
Shashi*, divorcée, mère d’une petite Aysha*, était préparatrice en pharmacie dans son pays, le Sri Lanka, avant que sa vie ne bascule. Après avoir participé à des manifestations contre le gouvernement sri lankais, elle explique s’être sentie en danger, elle et sa fille.
“Ils détruisent d’abord l’avenir” de ceux qui s’opposent à eux, les enfants, "les petites filles”, déplore Shashi. Après plusieurs jours en mer à bord d’un bateau de pêche pour rejoindre la Nouvelle Zélande, la mère de famille arrive avec sa fille à Diego Garcia.
Ashan*, lui qui pensait avoir pris des risques pour atteindre le Canada, s’y trouve déjà. Le bateau sur lequel il a fait la traversée avec d’autres migrants est en panne. Ils se retrouvent tous sous le chapiteau où sont placés les clandestins.
“Ils détruisent d’abord l’avenir” de ceux qui s’opposent à eux, les enfants, "les petites filles”, déplore Shashi. Après plusieurs jours en mer à bord d’un bateau de pêche pour rejoindre la Nouvelle Zélande, la mère de famille arrive avec sa fille à Diego Garcia.
Ashan*, lui qui pensait avoir pris des risques pour atteindre le Canada, s’y trouve déjà. Le bateau sur lequel il a fait la traversée avec d’autres migrants est en panne. Ils se retrouvent tous sous le chapiteau où sont placés les clandestins.
L'homme propose alors de protéger mère et fille le temps qu’il faudra. Elle accepte. La famille de fortune finit par rejoindre La Réunion illégalement et ensemble. Ils voient leurs dossiers de demandeurs d’asile acceptés par l’OFPRA et sont aujourd’hui dans l’attente d’une réponse à leur demande.
Ashan ne cache pas sa peur du lendemain. "Oui, j'ai peur que l'on ait pas les visas", nous confie-t-il. Conscient qu’ils peuvent être renvoyés au Sri Lanka, il dit vouloir être le père de famille que mère et fille méritent. Reconnaissant de l’aide reçue par les associations et notamment la Croix Rouge, l’homme dit ressentir le besoin de s’en sortir par ses propres moyens et subvenir au besoin de cette nouvelle famille. Il confie être prêt à travailler dans de nombreux domaines et que, pour cela, sa priorité est l’obtention d’un visa.
Sur l’île de La Réunion depuis un peu plus de quatre mois, ils pourraient être fixés sur leur sort prochainement.
*Noms d’emprunt
Ashan ne cache pas sa peur du lendemain. "Oui, j'ai peur que l'on ait pas les visas", nous confie-t-il. Conscient qu’ils peuvent être renvoyés au Sri Lanka, il dit vouloir être le père de famille que mère et fille méritent. Reconnaissant de l’aide reçue par les associations et notamment la Croix Rouge, l’homme dit ressentir le besoin de s’en sortir par ses propres moyens et subvenir au besoin de cette nouvelle famille. Il confie être prêt à travailler dans de nombreux domaines et que, pour cela, sa priorité est l’obtention d’un visa.
Sur l’île de La Réunion depuis un peu plus de quatre mois, ils pourraient être fixés sur leur sort prochainement.
*Noms d’emprunt