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Va-t-on retrouver la Veuve ?

Période pré- électorale oblige, le Maire de Saint-Denis fait marche arrière au sujet de l’aménagement du bas de la ville, à savoir la démolition de cette verrue qu’est la prison Juliette Dodu. En effet, le Maire refuse de valider le permis de démolition accordé dans un premier temps, à la SHLMR et au projet de […]

Ecrit par Alain Nivet – le lundi 16 septembre 2019 à 16H52
Période pré- électorale oblige, le Maire de Saint-Denis fait marche arrière au sujet de l’aménagement du bas de la ville, à savoir la démolition de cette verrue qu’est la prison Juliette Dodu. En effet, le Maire refuse de valider le permis de démolition accordé dans un premier temps, à la SHLMR et au projet de logements sociaux afférent. Quid alors des engagements financiers pour l’étude du projet ?
 
Le prétexte avancé ? La prison est un monument historique ! Ah, bon ? Même pas classée au registre du patrimoine des monuments historiques de France, ou à la CNMH (Commission Nationale des Monuments Historiques) !
 
Certes , cette bâtisse remonte au XVIII siècle, mais ne représente pas un intérêt architectural, même si elle a été maintes fois modifiée au fil des siècles .
 
Bien sûr, elle a accueilli des esclaves, des affranchis, des voleurs, des assassins. Bref du monde en faute à l’égard de la société, quelque part. 
 
Alors qu’on fasse des fouilles archéologiques préventives afin de sauvegarder l’histoire, la mémoire collective, à travers des vestiges enfouis, certes !
 
Mais, comme vous le savez, en métropole, avant tout travaux d’importance, s’il s’avère que le site peut présenter un intérêt historique, le chantier est arrêté, puis repris après que celui-ci ai révélé ses secrets enfouis !
 
Pour la prison, cela doit être pareil : on fouille, on préserve les fondations ou bâtiments intéressants pour le devoir de mémoire, et on construit autour un projet.. Si vous allez à Paris, au Louvre, par exemple, vous aurez remarqué que les fondations des tours ont été conservées et mises en valeur .
 
Quant à la Veuve guillotine, elle a cessé de fonctionner le 10 avril 40 à Saint-Denis. Ce fut une des premières fabriquées. Qu’est-elle devenue ?
 
Va-ton la retrouver ? J’ai la réponse, mais je vous laisse me répondre.
 

 

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