Malgré le cyclone Dumazile, les élus CFDT, CFE-CGC et SUD ont tenu à montrer leur mécontentement et leur désaccord face au projet de réorganisation générale de la CGSS, mis en place dans la précipitation selon eux.
Depuis 2015, les syndicats tentent d'obtenir des réponses et des actes pour un meilleur climat social et professionnel pour les salariés de la CGSS. En 2016 et en 2017, plusieurs mouvements sociaux ont eu lieu mais aujourd'hui ils appellent à la grève. S'ils manifestent aujourd'hui devant la CGSS, c'est que, disent-ils, la situation s'est empirée. "Les salariés sont désormais victimes de menaces, de harcèlement ou encore sont envoyés en conseil de discipline", précise Jacques Derand, représentant CFE-CGC.
Depuis 2015, les syndicats tentent d'obtenir des réponses et des actes pour un meilleur climat social et professionnel pour les salariés de la CGSS. En 2016 et en 2017, plusieurs mouvements sociaux ont eu lieu mais aujourd'hui ils appellent à la grève. S'ils manifestent aujourd'hui devant la CGSS, c'est que, disent-ils, la situation s'est empirée. "Les salariés sont désormais victimes de menaces, de harcèlement ou encore sont envoyés en conseil de discipline", précise Jacques Derand, représentant CFE-CGC.
CFDT, CFE-CGC et SUD souhaitent que les salariés ne soient plus humiliés et rabaissés avec des "appels à intérêt" qui ne relèvent pas de leurs réelles compétences. "Bien que la direction n'aime pas ce terme de rétrogradation", comme le déclare Louise Hoareau, représentante CFDT, c'est pourtant ce dont sont victimes les salariés, et plus particulièrement les cadres.
Lorsque le responsable de la médecine du travail a avoué que la situation critique était semblable à celle des suicides chez France Télécom, ce dernier a été licencié le mois qui a suivi, déplorent-ils. Il n'a reçu par la suite aucune indemnisation à cause justement de ces accusations. C'est pourquoi les syndicats dénoncent également ces mises à pied sans salaire. Ils souhaitent donc renouer le contact avec la direction et rétablir un nouveau dialogue social.
Lorsque le responsable de la médecine du travail a avoué que la situation critique était semblable à celle des suicides chez France Télécom, ce dernier a été licencié le mois qui a suivi, déplorent-ils. Il n'a reçu par la suite aucune indemnisation à cause justement de ces accusations. C'est pourquoi les syndicats dénoncent également ces mises à pied sans salaire. Ils souhaitent donc renouer le contact avec la direction et rétablir un nouveau dialogue social.