plus dans la grève administrative que nous poursuivons”.
Le refus du mois de mars 2009 était de ne pas répondre à l’inscription pour les présidences de jurys du baccalauréat 2009, qui était ouverte pendant cette période.
Pour le gouvernement, ce mouvement est isolé alors que les lycéens réfléchissent à l’opportunité de rejoindre les contestataires. Premier élément de réponse au baccalauréat blanc du mois de mai…
Mais c’est surtout en 2003 à La Réunion que la profession qui a refusé de passer sous la tutelle de la Région Réunion et du Conseil général, comme cela a été le cas pour les TOS (technicien ouvrier de service) que cette menace a failli être mise à exécution.
Cette année-là, la grève a duré trois mois, la préparation du bac a été sommaire, mais les résultats à l’examen ont été exceptionnels. Comme quoi c’est quand les professeurs ne sont pas là, que les élèves sont plus sérieux et travailleurs…
Plus sérieusement, cette fois-ci la contestation partie des enseignants-chercheurs bien relayée par les étudiants à La Réunion (contre la réforme des universités), touche aujourd’hui l’ensemble de la profession.
C’est un décret qui serait à l’origine de la généralisation du mouvement. “Ce décret entraîne une baisse de salaire de 1.400 € pour au moins 50 000 enseignants”, explique un professeur d’Histoire – Géographie d’un lycée de Saint-Paul. Il fait partie des personnes qui ont déjà reçu par mail l’appel au boycott.
Ce courriel est explicite : “Aucun jury ne doit être constitué tant que les revendications n’ont pas été satisfaites. Un refus de participation au mois de mars est une arme de plus dans la grève administrative que nous poursuivons”.
Le refus du mois de mars 2009 était de ne pas répondre à l’inscription pour les présidences de jurys du baccalauréat 2009, qui était ouverte pendant cette période.
Pour le gouvernement, ce mouvement est isolé alors que les lycéens réfléchissent à l’opportunité de rejoindre les contestataires. Premier élément de réponse au baccalauréat blanc du mois de mai…